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Chapitre 10

Harry se laissa tomber en soupirant dans le fauteuil de cuir de son bureau. Il avait eut une journée éprouvante avec des Serpentards de quatrième année qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs. Et pendant ce temps, môssieur Drago Malefoy se prélassait dans le sofa, Gabriel assit sur le ventre, occupé à jouer aux échecs version sorcier dont le plateau flottait à quelques centimètres au-dessus de Drago qui ronflait comme un bienheureux.

— Papa ? demanda Gabriel en descendant de Drago.

— Oui, mon cœur ?

Gabriel se hissa sur ses genoux et demanda :

— Papa, ce matin, papa m'a dit que je devais t'appeler Harry quand on était devant des gens qu'on ne connaît pas, pourquoi ? Tu n'es pas mon papa ?

Harry sourit.

— Bien sur que si, dit-il. Je suis ton papa et tu es mon petit garçon adoré, mais Drago est celui de nous deux qui t'a donné la vie, mon lapin. C'est vraiment lui, ton papa.

— Mais et toi alors ?

Harry regarda Drago qui se tourna dans son sommeil. Le brun dit alors :

— Ecoute, mon chéri, tu es encore trop jeune pour que je t'explique pourquoi. Le mieux, c'est que tu écoute Drago, d'accord ?

— Et pas toi ?

— Mais si, évidemment, dit Harry avec un sourire. Mais ce que dira Drago à l'avenir aura plus de force que ce que je pourrais dire, d'accord ?

— Moui, dit le petit garçon. Je pense avoir saisit... Au fait ! dit-il en changeant complètement de ton. C'est bientôt mon anniversaire, est-ce qu'on va revoir Andrew et Dorian ?

Harry mit quelques secondes à faire le point puis il sourit et hocha la tête.

— Bien sûr, ce sera aussi l'anniversaire d'Andrew et Hermione ne pas laisser Monsieur Malefoy de côté pour l'anniversaire de son fils, si ?

— Non, quand même pas, dit Gabriel avec un sourire. En tous cas, tante Hermione a été gagnante sur ce coup là, ajouta-t-il.

— Ha bon ? Et pourquoi donc ?

— Parce que je trouve pas qu'Andrew ressemble beaucoup à grand-père.

Harry sourit puis il pouffa dans sa main en imaginant la tête de Lucius Malefoy s'il avait entendu ce que venait de dire l'enfant.

— T'es un petit monstre, mon ange, dit alors Harry en lui frottant la tête.

Il l'embrassa ensuite sur la joue puis l'enfant descendit de ses genoux et alla se terrer dans un coin de la petite pièce, au milieu de monceaux de jouets.

Le reste de la journée passa agréablement, Harry dans sa salle de classe, Drago dans la Tour Sud à rédiger des papiers et à lire des dossiers et Gabriel se promenant dans le collège, talonné par Katia.

— Bien le bonjour, miss Martin, dit le professeur Dumbledore en s'arrêtant à hauteur de la jeune femme.

— Oh ! Bonjour à vous, monsieur le Directeur, dit Katia en lui souriant. Belle journée, n'est-ce pas ?

— Oui, dit Dumbledore. Il fait de moins en moins froid pourtant, nous ne sommes qu'en janvier. Au fait, c'est bientôt l'anniversaire de Gabriel, avez-vous prévu quelque chose ?

— Moi non, je ne n'oserais pas, dit la jeune femme. Quant à monsieur Drago et monsieur Harry, je ne crois pas non plus. Ils vont faire cela dans l'intimité, juste les proches de la famille, j'imagine.

Dumbledore hocha la tête puis il regarda Gabriel venir à lui, et il le hissa dans ses bras en disant :

— Tu es content, mon garçon, tu va bientôt devenir un élève de Poudlard. Ca te plait ?

— Oh oui ! dit l'enfant avec un grand sourire. Et j'aimerais être dans la même maison que papa.

— Laquelle ?

— Gryffondor !

— Je m'en serais douté, dit Dumbledore. Mais ce n'est pas moi qui décide, c'est le vieux Choixpeau Magique. C'est lui qui verra dans quelle maison il va te mettre, peut-être à Gryffondor, comme Harry, ou à Serpentard, comme Drago, ou peut-être à Serdaigle ou à Pouffsouffle, on ne peut pas prévoir.

Gabriel sourit puis Dumbledore le reposa sur le sol et l'enfant s'éloigna en regardant les tableaux accrochés aux murs. Il engagea une conversation avec un petit bonhomme assit derrière un bureau couvert de parchemins déroulés qui pendaient comme une nappe sur le rebord du plateau.

— C'est vraiment un enfant adorable, n'est-il pas ? demanda Dumbledore.

— Oh oui, dit Katia. Dommage que je doive m'éloigner de lui de plus en plus.

— C'est à dire ?

— Monsieur Harry m'a fait comprendre que je le couve un peu trop et quand il sera élève ici, je ne resterais pas là...

— Vous retournerez vivre sur le Chemin de Traverse avec Drago, dit Dumbledore en posant une main sur l'épaule de la jeune femme. Ne vous en faites pas, vous allez le revoir à chaque vacances...

— Moui, dit Katia, peu convaincue. J'aimerais beaucoup que monsieur Drago ait un autre enfant...

— Hé oui... soupira Dumbledore. Tout le monde l'espère mais bon, que voulez-vous, c'est la nature qui décide. S'ils sont bien avec un seul enfant, tant mieux pour eux.

— Mais je risque de perdre mon travail, dit Katia.

— Allons, miss Martin, vous êtres une Moldue, vous pourrez toujours retrouver du travail à Londres et peut-être même sur le Chemin de Traverse, vous savez ? Évidemment, cela sera moins drôle que de vivre avec Harry et Drago mais au moins, vous aurez un travail.

— Moui, enfin, ce n'est pas pour tout de suite, dit la jeune femme en retrouvant le sourire. Aller, monsieur, nous allons vous laisser.

Dumbledore hocha la tête puis il tourna les talons et Katia rejoignit Gabriel qui s'accrocha à sa main en lui souriant.

Cependant, dans sa classe, Harry corrigeait des copies quand Drago s'annonça dans son esprit. Il le fit entrer avant même que le blond ait frappé à la porte et le Serpentard dit :

— Cela me surprendra toujours.

— Quoi donc ? Que je devine que tu es derrière la porte avant même que tu t'annonce ? C'est pratique, non ?

Drago sourit puis embrassa son mari et dit :

— Dis-voir, chéri, après demain, c'est l'anniversaire de Gabriel, tu voudrais faire quelque chose de spécial ?

— Spécial ? Dans quel sens ?

— Hé bien... Une journée qu'il n'oubliera pas, dit Drago en haussant les épaules. Je pensais l'emmener dans le monde Moldu, tu en pense quoi ?

— Toute la journée ? Waho, tu fais des efforts, mon cœur !

— Je t'en prie, dit Drago en rougissant légèrement. J'y vais bien dans le monde Moldu...

— Oui, seulement si tu n'as pas le choix, dit Harry avec un petit sourire malicieux. Enfin... Ma foi, oui, pourquoi pas, on pourrait aller à la fête foraine, je suis certain qu'il adorerait.

— Oh ! Je n'en doute pas, mais mon père et ma mère un peu moins, je crois...

— Ils devront faire avec, chéri, dit Harry en fronçant les sourcils. C'est l'anniversaire de leur petit-fils et celui du fils de ton père et d'Hermione, il faudra qu'ils fassent avec ce que nous aurons décidé.

— Très bien, dit Drago. Je lui dis ou pas ?

— Non, rien du tout jusqu'au deux, fit Harry en se levant. Tu rentre à la Tour, là ?

— Non, il faut que je passe à la maison, après, je vais chez mes parents, pourquoi ?

— Pour rien, de toutes façons, Katia ne doit pas être à la Tour à cette heure-ci.

Drago haussa les épaules puis Harry s'approcha de lui et l'enlaça en disant :

— Tu sais, mon amour, ça fait bien longtemps qu'on a pas prit de vacances rien que nous deux...

— Rien que nous deux ? demanda Drago, étonné. Oui mais...

Harry perdit son sourire puis soupira et dit :

— Je sais, et Gabriel....

— Harry, je t'en prie, dit Drago en retenant son mari par la main alors que ce dernier s'éloignait. Je ne voulais pas te froisser, mais nous avons un enfant, chéri, nous ne pouvons pas nous permettre de partir comme ça comme avant...

— Avant aussi, nous avions un enfant, chéri, et un bébé de surcroît, mais cela ne nous a pas empêché de le laisser une semaine par an à Katia pour fêter notre anniversaire de mariage, pendant cinq ans !

— Ne t'énerve pas, je t'en prie, tu sais que je n'aime pas ça, dit Drago en fronçant les sourcils.

— Désolé, dit Harry. Mais c'est vrai quoi, depuis six ans on n'est pas parti une seule fois en vacances...

— Et comment veux-tu faire, hein ? On ne peut pas laisser Gabriel à la maison tout seul...

— Non, mais on peut l'emmener avec nous aussi, dit Harry.

— Hors de question, dit Drago sur un ton catégorique. Gabriel risque assez de choses en restant à la maison ou ici alors si en plus nous nous amusons à l'emmener partout avec nous....

— Tu t'amuses, dit Harry. C'est toi qui l'as emmené sur le Chemin de Traverse ce matin. Il aurait très bien put se faire attaquer et tu n'y aurais rien vu faire.

— Mais... Harry... Est-ce que tu remettrais en doute la façon que j'aurais de protéger mon fils ?

— Non, pas du tout, dit Harry, sa colère brusquement retombée. Seulement, tu es insouciant Drago. Tu dis que tu crains pour la vie de notre fils, mais tu ne fais rien pour l'empêcher d'avoir des ennuis. C'est bien que tu l'aime, Gabriel, moi aussi je l'aime, plus que tout, mais tant qu'il n'a pas sa pierre sur lui et qu'il ne sait pas se servir de ses pouvoirs correctement, nous ne pouvons pas nous permettre de l'exposer ainsi aux Mages Noirs qui roderaient.

— Et parce que tu crois que l'emmener avec nous en vacances c'est le protéger ?

— Oui, parce que nous sommes là, toi et moi pour le protéger.

— Ok, dit alors Drago. En gros, tu es en train de me dire que je suis incapable de protéger mon fils tout seul.

— Mais non...

Harry posa deux doigts sur son front puis dit :

— Ecoute, chéri, Gabriel, c'est notre fils, on est d'accord. Seulement, c'est dans ton ventre qu'il s'est développé, c'est toi qui l'as porté et c'est toi qui lui as donné le jour. Tu as une relation plus que fusionnelle avec lui, encore pire que Katia, et je suis certain que si jamais, imaginons, notre fils, un jour, se fait attaquer en pleine rue, sous ton nez, tu ne réagirais même pas.

— Et pourquoi donc ? Je défendrais cet enfant comme un diable...

— Peut-être, dit Harry. Mais sur le coup tu ne réagiras pas.

— Mais pourquoi tu dis cela, à la fin ! s'exclama soudain Drago. Tu veux me faire douter de moi ou quoi ? Je n'ai jamais été très courageux, tu le sais, combien de fois tu m'as tiré d'un sale pétrin, je ne n'ai pas assez de doigts pour compter ! Seulement, je refuse que tu me traite de mauviette, c'est la pire des insultes, Harry.

— Je n'ai jamais rien dit de tel, dit Harry calmement. Seulement, et tu l'as dit toi-même il y a quelques semaines, tu ne te sens pas capable d'affronter d'autres galères concernant notre fils, tout seul. La relation que tu entretiens avec Gaby t'aveugle, elle t'empêche de voir que les dangers qui planent sur notre fils sont immensément plus grand qu'un simple bobo au genou, Dray. Tu es sa mère, d'accord, mais tu es un homme et tu te comporte comme une femme.

Drago pinça les lèvres.

— J'ai l'impression de voir Molly Weasley quand j'avais l'âge de Gaby, Dray. Toujours derrière moi, à s'inquiéter de l'état de mes chaussettes ou à essayer de me peigner convenablement. Tu es toujours sur le dos de Gaby, tu ne peux pas passer une heure sans le prendre dans tes bras ou l'embrasser. Cette quantité d'amour que lui donne et qu'il te rend t'aveugle, chéri.

— Mais non, enfin...

Drago afficha alors une tête étrange, mi-triste mi-en colère, puis il dit :

— Pourquoi est-ce que tu me rabaisse comme ça, j'avais réussit à avoir un minimum de confiance en moi ces dernières années grâce à mon travail au Ministère, mais toi, tu m'enfonce encore plus en me rappelant que je suis un trouillard, Harry... Pourquoi ? Tu veux qu'on se sépare ou quoi ?

— Hein ? Mais pas du tout ! s'exclama Harry, surprit. Où tu as été pêché ça ?

Drago ne répondit pas et Harry s'approcha de lui. Il lui prit les mains, les embrassa puis dit :

— Pardon, mon amour, excuses-moi, je me suis emporté.... Pardon...

Le brun passa ensuite ses bras autour du cou du blond qui l'enlaça, puis Harry recula et embrassa son mari avant de dire :

— Je suis désolé, Dray, mais je suis un peu à cran aujourd'hui...

Drago afficha une mine triste, et Harry lui sourit.

— Sourit, mon chéri... Je n'aime pas te voir boudeur...

Un mince sourire se dessina alors sur les lèvres du blond puis Harry en prit possession un peu brutalement et Drago le repoussa en disant :

— Oh non, chéri, n'y compte pas.

— Mais pourquoi ?

— Je sais parfaitement à quoi mène ce genre d'étreinte, amour, et je ne suis pas chaud pour une partie de jambes en l'air dans ta salle de classe à une heure de la reprise des cours.

Au tour de Harry de prendre une mine boudeuse et Drago l'embrassa en disant :

— Ce soir si tu veux mais pas maintenant.

— Ce soir ça sera passé, dit Harry en retournant à son bureau, les épaules basses.

Drago soupira puis il dit :

— Aller, ok, c'est bon, viens là...

Harry se redressa, soudain tout sourire et il se rua dans les bras de son mari qui l'entraîna dans la réserve en prenant bien soin de verrouiller la porte et de jeter un sort d'insonorisation.

Une heure plus tard, les deux garçons ressortaient de la petite pièce en remettant leurs vêtements en place et la cloche sonna au même moment.

— Juste à temps, mon amour, dit Harry.

— Oui, dit le blond en replaçant sa cravate droite. J'ai cru que tu n'y arriverais jamais.

— Est-ce que j'ai déjà eut une panne, moi ? demanda Harry en haussant un sourcil.

— Pas depuis que tu es avec moi, dit le blond avec un sourire. Mais je demanderais à Stephan la prochaine fois que je le verrais.

— Fais ça et tu va voir, dit Harry en montrant les dents.

Drago lui sourit malicieusement puis le Gryffondor lui tira la langue et alla ouvrir à ses élèves tandis que son mari quittait discrètement l'endroit par un passage secret situé derrière un panneau supportant des armes de défense.

Le blond rejoignit la Tour Sud, prit deux trois affaires puis quitta le château et transplana jusqu'à Londres. Il se rendit au Chemin de Traverse puis chez lui et prit rapidement une douche avant d'enfiler des vêtements Moldus et de se glisser dans la rue Moldue en traversant le Chaudron Baveur.

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