épilogation
J'avais toujours su que ta dépendance était un problème,
et même si,
naïvement,
je t'en pensais débarrassé,
cet horrible événement m'avait rapidement ramené à l'ordre.
J'avais finalement parfaitement compris que,
le Jimin sain et souriant n'était qu'un masque que tu arborais devant moi,
juste pour me rassurer.
Tu m'avais écrit,
de ta propre main tremblante,
les quelques derniers mots que tu voulais m'adresser.
Et je les avais lus,
avidement,
alors que je te cherchais depuis un long moment.
Depuis cette heure ce jour là,
tu ne répondais à aucun de mes appels,
ou messages.
Je m'étais alors inquiété,
mais,
une fois cette feuille calligraphiée entre mes mains,
j'avais compris la raison de ton absence.
Un téléphone fonctionne rarement au fond d'un canal enragé par la tempête.
Je ne pouvais vivre seul,
tu faisais partie de moi,
je voulais t'avoir avec moi,
je désirais te serrer entre mes bras à moi.
Pour toujours.
C'est alors que,
de longues journées de vide après ton départ,
je m'étais saisi de mon arme,
celle qui,
au long de mes 3 années au sein de la police de notre quartier,
n'avait jamais été utilisée.
J'avais porté le canon à ma tempe,
le bras tremblant,
mais mon index déterminé à se plier.
Cette pute allait enfin m'avoir moi aussi.
Dans un bruit tonitruant,
la mort s'était emparée de moi,
garçon au crâne percé d'un trou béant.
Et puisque j'étais comme toi,
un homme ni bon,
ni mauvais,
nous nous étions retrouvés dans cette même réalité,
coincée entre deux mondes aux poles relativement opposés.
À jamais,
nous serions emprisonnés dans les limbes.
Mais,
à jamais,
nous serions ensemble,
et c'est tout ce que je voulais.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro