Chapitre 6 : La première perle
Comme je l'attendais dans un lieu qui ressemblait à un hôpital, la pièce derrière la porte que je venais d'ouvrir était une chambre de patient. Sans fenêtre...
Par contre, je n'attendais pas vraiment à un vrai bazar.
Le manque de luminosité me donnait du mal à voir le fond de la pièce, mais je voyais parfaitement le lit renversé, le matelas sale au sol, ainsi que le mur avait plusieurs fissures venant du plafond. Il y avait également des morceaux de verre par terre, juste en dessous d'une armoire cassé en deux.
Ayant laissé la porte ouverte pour avoir un minimum de lumière dans cette chambre, je fis quelques pas vers le centre de la pièce alors que mon anxiété était forte. L'ambiance de cette pièce me mit vraiment mal à l'aise. J'avais peur que quelque chose saute de l'obscurité.
Alors, ne voulant pas m'y attarder, je commençais à chercher. Je retournais le matelas, regardais le moindre coin...
Et je trouvais enfin quelque chose sous l'armoire qui était au sol, entre les débris de verres. J'ai dû soulever les deux parties de bois pour y accéder.
"Un morceau de papier ? Il semble déchiré... Il manque la moitié, on dirait..."
En effet, ce papier froissé semblait avoir une partie manquante. Dessus, quatre cercles dessinés à l'encre noir s'alignaient horizontalement. Le premier cercle était en tout noir, le second en blanc non colorié, le troisième en noir et le dernier en blanc.
On aurait dit un espèce de code. Pour quoi, par contre ? J'en avais aucune idée sur le coup.
D'un coté, je fus déçue de ne rien avoir trouvé d'autre. Mais je me rappelais qu'il y avait pleins d'autre portes que je pouvais sans-doute ouvrir avec cette clé trouvée dans le bureau.
Alors, je pliais le papier et je le mis dans la poche de mon cardigan avant de sortir de la première chambre, gardant la clé en main.
Je ne m'attardais pas dans ce couloir glauque, alors je visitais les autres chambres rapidement. Dans chacune de celles-ci, c'était la même scène : Lit retourné, armoire cassé, manque de lumière... Dans certaines chambres il y avait du sang... Mais rien d'autre.
Je ne m'attardais pas pour autant, me rappelant que j'avais une limite de temps.
Quand ce fut la dernière porte, j'étais stressée. C'était celle du hublot brisé par le poing d'un homme... Ou un esprit.
Quand je mis la clé dans la serrure, je restais sur mes gardes... Au cas où je devais courir.
J'ouvris la porte, plus grinçante que les autres...
Et j'entrais dans la chambre.
A première vue, il n'y avait personne. La pièce était aussi bordélique que les autres.
Je m'enfonçais dedans de façon hésitant, avant de recommencer cette routine de recherche. Ma tension se baissait en comprenant que personne n'était présent.
Je finis par trouver une espèce de petite télécommande ronde à un seul bouton bleu dans l'angle de la chambre.
Curieuse, j'appuyais sur le bouton. Juste après, un bruit apparut provenant à l'extérieur de la chambre. Je me retournais vers la porte qui donnait vue sur le couloir.
"Ce bruit... Est-ce que c'est les portes automatique ?" me demandais-je.
Je sortis alors de la pièce. Une fois dans le couloir, je regardais en direction où se trouvait les portes automatique qui donnait à un autre couloir au loin. Ayant toujours la télécommande en main, j'appuie de nouveau. Le bruit recommença, et il venait bien des portes automatique.
J'appuie encore...
Même bruit.
Rassurée de ne pas être bloquée, je m'avançais vers la salle centrale où il y avait l'accueil.
Cependant, alors que je marchais, la lumière du couloir recommençait à clignoter de façon plus longue et intense.
"Hein...?"
Quand je fus dans le noir, je m'arrêtais automatiquement, la peur oppressante montait dans cette émotion très irritante.
La lumière se ralluma au bout de plusieurs secondes. Je soupirais de façon soulagée en fermant les yeux.
"Ouf..." murmurais-je.
Cependant...
Un gémissement soudain se fit entendre dans mon dos.
Surprise d'une inspiration sec, je me retournais, mes yeux grands ouvert en direction de ce qui était...
Une ombre.
Pas l'ombre du guide...
Mais une ombre à l'allure d'un zombie. Les bras pendues en avant, la tête penché sur un coté, le dos recroquevillé, et la respiration lourde... La silhouette me disait que c'était un homme...
"Oh oh..." lâchais-je automatiquement avant de me mettre à courir à la vitesse de la lumière.
Ceci était une course-poursuite.
Cette ombre me courrait après tel un monstre.
Je traçais jusqu'aux portes en verre automatique en priant pour que celles-ci détestent vite mes mouvement pour s'ouvrir. Et par chance, c'est ce qu'elle fit.
Quand les portes s'ouvraient, je passais de l'autre coté. Et par instinct, je m'arrêtais et j'appuyais sur le bouton de la télécommande pour bloquer les portes derrière moi.
L'ombre qui me poursuivait n'a pas eu le temps de passer quand les portes se bloquaient.
J'avais peur qu'elle passait au travers, mais au lieu de ça elle disparue de manière fantomatique.
Le silence revenu...
Je restais sur mes garde, calmant ma respiration forte sur la peur.
...
"J-j'espère trouver vite mes perles pour partir d'ici..." dis-je avant de me retourner vers ce nouveau couloir.
Il y avait quelques différences par rapport au premier couloir. Déjà, les portes étaient toutes barricadés avec des planches de bois accrochés avec des clous. Enfin toute sauf la porte tout en fond. Coté gore, c'était pareil : Il y avait du sang sur les murs, le sol et même sur le plafond.
J'entendais les talons de mes chaussures claquer sur le sang poisseux et collant du sol.
Une fois devant la porte, je regardais une dernière fois ce couloir qui me donnait envie de vomir avec son odeur.
Je fixais ensuite la porte. Je voulus vérifier si elle était ouverte ou non. Bien sur, elle est fermée.
J'utilisais donc la clé dans la serrure.
Mais quand j'entendais le "clic", la clé se cassa soudainement en deux. Je pris un visage surpris.
"Oh non !"
J'avais un bout dans la main, et l'autre était resté dans la serrure. Je comprenais que elle ne m'était plus utile comme ça. Alors je jetais au sol ce qui me restais dans la main et j'ouvris la porte, passant de l'autre coté.
Je m'attendais à entrer dans une nouvelle chambre de patient, mais ce ne fut pas le cas. A la place, j'étais dans un nouveau couloir très étroit, à peine éclairé par une ampoule accrochée au plafond.
Je m'enfonçais à l'intérieur, marchant sur un carrelage de marbre brillant et touchant les murs noir avec mes mains. Je suivis le couloir qui tournait plusieurs fois à gauche.
Et quand j'arrivais bau fond, une lumière surgit sur un petit bureau collé au mur.
Et ce qu'il y avait sur ce bureau...
Me fit prendre de l'espoir dans mon être...
Car c'était une perle de couleur doré/topaze.
Ma perle de souvenir.
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