Chapitre 41 : Une nouvelle alliée
Et c'est sur ces paroles que Player-san disparu devant moi, sous cette manière aussi fantomatique que cette Luna. Cette ressemblance de disparition me fit penser que elle aussi, pouvait être un de ces "gardiens" dont elle a cité.
Mais gardien de quoi...? Et cette fille, aussi... Gardienne de quoi...?
"..."
Et me revoilà seule. Encore.
Pour retrouver encore deux perles de souvenirs en moins de trois heures, je me suis mis en marche après avoir poussé un gros soupir. Le seul son provenait de mes pas et comme d'un vent sifflant contre les murs. L'effet d'illusion qui faisait "bouger" les murs s'estompaient dû à l'obscurité. Plus je m'avançais dans cet espèce de couloir, plus il faisait noir. Mais il était hors de question d'hésiter. Je n'aimais pas l'obscurité, mais je n'avais pas le choix.
Au bout de petites secondes, me voilà à marcher dans l'inconnu. Le sifflement se fit remplacer par le bruit de ma respiration, qui fut de plus en plus forte dû au stress.
Mais fort heureusement, je ne restais pas dans l'obscurité bien longtemps. Ce couloir était long, et un pas était égal à de la lumière qui revenait petit à petit.
Et quand les formes distinguant mon environnement revenaient à mes yeux, je me rendis compte que ce n'était plus de béton à mes pieds, mais un plancher en bois foncé. Et les murs tout aussi bétonneuses étaient devenues en peinture de couleur marron. Aussi marron que la porte de ce monde.
Même le bruit de mes pas devenaient ainsi différents. Le plancher grinçaient sous mes pieds.
Mais mon attention était plutôt posé sur là où j'allais. Le couloir prit fin lorsque que j'entrais dans un petit espace, où je compris que j'étais dans un nouvel environnement.
On dirait... Que j'étais dans une maison.
Une maison délabrée, pour être plus précise. C'était une entrée simple avec des escaliers aux marches à moitié rongés par les termites, avec à coté une porte en bois fermée où un trou était en plein milieu. La lampe qui se trouvait à ma gauche était d'allure ancienne, mais surtout à terre.
Tout n'était que poussière et toiles d'araignées sur les angles des murs. Il n'y avait pas vraiment de source de lumière, il faisait très sombre.
Et le plus important, est qu'il y avait une entrée à ma gauche et une à ma droite, menant à d'autres pièces.
En examinant ce petit espace, il m'était facile de ne pas vouloir tenter de monter à l'étage. Il suffisait de voir l'état des marches pour savoir qu'elles allaient se briser sous mon poids.
La seconde option était cette porte à coté des escaliers. Mais elles ne me donnaient pas envie pour le moment.
"C'est peut-être qu'un placard à balais... Peut-être plus tard."
Il restait donc les entrées, ou plutôt le reste du rez-de-chaussée.
Mais un soudain bruit brisa le silence et me fit sursauter. Je me tournais vers ma gauche en écarquillant des yeux.
"Oh non..."
C'était un sorte de gémissement malsain... Qui me rappelait de ceux que j'avais entendu dans la première zone. Qui me rappelait réellement les esprits traqueurs et les âmes agressives.
Je ne tentais pas de voir si c'était vraiment un danger. Le bruit venait de la gauche, alors j'allais à droite.
J'entrais dans ce qui semblait être une salle à manger. Il faisait toujours aussi sombre, et les meubles fait de bois comme la table, les chaises ou les étagères étaient comme moisis dû à une certaine humidité odorante.
Il y avait une cuisine ouverte, plus loin dans la pièce. Mais la pièce était totalement en cul-de-sac.
Après avoir observé les lieux en m'avançant, j'entendais un nouveau gémissement. Prise de panique, je m'enfonçais dans la cuisine dans le but de me cacher derrière les plans de travail.
Il n'y avait que ça à faire...
C'est accroupi que j'attendais, cachée derrière le plan de travail. Je n'ai pas pu m'empêcher de guetter tandis que mon cœur battait à la chamade à cause de l'angoisse.
Je ne voulais pas périr maintenant... J'étais si proche du but.
Tout n'étais que silence.
Et soudain...
"Hé... Il y a quelqu'un...?"
Une soudaine voix apparu. Une voix clair, féminine et parfaitement humaine, inconnu à mes oreilles. Je redressais ma tête en écarquillant des yeux, et j'hésitais de sortir de ma cachette.
"Est-ce une autre âme en recherche...?" me demandais-je. "Ou c'est le pièce d'une âme agressive...?"
Il est vrai que pour des limbes, je n'avais pas croisé grand âmes en recherches... A part Ioann et Julia.
Je restais immobile où j'étais. Après plusieurs secondes de silence, la voix resurgit de manière plus proche :
"Je sais qu'il y a une âme vierge ici... Tu peux te montrer ? Je ne suis pas comme les autres âmes..."
-...
La voix était... Chaleureuse, voir douce. J'étais très méfiante mais... J'ai eu comme l'impression que la personne semblait sincère.
Je décidais de rester dans ma cachette, avant que l'inconnu ajouta :
"... Je comprend que tu te méfies. Mais si j'étais maléfique, je t'aurai déjà attrapée. Je sais que tu es dans la cuisine, de toute façon. Puis je me dis que tu n'as pas de temps à perdre... Tu recherches tes souvenirs pour reposer en paix, non ?"
Elle marquait un point. Rester cachée me faisait perdre de temps, et vue qu'elle semblait savoir où j'étais... Autant que je me montre.
C'est donc la boule au ventre que je me relevais sur mes jambes et que je sortais de ma cachette.
C'est tête droite que je contournais le plan de travail et m'avançait vers l'inconnu, que j'observais avec curiosité.
C'était... Une fille. Une fille de mon âge. Aux cheveux courts sombrement colorés et à la tenue quelque peu... rockeuse ? Ou asymétrique ?
En tout cas, la première chose que je voyais chez elle était le ton de ses yeux. Oh, elle avait les yeux gris... Mais elle n'avait pas la brillance. Ses yeux étaient vides.
"Salut. Bienvenue au monde des conséquences. N'ai pas peur, je te promet que je ne suis pas méchante."
La fille levait légèrement sa main pour me saluer, tandis qu'elle avait un très léger sourire au visage. Son regard ne me mettait pas à l'aise, mais je m'approchais quand même timidement.
"Je m'appelle Cornelia. Moi aussi, je suis une âme... Et je me suis suicidée, moi aussi."
Cornelia sur Kisekae
Cette Cornelia semblait sortir d'un autre livre.
Je ne savais pas pourquoi, mais l'apparence de ses yeux me perturbaient. C'était les mêmes que celles de Ioann quand il m'avait piégé... Et les mêmes que celles de Julia quand elle a pété les plombs.
En clair, les mêmes yeux que ceux des âmes agressives.
Je pouvais activer la vision de l'aura, mais qui allait déclencher la rage de l'âme si elle est rouge...
Ou je pouvais lui faire confiance... Quitte à me faire trahir au bout d'un moment si elle avait de mauvaise intentions.
Que dois-je faire...?
Utiliser la vision de l'aura ♥
Ne pas utiliser la vision de l'aura ♥
(Le choix aura une influence pour la suite... A vous de voter.)
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro