Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 31 : Une amie perdue

Une ordre de néon bleu m'entourait sous forme de micro-particules flottant dans les airs, dans ce vide d'un bleu si sombre qu'elle tournait au noir. Le sol n'étais pas un sol, c'était comme si je marchais dans du verre si fin qu'il était invisible.

J'étais très apaisée par ce qui semblait être le néant, mélangé avec la vision de l'aura. Car il suffit d'un regard pour voir mon corps entier en bleu, montrant mon âme pas encore corrompu par les limbes.

Contrairement à Ioann, et contrairement à Juna...

Ce changement d'atmosphère était si prenant... Je sentais même un très léger vent qui soufflait sur mes cheveux.

Et pourtant, ce néant n'était pas vide. Premièrement, en me retournant, je vis la porte qui m'a mené ici. Elle était visuellement fermée... Mais il n'y avait pas que ça. Il y avait enfin une de mes perles de souvenirs qui flottait de manière majestueuse autours des centaines de particules. Elle brillait de mille feux de sa couleur topaze.

Et avant que je prenne l'initiative de faire un pas en sa direction, une voix surgit entre ce silence apaisant. Une voix familière, mais très douce et calme :

"Alors tu as réussi à retrouver ta sixième perle, Mieko. Peu d'âmes arrivent aussi loin, tu sais. Surtout, peu de personnes réussissent à sortir de ma zone encore en bleu..."

Je levais mes yeux automatiquement, en recherche d'un quelconque plafond. J'étais très surprise par ce ton de voix venant de...

"MAÎTRE DU JEU ? Est-ce vous ?" demandais-je d'une petite voix aigue.

-Oui, c'est moi. Je sais, ma voix est bien plus calme que tout à l'heure. Mais que veux-tu, c'est mon monde qui me rend fou.

Je continuais de balayer du regard les alentours, au cas où que le MAÎTRE DU JEU décide de ce montrer. Pendant que je faisais mes regards inquiet tout autours de moi, le dit "patron" du monde de échappatoire continua son monologue en gardant ce timbre de voix :

"Je sais ce que tu te dis. Tu es ici dans l'antre de l'échappatoire. C'est ici que ce cache les perles infectés de mon monde. Et comme tu peux le voir, la tienne a reprit sa lueur. Félicitation."

-Attendez, vous voulez dire que l'épreuve de cette perle infectée était que je m'échappe de Juna...?

-C'est exact. Et tu lui a échappé de justesse.

Apprenant que ma sixième perle de souvenir était une perle infectée, ça me surprenait bien assez... Mais le plus était bel et bien que je devais m'échapper de la rage de Juna pour avoir accès à cette perle.

En faisant trois pas en direction de ma perle, je demandais d'un ton interloquée au MAÎTRE :

"Donc... Vous saviez qu'elle allait réagir comme ça ? Mais qu'est-ce qui lui ai arrivé ?!"

-Non, je ne savais pas. Le guide ne t'a pas dit que les perles infectées sont purement aléatoire ? Même après tant de siècles, je ne peux pas expliquer comment elles fonctionnent...

-S-si... M-mais... Enfin, je...

-...Et pour répondre à ta deuxième question, je ne peux pas vraiment savoir ce qui est arrivée à ton amie. Mais parfois, il arrive que la dixième perle de souvenir soit la perle de trop.

-C-comment ça...?

-Certaines âmes ne supportent pas ce dernier souvenir. Il enferme la véritable raison de leur suicide et des fois, la cause peut être insupportable auprès de leur propriétaire. Parfois, c'est bien cette folie qui les a poussé au suicide.

-...

Je me recroquevillais sur moi-même en montrant ma peur au visage. Le MAÎTRE DU JEU semblait si sérieux, que je ne pouvais pas le contredire. De plus, si ce qu'il disait était vrai, alors j'avais moi aussi une chance de sombrer dans la folie... Même avec mes dix perles retrouvées.

Les limbes n'aidaient vraiment pas les âmes...

"Enfin bref !" Affirma plus gaiement le MAÎTRE en forçant légèrement sur sa voix. "Qu'attends-tu pour prendre ta perle ? Tu devrais te dépêcher, l'heure tourne, aussi ici."

-Ok...

C'est bien hésitante que je finis par m'approcher d'avantage de ma perle qui ne cessait de flotter. Et sans traîner, j'approchais ma main vers mon souvenir enfermé avant de la toucher par la paume de ma main.

Un flash m'aveugla, et m'emmena dans le souvenir.

Le blanc pur se dissipait pour montrait un paysage en vue du ciel. Ce n'était pas un souvenir interactif comme le précédent... Je n'étais que la spectatrice.

Une rue de ville se présentait, avec un soleil matinal qui illuminait le tout. Dans cette rue, se trouvait une jeune fille qui marchait sur le trottoir. Elle semblait complètement perdue, avec son téléphone à la main.

Cette fille... Désorientée de tout les cotés...

C'était moi.

Bah oui, vue que c'est MON souvenir... Je finissais par me reconnaître au premier coup d'œil.

Habillée du même uniforme que je portais en tant que suicidée et la couleur de mes yeux à mes iris, j'étais complètement paumée. J'entendais même mes jurons :

"Allez... Ne me quitte pas ! Je vais être en retard pour mon premier jour !"

Facile à comprendre que je parlais à mon téléphone portable, qui était éteint.

"Oh non non non... Je ne peux pas être en retard..." marmonnais-je de manière paniquée en posant mes mains sur ma tête.

C'est alors qu'un peu plus loin, une seconde personne sortit de la porte d'un immeuble. De dos, cette fille marchait en direction opposé où j'étais. Et il semblerait que je l'aperçu.

La "moi" releva sa tête en prenant une inspiration, et finit par interpeller la seconde adolescente en courant à sa direction :

"E-excuses-moi !"

La "moi" s'arrêta en gardant une petite distance alors que la fille stoppa sa marche.

"E-est-ce que tu es de Meimongakkō Academy ?" demandais-je.

La fille commença à se retourner en ma direction alors que je baissais mes bras avant de regarder le sol de manière gêné.

"C-c'est mon premier jour et je me suis perdue... Et mon téléphone m'a lâché..." ajoutait ma version dans le souvenir.

Et en me concentrant, je vis la fille me regarder de haut en bas avant de poser sa main sur sa hanche et de lever son autre main, souriant d'un air malicieux pour finalement répondre :

"Ah, désolée ! Je ne suis pas de cette école ! Ça doit ce voir, car on a pas du tout le même uniforme !"

-A-ah... D-désolée...

Voilà que je me recroquevillais sur moi-même, avec un embarras de niveau 20. Chose qui faisait rire la fille en question.

"Ha ha, ne t'inquiète pas !" Rigola-t-elle. "Ecoute, ce lycée est à vingt minutes à pied du mien. Je commence qu'à neuf heures... Tu veux qu'on fasse la route ensemble...?"

-Ça ne te dérange pas...?

-Bien sûr que non ! C'est sur mon chemin, je te dis !

Le sourire de cette fille illuminait le souvenir presque autant que la lumière du soleil et du ciel. Et une aura chaude et bienveillante dégageait d'elle... Je le ressentais en tant que spectatrice du souvenir.

Et dans le souvenir, je me mis moi-même à sourire de façon soulagée avant de tirer ma révérence en me penchant. Je prononçant à la suite d'une petite voix aigue :

"Oh, merci beaucoup !"

Puis, après que la moi se redressait, elle ajouta dans sa lancée timide :

"J-je m'appelle Mieko... Et toi ?"

-Oh, moi...?

-...

Souvenir de Mieko et Juna sur Kisekae

-Je m'appelle Juna ! Ravie de te rencontrer !

...

Un flash coupait la scène, faisant ensuite place à plusieurs scénettes.

Dans chaque scénette, cette fille et moi marchions ensemble. Chaque matin où elle m'attendait devant chez elle et qu'on se séparait devant mon lycée, et chaque soir où elle m'attendait devant mon école jusqu'à se séparer devant son immeuble. Qu'il fasse beau, ou qu'il pleut... 

En deux mois, une amitié s'est forgé par de simples trajets.

Jusqu'au dernier jour d'école avant les vacances d'été, où elle n'était pas présente le soir quand je suis sortie du lycée. Je suis rentré seule pour la première fois...

Et d'un dernier flash, montrant une nouvelle scène, elle clos le souvenir.

Cette même rue où je marchais seule sur le trottoir, habillée d'une petite tenue d'été.

Je m'arrêtais devant son immeuble,

je sonnais à l'interphone à proximité de la porte,

une femme me répond et demanda ce que je voulais,

je demandais si mon amie était là car je n'avais pas eu de nouvelle depuis plus d'un mois,

la femme sanglote,

et m'annonça que sa fille...

s'était suicidée il y a quelques semaines.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro