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Chapitre 1 : Nuit de Pluie


La mort.

  La mort est l'état irréversible d'un organe biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux de l'organisme considéré. Dans certaines religions et coutumes, la mort entraîne l'âme de quitter son corps physique, qui rejoint soi-disant un monde différent que le Terrestre...

Et je l'ai vécue...

Voici mon histoire.


...

L'humidité.

Voici la première chose qui était dérangeante, en contact de la surface... De l'eau.

Des gouttes d'eau qui tapaient au son dès qu'elles atterrissaient, éclatant sur le sol... Et sur ma peau.

Le bruit qui parcourait mes oreilles était plusieurs gouttes, qui tombaient à la suite.

Je me réveillais donc...

Mes paupières étaient très lourdes quand elles s'ouvrent. La vision flou donnait des couleurs terne et grise.

J'entendais alors ma propre respiration, forte mais difficile et brouillée avec la pluie de cordes.

Je clignais plusieurs fois des yeux, en réalisant que j'étais allongée sur le ventre en sentant mon abdomen bloqué, mes bras étalés et la partie droite de mon visage sur ce qui semblait être des dalles en pierre.

Ma vue s'éclaircit doucement au fil des seconde. Avec les dalles grise, je voyais la pluie tomber. Je réalisais que tout mon corps était non seulement sur de l'eau, mais aussi que j'étais trempée.

Je bougeais mes deux premiers membres, posant mes mains sur le sol, et appuyant sur mes bras pour me relever difficilement.

Et dans la secousse, je commençais alors à tousser, crachant même de l'eau. Comme si j'avais bu la tasse...

C'était très désagréable, et j'avais l'impression que mes poumons étaient remplis de ce liquide vaseux que je vomissais à quatre pattes, tête penchant en avant.

"Arg... Erg..."

Je ne pu respirer normalement qu'une fois avoir au moins recracher un gros litre, de quoi remplir une bouteille. J'inspirais et j'expirais fortement en fermant les yeux.

"Mon dieu..."

Je finis par me relever après quelques secondes, sentant mes vêtements être lourd à cause de l'eau imbibé.

Je passais ma main dans mes cheveux trempés une fois debout, levant doucement la tête et regardant les alentours.

Accompagné de la pluie, il semblerait que j'étais sur des dalles qui flottaient sur l'eau, faisant un chemin. Tout l'horizon était de l'eau avec du brouillard, sous un ciel nuageux et gris. Je ne pouvais pas voir plus loin. Et l'odeur vaseuse parcourait mes narines. Ce n'était pas désagréable, mais pas agréable non plus. C'était une simple odeur d'eau de lac, ou de fontaine...

"Où... suis-je...?" demandais-je d'un air purement vague.

Cependant, le court chemin de dalle longeait devant moi. Et au bout, il semblait avoir quelque chose d'immobile.

Ne voyant pas d'autre chemins ou de solutions, je décide de m'avancer doucement. Mes pieds nageaient dans mes chaussures rempli d'eau...

J'arrivais devant ce qui ressemblait un autel Japonais en bois de couleur rouge qui faisait ma taille, devant deux grand piédestal en pierre sur chaque coté.

En levant une fois de plus ma tête, je sentais des gouttes tomber sur mon visage. Il pleuvait des cordes, comme on dit.

Mais soudain, je réalisais quelque chose d'étrange, qui me fit automatiquement prendre un air surprise en regardant devant moi.

Une sensation... de vide. L'inconnu de ces lieux me fit rappeler un autre inconnu. Une sensation de vide dans mon ventre, mais dans mon esprit...

L'inconnu de soi.

Ou le vide qu'aucun homme n'a normalement.

L'inconnu... De mon être.

En plus de ne pas savoir ce que je faisais ici, je n'arrivais pas à me rappeler de mon prénom. Ni même de qui j'étais. Je posais mes mains sur ma tête en baissant délicatement mon regard sur l'autel traditionnel, à marmonner d'une fine voix :

"Qui... Qui suis-je...?"

Ce vide m'encombrait. Je ne connaissais pas mon nom, ma nationalité, ni même mon âge.

C'était l'amnésie totale.

Une peur encerclait mes pensés. La peur de cet inconnu qui me plonge dans mes pensés fines.

Je regardais fermement cet autel. C'est alors que je remarquais une sorte de gravure dessus, écrit en Japonais de haut en bas. Je posais un pas en avant pour y être plus près, avant de lire difficilement :

"Cœur... abandonné, esprit errant. Que tu sois retrouvé, dans... dans ces lieux de la pluie chantant. Toi qui est...qui est ici, qui a quitté le vie... L'autre-monde t'attend et... ne sois pas patient."

Je redressais mon dos que j'avais penché, me demandant sans attendre de répondre :

"Qu'est-ce que ça veux dire...?"

A peine je fermais doucement ma bouche après avoir posé cette question qu'une soudaine petite boule de lumière apparut entre l'autel et moi, au niveau de mon ventre.

Je reculais soudainement, surprise sur le coup.

"Aaah !"

Mon petit cri fit un étrange écho soudain à travers ce lieux pluvieux. On aurait dit que j'étais finalement dans une immense salle.

Mes yeux ne quittaient néanmoins pas cette boule de lumière, qui était blanche. Elle dégageait une forte chaleur. Et étrangement, je me sentais attirée... Attirée par la lumière, comme un insecte...

Je ne pouvais pas m'empêcher de lever ma main gauche, et de l'approcher de cette boule. Je ne pensais à rien, même pas à l'idée de me faire brûler ou de me faire électrocuter...

Mes doigts toucha cette lueur chaude... Je sentis cette chaleur parcourir mon corps, avant que la boule fasse un gros flash qui finit pas m'aveugler.

Et ensuite...

Plus rien.

Jusqu'au prochain réveil...

Un réveil beaucoup plus doux. Je sentais malgré tout quelque chose de froid sous mon poids, mais il semblerait que c'était sec...

J'ouvris les yeux, remarquant un changement d'atmosphère et de couleur. J'étais... Dans un couloir, d'où le sol et les murs étaient fait de marbres noirs brillant...

Je me levais, en réalisant que j'étais toute sec. Mes vêtements étaient plus léger, et mes cheveux très doux. Je me sentis mieux à ne plus sentir cet eau dans mes chaussures.

Les mains jointes, je regardais autours de moi, remarquant que j'étais dans un fond de couloir large. Tout n'était que silence...

"Qu'est-ce qui s'est passé...?" demandais-je.

Je décidais donc de marcher droit devant moi, exactement comme dans le lieu précédent.

Et aussitôt je tombais sur un cul-de-sac.

Mais dans ce cul-d-sac, mise à part qu'il y avait un arrière bruit de pluie lointain provenant d'un inconnu...

Il y avait une grande porte en bois foncé...

Et juste à gauche, on aurait dit qu'il y avait quelqu'un. Je m'en approchais d'avantage, en voyant que c'était... Une ombre noir et légèrement brumeuse.

J'avais l'impression que la silhouette me fixait, alors qu'elle n'avait même pas de visage. Elle était là, devant, immobile.

Alors, en m'arrêtant devant la masse dérangeante, je plaçais mes mains jointes contre mon cœur avant de demander d'une voix timide et hésitante :

"Excusez-moi... Je suis perdue et je ne sais pas où je suis... Vous pouvez m'aider, s'il vous plait...?"

L'ombre commença à bouger ses bras, ce qui me fit légèrement peur. Elle les croisa à peine, qu'il y a eu une subite réponse sombre d'une voix très brouillée, comme si la voix était enrouée :

"Ah ! Voilà donc la nouvelle âme. Bienvenue dans le couloir !"

C'est au dernier moment que je me rendis compte que la voix de l'ombre ressemblait beaucoup à la mienne... Ainsi que la forme...

Je ne m'étais pas encore vue dans un miroir, mais en vue des vêtements, de la taille et de la coiffure, on aurait dit que l'ombre avait prit ma propre apparence.

"Le couloir...? Qui... Qui êtes-vous...? Et savez-vous ce que je fais ici...?" demandais-je avant de regarder les coins des murs de l'impasse.

L'ombre brumeuse commença alors à se dandiner de gauche à droite, avant de décroiser ses bras pour les bouger de manière lente et presque hypnotisant.

Elle répondit à la suite d'un ton légèrement plus fort :

"Qui je suis ? Qui je suis ? Je suis TOI, jeune demoiselle ! Tu as vue comment je te ressemble ? En fait, non. Je ne suis pas toi, évidemment... Alors, pour faire simple, je suis le guide de ces lieux..."

Je levais mes sourcils, étonnée d'entendre ses mots de ce ton à la voix forte et vague. C'était presque malaisément à l'entendre, que j'en frissonnais légèrement alors que je n'avais pas du tout froid.

"Le guide de ces lieux ?"

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