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|| 06 ||

Grande Allée , Capitole , Rocheuses , Panem

Sans aucune difficulté , je monte sur le char . Néanmoins je peine à descendre ma, à moins que je veuille exposer mes sous-vêtements à la vue de tous . Irwin baisse les yeux en direction de mon bas-ventre , mais je lui flanque une gifle qu'il n'oubliera pas de sitôt . Il relève les yeux et me lance un regard méprisant .

Comme l'a dit Blanc-Dutrouille , le fait que la tenue me plaise , à moi et à moi seule , me suffit amplement . Alors , je prépare mon plus beau sourire tandis que le char s'ébranle en direction de l'autre bout de la grande allée , où nous attend notre cher président Snow. Je ne réussis pas à l'apercevoir d'ici, malgré tout mes efforts.

- Qu'est-ce que tu cherches ? fait Irwin d'une voix moqueuse.

-Un couteau, pour que tu la fermes, rétorquais-je en le fusillant du regard.

Il se rengorge et tourne la tête en avant, vers la sortie qui s'approche de plus en plus. Voilà que le district Six est entouré d'une éblouissante lumière, ce qui signifie qu'ils sont sortis, à leur tour.

Je surprends Irwin à me lancer un regard en coin, un regard plutôt effrayé. Je crois qu'il vient de comprendre que je ne lui ferai pas de quartier dans cet arène. Que, dès que l'occasion se présentera, je n'hésiterai pas à mettre fin à ses jours. Et je ne lui apporterai aucune aide, même si sa vie en dépend.

Je lui adresse un sourire confiant, quand une lumière éblouissante se reflète dans mes yeux, dans mes cheveux, sur ma et les paillettes de mes souliers. J'adresse un grand sourire à la foule, je les salue, même si, honnêtement, ils ne font pas attention à moi. J'essaie de repérer quelqu'un dans la foule qui m'inspire confiance, pour augmenter mon sourire, qui d'après moi est tout sauf naturel.

Sauf que je n'en trouve pas. Aucun des ces stupides habitants du Capitole n'est digne de ma confiance. Alors, j'en prends un au hasard et remplace son visage par celui de Blanc-Dutrouille. Je l'apprécie, j'espère qu'il en va de même pour lui, surtout qu'il est loin d'être laid.

Ses cheveux noirs coupés court, ses yeux verts, ses tâches de rousseur font se dresser sur mon visage un sourire émerveillé. Voilà que j'ai l'air plus sincère, cela me plaît plus. Apparemment, cela plaît également aux Capitoliens, car j'entends quelques-uns crier mon d'un air enjoué qui me fait chaud au cœur.

« Merci à toi, Blanc-Dutrouille, » marmonnais-je en mon for intérieur.

Je lève le poing en l'air, ce qui provoque quelques cris de la part de la foule. Le char d'avancer, pendant que je salue, voilà qu'ils sont maintenant tous sortis. Maintenant, les cris de mon nom se sont évaporés. Je distingue nettement les tributs appréciés ; Tamarah, ma potentielle alliée, Lara Mona, Jane Hutcher et Julie Larreste. Cela m'étonne, car, habituellement, les tributs des districts Huit et Dix dont font partie Julie et Tamarah sont invisibles.

J'arrête immédiatement de saluer la foule quand je me rends compte que, moi aussi, je suis devenue invisible, mais je continue quand même de rêver sur le visage de Blanc-Dutrouille. Après tout, c'est comme si je n'existais pas, alors je peux bien faire ce que je veux, personne n'en tiendra compte. Je suis interrompue par la secousse que lâche le char lorsqu'il s'arrête.

Irwin lâche un petit ricanement, devant la surprise visible sur mon visage, mais je n'en tiens pas compte. Je lève les yeux vers le balcon présidentiel, pour découvrir le président Snow, un homme qui doit avoir le trentaine et qui gouverne ce si beau pays qu'est Panem. Il a d'épaisses lèvres, de grands yeux cernés. D'ici, je ne parviens pas à voir leur couleur, mais ses cernes sont si surlignées qu'elles sont remarquables à quelques dizaines de mètres.

Tous les chars jusqu'au douzième sont maintenant arrêtés, en-dessous du président Snow qui nous domine, et pas seulement nous, tributs des Jeux de la Faim. Tous les habitants de Panem autant qu'ils sont, tous sont autant dominés que nous, tous pourraient partir pour les Hunger Games dès que le président claque des doigts.

Il commence son traditionnel discours :

- Bienvenue, bienvenue. Tributs, je vous souhaite la bienvenue ! Nous saluons votre courage, et votre sacrifice ! Nous vous souhaitons de joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable !

Un tonnerre d'applaudissements retentit alors, de toutes parts, à part de celle des tributs, bien sûr. Pendant un quart de seconde, le président Snow croise mon regard. J'essaie de l'attirer en lui lançant un regard noir. Une fois son attention fixée sur moi, je me passe le pouce sur la gorge, de manière à lui faire comprendre qu'il n'en a plus pour longtemps.

Il réprime un gloussement, et Tamarah, ayant surpris notre conversation silencieuse, m'observe désormais en souriant d'un air effronté. Je lui rends son sourire, de manière tellement discrète que seul le président semble s'en rendre compte. Enfin, les chevaux reprennent leur chemin vers la salle d'où nous sommes tous partis, sous les applaudissements on ne peut plus nourris de la foule.

Une fois les chevaux stoppés et les chars rangés, je descends avec précipitation du char, cherchant mon styliste du regard, ainsi que les mentors du Neuf. Je les aperçois dans un coin de la pièce, les bras croisés, des expressions radicalement différentes sur le visage. Elsa a l'air contrariée, Samuel également. Seul Blanc-Dutrouille m'observe avec un air fier sur le visage.

Je me précipite vers eux, les bras grand ouverts, ne prenant plus gare à ceux qui voient mes sous-vêtements tellement ma robe est courte. J'entends quelques sifflements qui confirment ma pensée, que les autres tributs me voient comme cela. Je tourne la tête, celui qui dirige les sifflements n'est autre que le compagnon de district de Clara, Lucas Smole.

Je lui lance un regard noir puis me retourne en tendant les bras devant moi. Samuel sourit, je crois qu'il croit que je veux l'étreindre, lui, mais non. A la place, je me jette dans les bras de Blanc-Dutrouille. J'entends un Samuel déglutir, déçu, tandis que Blanc-Dutrouille me rend mon étreinte. Je lui murmure un faible merci.

- Tu as été parfaite, me murmure-t-il.

- Merci, Blanc-Dutrouille, je ris avec une pointe de malice dans la voix.

Enfin, je le lâche, tandis qu'il proteste :

- Et, au fait, je ne m'appelle pas Blanc-Dutrouille.

- Alors, quel est ton nom, preux chevalier ?

Je jette un regard du côté de Samuel, il semble de plus en plus irrité.

- Hermès, dit-il simplement.

Je lui souris. Il me sourit. Samuel et Elsa grognent. Mon mentor tousse pour attirer mon attention, et je tourne la tête vers lui, agacée, en m'écriant :

- Qu'est-ce que t'as, enfin ?

- Hermès n'est pas le seul à mériter de la reconnaissance.

- Oui, excuse-moi. Je remercierais Cornélius, Sirius et Wanheda quand je les verrai.

- Ils ne sont pas les seuls, enfin !

- Ah ouais ? Et dis-moi ce que t'as fait, qu'on rigole un peu.

Il soupire, lève les yeux au ciel, et donne l'ordre qu'on rentre dans nos appartements. Seulement, je n'en ai aucune envie. Je pense que je vais aller voir Tamarah, nous avons semblé sur la même longueur d'onde lors de la parade. Si je peux l'intégrer à notre alliance, ce serait le mieux. Du côté de Camille, j'abandonne, car je l'ai vue parler à Aëlys Spencer, et c'est une carrière, donc pas question.

Elsa, Irwin et Samuel s'en vont vers les appartements. Dans mon dos, le silence s'est fait. Je tourne la tête vers les autres tributs et les défie du regard, jusqu'à ce qu'ils cessent de m'observer. Seule Jane Hutcher, la fille du Quatre, continue de me regarder d'un air triste et mélancolique. Je sais pourquoi. Elle et son compagnon Tom Donnars sont amoureux. Elle sait que l'un d'eux va forcément mourir.

Je lui adresse un regard triste, sans aucun sourire apparent, et elle me répond d'un signe de tête respectueux avant de détourner le regard. Quant à moi, je cherche Tamarah. Je la découvre non loin, en train de caresser les chevaux du Dix. C'est vrai que le district Dix est celui du bétail, elle doit donc se sentir proche de ces gentilles créatures.

Je redescends ma robe sous le regard déçu de Lucas et me dirige vers elle, le dos droit, la démarche assurée. Nos regards se croisent, elle la fille du Dix sourit. Elle est vraiment très belle. Elle a de longs cheveux noirs et de jolis yeux noisette. Sa robe est de couleur verte, quelques bandes de pelage de zèbre ont été cousues dessus. Un anneau réunit le haut et le bas de sa robe, laissant voir son dos, bien qu'il soit couvert par ses cheveux.

- Alors, ça y est, t'as fini de me mater ? sourit-elle, coupant court à ma rêverie.

- Bonjour à toi aussi.

- J'ai bien aimé ton petit signe à Snow.

- C'était maison.

- Et espéré.

- Oui. Alors, qu'est-ce que t'as fait pour être autant appréciée ?

- J'ai craché sur l'hôtesse à la Moisson. Et, comme personne, même les Capitoliens, ne l'aiment, c'était plutôt cool.

- J'imagine, dis-je en riant. Mais ils ne l'ont pas passé à la rediffusion.

- Je sais. Et, tant qu'on y est, car je sais très que tu n'es pas là pour discuter, une alliance, ça te dit ?

- Ca dépend. Si ça ne te dérange pas que Clara, du Cinq, soit également avec nous.

- Non, pas de problème. Elle a quatorze ans, c'est ça ?

- Oui.

- Tant pis, grimace-t-elle.

C'est vrai que Tamarah fait partie des plus âgés des tributs, en ayant dix-huit ans. Moi, j'en ai quinze. Et Clara quatorze. Au moins, je ne suis pas celle qui a le moins de chances de parmi nous. Et, puisque Tamarah doit avoir pas mal de sponsors, je pourrais en bénéficier, étant dans son alliance. Je dois penser ce qu'il faut pour pouvoir rester en vie.

Pendant l'heure qui, nous rejoignons Clara qui accueille Tamarah avec un grand sourire, bien qu'elle fut un peu froide au début, et Tamarah nous explique ce qu'elle faisait dans le Dix. Elle a une passion particulière pour raconter toute sa vie dans les détails, à moins qu'elle ne le fasse juste pour se foutre de nous.

Ainsi, nous apprenons que, jusqu'à ce qu'elle soit sélectionnée, elle vivait avec sa mère et sa soeur, pour laquelle elle ne ressent aucune affection, et qu'elle élève toute seule son troupeau de cochons. C'est sa fierté, et elle nous fait bien comprendre que sa famille n'aura aucun droit sur son travail une fois qu'elle sera morte - si elle meurt, bien entendu.

Clara et moi sommes d'accord sur le fait que Tamarah est l'une des tributs qui a le plus de chances de l'emporter. 

Après nous avoir raconté tout cela, Tamarah nous dit qu'elle doit y aller, et Clara et moi restons seules dans la salle des chars. Nous cherchons un endroit où nous pourrions aller, pour ne pas s'ennuyer, aujourd'hui, seules dans nos chambres. Alors, nous demandons la permission de nous rendre en ville, permission qui nous est accordée avec réticence par son mentor, Luke. 

Alors, toutes deux souriantes, nous visitons le Capitole pendant toute une journée.

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