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Partie I - Chapitre 5 : Reflet et confidence

La nuit est tombée, amenant son ciel noir et son insécurité plus présente que jamais. Après tout, en ces temps sombres, il ne fait pas bon de traîner seul dans les couloirs. Un accident est si vite arrivé. Mais Lily Evans, pour une fois, a décidé de passer outre sa nature sage. La curiosité est un vilain défaut, c'est bien connu, toutefois, il vaut mieux cela que vivre dans l'ignorance. C'est ce qu'elle se dit pour se donner bonne conscience puisqu'elle même sait qu'elle ne devrait pas être là, dans cette salle de classe vide du troisième étage en plein milieu de la nuit.

Tourmentée par l'enveloppe et l'étrange paquet, la préfète n'a pas réussi à fermer l'œil et a donc décidé de résoudre une bonne fois pour toute ce mystère qui la perturbe tant.

 À pas de loup, elle s'est faufilée hors du dortoir, priant intérieurement pour ne pas tomber sur Rusard ou un professeur. Tellement de stress, de discrétion à avoir, l'adolescente se demande comment diable les maraudeurs parviennent-ils à manigancer leurs mauvais coups sans se faire attraper hors couvre-feu.

Non, ce n'est pas le moment de penser à ces crétins, finissons-en, pense-t-elle en déballant avec précaution le paquet. Lentement, une forme ovale fait son apparition, la faible lueur de sa baguette posée sur le sol, illumine à peine le mètre carré sur lequel elle est assise. Aussi, il lui faut vraiment plisser les yeux pour reconnaître l'objet qu'elle tient entre ses mains. Un éclat scintillant lui renvoyant son reflet parvient à lui définitivement faire comprendre qu'il s'agit d'un miroir. Maintenant, il faut tenter de deviner la raison de son envoi. Pour Lily, cela devient évident au fur et à mesure qu'elle l'observe.

C'est donc ça ce fameux outil dont parle l'auteur du message ? Un pauvre miroir poussiéreux, avec des gravures bizarres et incompréhensibles notées sur le rebord.

— Pathétique, murmure la préfète entre ses dents.

Cette fois-ci, il n'y a plus de doutes, c'est bel et bien un élève qui se moque d'elle. Elle qui avait cru que c'était un appel à l'aide, quelque chose d'important... Elle peut vraiment se montrer naïve parfois. Énervée contre la personne et elle-même à la fois, la rouquine se relève, prend ses affaires et s'en va avec une légère pointe de déception malgré tout. Elle avait espéré se plonger dans une aventure pleine d'action, ainsi cela lui ferait une histoire palpitante à raconter à ses petits-enfants.

Concentrée sur ses réflexions, la jeune fille ne prête pas attention aux portraits qui se plaignent de la luminosité qu'elle entraîne sur son passage. Il y a même une jeune femme vêtue de robe qui lui dit :

— Ça ne vous dérangerait pas d'éteindre ce maudit éclairage que vous avez là, petite impertinente ?!

Mais Lily n'écoute pas, absorbée par cette énigme qui ne rime à rien. Ses jambes la mènent inconsciemment vers un couloir totalement désert. Enfin presque. Des reniflements brisent l'ambiance calme du château.
Intriguée, la préfète s'approche lentement de la source du bruit.

Une jeune garçon, légèrement enrobé, vêtu d'un pyjama rayé, sanglote doucement, la tête entre ses genoux. Le cœur serré à l'image d'une scène si triste, l'adolescente pose une main sur l'épaule de l'élève. Lorsque celui-ci relève la tête, la respiration de la rouquine s'arrête. Des cheveux blonds, des joues rondes, les yeux rouges, c'est Peter. Peter Pettigrew. Un des membres des maraudeurs. Pourquoi un garçon aussi joyeux, aussi blagueur est-il autant déprimé ? Qu'a-t-il pu bien se passer ?

Masquant sa surprise et mettant son aversion de côté pour l'ami de Potter, elle s'assied près de lui en lui adressant un faible sourire.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? demande d'une voix affectueuse la gryffondor. Tu peux m'en parler si tu veux, je ne dirais rien à personne.

Le maraudeur baisse les yeux, rentre ses épaules, hésitant sans doute à libérer sa parole à celle qui le réprimandait lui et ses amis pendant toute sa scolarité.

— Tu... Tu ne vas pas me gronder ? lui demande-t-il timidement, le regard larmoyant.

— Ce serait hypocrite de ma part, rit la jeune Evans en repoussant une mèche de ses cheveux. Alors tu veux bien me raconter pourquoi tu es triste ?

Son interlocuteur finit par hocher la tête, sentant sûrement qu'il peut faire confiance à la jeune fille malgré son tempérament de feu. Et puis, c'est toujours plus facile se confier dans l'obscurité.

— Mon père est... Il... Il est tombé malade, avoue-t-il difficilement. On ne sait pas ce qu'il a, apparemment ça fait déjà une semaine qu'il est à Saint-Mangouste.

— Oh, lâche la préfète, ne s'attendant pas à cela.

Automatiquement elle passe un bras autour des épaules de ce garçon à la fois si connu et si discret. Même si elle n'a pas d'affinités avec lui, il est hors de question qu'elle le laisse tomber alors qu'il se trouve dans un état pareil. Aider les autres est une valeur fondamentale pour elle, voire la plus importante de toutes. Quel que soit la personne, elle sait qu'elle ne se pardonnerait jamais si elle fuyait en cas de besoin.

— Maman ne veut rien me dire, mais je sais ce que ça signifie. Ça va s'empirer, je le sais, murmure-t-il, elle me prend pour un idiot, mais même quelqu'un comme moi sait reconnaître les signes.

— Ne dis pas ça Peter, tu n'es pas bête. Tu manques simplement un peu de confiance en toi. Quant à ta mère, elle a peut-être raison, ne soit pas si pessimiste, tu pourrais être surpris.

— Et... Et si... Et si il meurt ? Ça fait des jours que j'y pense et j'essaie de tenir le coup, mais... Mais aujourd'hui j'y arrive plus. J'y arrive plus, dit-il avant d'éclater en sanglots. Je... Je ne veux pas qu'il parte. Je... J'aurais même pas eu le temps de le rendre fier.

Peinée par le chagrin du garçon, elle l'étreint gentiment, lui donnant des petites tapes amicales sur le dos. Personne ne devrait avoir à vivre ça. Personne ne devrait à s'inquiéter pour un de ses parents. Personne ne devrait souffrir de maladies ou souffrir tout court. La vie est si cruelle parfois.

Soudain, un miaulement les fit sursauter. Quelques mètres à leur droite, l'ombre reconnaissable de Miss Teigne se dessine sur le mur d'en face. Les deux gryffondors se jettent un regard paniqué, se levant en synchronisation, prêts à courir pour leurs vies.

— Je connais un raccourci, chuchote Peter en lui prenant le bras. Suis-moi.

Dix minutes après, les deux cinquièmes années se retrouvent devant le portrait de la Grosse Dame, non sans avoir traversés des obstacles. À un moment, durant leur course, le maraudeur s'est prit un mur tandis qu'elle, a lâché sans faire exprès le miroir qui par chance, ne s'est pas brisé. Heureusement, elle a pu cacher à temps l'enveloppe contenant la mystérieuse lettre. Cependant, l'air curieux du sorcier ne lui a pas échappé.

Une fois de retour dans la salle commune, le maraudeur se tourne une dernière fois vers la rousse, une lueur de reconnaissance dans ses yeux. Le mal-être est toujours présent en lui, cependant il semble plus apaisé, plus serein.

— Merci pour tout Lily. Je... Je ne dirais rien à propos de... Tu sais. Bonne nuit, ajoute-t-il maladroitement, étant redevenu la personne timide qu'il est d'habitude.

— Bonne nuit Peter, lui répond la préfète avant de remonter dans son dortoir le plus discrètement possible.

Les bras lourds, l'esprit plus embrouillé qu'autre chose, des ronflements de dragon parviennent à ses oreilles, la soulageant et lui faisant presque lâcher un soupir. Au moins, ses camarades de dortoir ne lui poseront pas de questions le lendemain.

***

Le réveil est particulièrement difficile pour Lily. Pour une fois, ce sont les autres qui doivent s'occuper de son cas et non l'inverse.

— Allez mademoiselle l'autorité, réveille-toi, Mary est dans la douche, elle ne va pas tarder à sortir, annonce la voix de Marlène McKinnon.

— Veux pas... Encore cinq minutes, supplie-t-elle, les yeux fermées.

Soigneusement protégée par la douce bulle de chaleur que sont ses couvertures, la préfète profite du mieux qu'elle peut de ce confort éphémère. Une partie d'elle lui crie de se lever, que bientôt l'heure du déjeuner sera écoulée, mais une autre lui supplie de rester encore un peu, que ce n'est pas si grave que ça, mieux vaut être bien reposée. Rien n'est plus important que le confort.

— Lily, je ne plaisante pas. Mary est entrain de sortir. Tu penses vraiment qu'elle va aller en cours sans toi ?

Un grognement s'échappe de la bouche de l'endormie. Au pire tant pis, il y a une première à tout. Comprenant que sa camarade ne risque pas de se réveiller, Marlène soupire et s'en va d'un pas traînant. On ne peut pas être plus têtu que Lily Evans.

Sur le point de se laisser émerger par le sommeil de plomb qui ne fait que de la séduire depuis vingt minutes, des pas bruyants s'approchent de plus en plus.

— Il est hors de question que tu m'abandonnes en cette journée de cours ! Réveille-toi ou sinon je te jure que je trouve un moyen de ramener James et compagnie !

Une seconde après, la rouquine est sur ses deux pieds, complètement stressée et effrayée. Pour autant, elle ne sait pas ce qui lui fait plus peur ; arriver en retard ou  voir les maraudeurs au complet alors qu'elle est en pyjama. 

— Tu n'avais qu'à pas te coucher tard, la sermonne la blonde en l'attendant patiemment. Va te doucher, je prépare ton sac.

— Merci Mary, tu es un ange.

— Je sais, tu ne m'apprends rien de nouveau.

Un gloussement franchit les lèvres de la rouquine. Se douchant en presque trois minutes, temps record pour elle, elle s'empresse d'enfiler son uniforme à toute vitesse et d'attacher ses cheveux en un chignon maladroit, n'ayant pas le temps de se coiffer correctement.

— Allez, on y va ! Si on se dépêche, il nous restera dix minutes pour manger, précise son amie, déterminer à se nourrir correctement avant d'entamer une lourde journée de cours.

— Oui maman.

— T'es bête.

Quelques instants après, à peine s'installent elles à une table qu'une désagréable voix surgit derrière elles.

— C'est quoi sur ta tête Evans ? Un nid d'oiseau ?

— Bonjour à toi aussi le hérisson, vu ta coiffure habituelle, je ne parlerais pas, réplique froidement la concernée en croquant dans sa tartine.

— Tu fais dans la politesse maintenant ? s'étonne James Potter en haussant un sourcil. Ne me dis pas que c'est Servilus qui t'a apprit ça.

L'utilisation de ce sobriquet péjoratif envers son meilleur ami consolide la rancune déjà élevée qu'elle porte envers son camarade. De nature peu chaleureuse le matin, son humeur chute encore plus, tel un immeuble durant un séisme.

Attrapant son verre de jus de citrouille, elle balance sans gêne le contenu sur son ennemi qui ne réagit pas, bouche-bé, les cheveux dégoulinant de substance orange.

— Referme la bouche Potter ou tu vas attraper des mouches.

Sans dire un mot de plus, la cinquième année se lève et s'en va sous les regards hilares de Mary et du reste de la table des gryffondors. Cette journée commence bien. 

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Publié le : 12.02.21

Voilà voilà ! Fin du chapitre 5 ! Dites-moi ce que vous en avez pensé ou vous théories !

Il faut que je vous avoue que c'était assez compliqué d'écrire Peter. De base, je voulais en faire un personnage effacé, je voulais à peine le mentionner vu que je l'aime pas mais je me suis dis que James et Sirius n'auraient jamais accepté de traîner avec un bon à rien.

J'espère que ça vous a plu et que vous allez bien. En tout cas mieux que moi. C'est une période un peu difficile pour moi, je ne sais pas si je vais réussir à poster un chapitre toutes les semaines, à cause du manque de temps, mais surtout une très grosse déprime. Mais je vous promet de faire de mon mieux. 

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