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Chapitre 35 partie 2


Margot 


    Les bulles du jacuzzi crépitent doucement autour de nous, créant une mélodie apaisante. Samuel est assis juste à côté de moi, légèrement penché en avant, l'air pensif. Derrière lui, j'aperçois le sauna et le hammam, collés l'un à l'autre, ajoutant une note d'intimité à l'endroit. Sur le côté, deux chaises longues avec des coussins pour le côté détente. La pièce est parfaite pour se relâcher, avec ses plantes vertes qui apportent une touche de nature, et la lumière douce qui éclaire juste assez pour voir le bois clair des murs. Tout ici respire la sérénité.

Je l'observe un instant, puis son regard capte le mien.

— Tu viens souvent ici ? je demande, ma voix résonnant légèrement dans l'espace confiné.

— Avant, oui. On venait souvent ici pour les fêtes. C'était comme une tradition, à ma famille et moi, répond-t-il un petit sourire nostalgique aux lèvres.

Je hoche doucement la tête, sentant que ce souvenir est à la fois important pour lui et douloureux.

— C'est un bel endroit. Le chalet est à tes parents ?

Il laisse échapper un léger soupir, se redressant un peu.

— Non, il appartenait à mon grand-père. Il l'a offert à Lana et moi. On venait souvent ici, juste nous deux, avec Robin parfois. C'était un peu notre QG, l'endroit pour se détendre et se couper de tout.

La mention de sa sœur le rend légèrement plus distant, et je vois une ombre passer dans ses yeux. Le silence qui s'installe est lourd, comme si les souvenirs le submergeaient, mais je ne veux pas qu'il se sente obligé de continuer s'il n'en a pas envie.

— Ça devait être des moments spéciaux, je murmure, cherchant à le réconforter. Je suis désolée que vous ne puissiez plus partager ça ensemble.

— Ne sois pas triste pour moi, Mag. Tout va bien, reprend-il avec un petit rictus sur les lèvres. C'était un lieu spécial pour être avec les personnes que j'aime, ça l'est toujours et j'espère que ça continuera ainsi.

Samuel garde les yeux fixés sur l'eau, ses traits se durcissant légèrement.

— Après la mort de ma sœur, tout a changé, comme tu le sais. Ce chalet est tout ce qu'il me reste de ce qu'on avait.

Mon cœur se serre en l'entendant, et sans trop y réfléchir, je pose une main douce sur son bras.

— Tu n'aurais jamais dû vivre ça seul, Sam.

Il tourne enfin son regard vers moi.

— Tu sais, dit-il, sa voix un peu plus rauque, je ne suis pas sûr que j'aurais réussi à revenir ici si tu n'étais pas là.

Je sens mes joues se réchauffer à ses mots, et mon cœur bat un peu plus vite. Il y a quelque chose de différent dans la façon dont il me regarde, une tendresse que je n'avais pas remarquée auparavant. Soudain, il m'éclabousse légèrement, et je sursaute, surprise.

— Eh ! je m'exclame, avant de laisser échapper un rire.

— Tu vois, c'est pour ça que je t'aime, t'es trop mignonne. Tu rougis si facilement.

Les mots sortent de sa bouche avec une telle simplicité que cela me prend quelques secondes pour comprendre ce qu'il vient de dire. Une vague de choc traverse mon corps, et je le fixe, les yeux écarquillés, cherchant une explication dans son regard. Il semble réaliser l'impact de ses mots à cet instant, car il passe nerveusement une main dans ses cheveux mouillés.

— Merde, excuse-moi, je ne voulais pas dire ça, enfin, si... dit-il avec un sourire légèrement embarrassé. Seulement, je ne m'attendais pas à ce que ça sorte comme ça, ni maintenant.

Je reste figée, le cœur battant la chamade, essayant de digérer ce qu'il vient de dire.

— Samuel, je...

Il m'interrompt doucement, levant une main comme pour me rassurer.

— Ne t'inquiète pas. Je n'attends rien en retour, vraiment. C'est juste... sorti tout seul.

Je ne sais pas quoi répondre. Une part de moi est terrifiée, l'autre est étrangement apaisée par cette confession inattendue. Mais je peux voir dans ses yeux qu'il est sincère.

Et je crois que moi aussi je l'aime.

Seulement, j'ai peur de l'avouer à voix haute.

Nous restons un moment ainsi, plongés dans un silence lourd de sens.

— Arrête de réfléchir, Margot. Tu n'as qu'à faire comme si tu n'avais rien entendu, si tu veux, mais si je te l'ai dit, c'est que je le pense. Depuis le premier soir de notre rencontre, je ressens cette vibration... intense et parfois presque douloureuse.

Je sens soudain sa main se poser sur ma taille, et il me tire doucement vers lui dans l'eau, rompant la distance qui nous séparait. Je n'oppose aucune résistance, me laissant guider par cette force tranquille qui émane de lui. Mon corps se colle contre le sien, et je sens la chaleur de sa peau contre la mienne, nos souffles se mêlant dans l'air humide du jacuzzi, mes jambes de part et d'autre de ses cuisses.

— Pas un seul jour sans que tu aies envahi mes pensées depuis cette première nuit.

Samuel replace une mèche de cheveux mouillés qui tombe sur mon front, ses doigts effleurant ma peau avec une douceur infinie.

— Pas une seule nuit sans que je me couche en pensant à la douceur de ta peau contre la mienne.

Son regard se fait plus intense, plongeant dans le mien, et avant que je ne comprenne ce qu'il se passe, ses lèvres capturent les miennes dans un baiser.

Le monde semble s'arrêter autour de nous, seules les bulles qui éclatent à la surface de l'eau me prouvent que ce qu'il se passe là n'est pas que dans ma tête. C'est réel. Et ce qui commence doucement devient rapidement plus fiévreux, et je me retrouve complètement enroulée autour de lui, mes jambes serrant sa taille. J'aime cet effet qu'il a sur moi, sur ma peau, mon âme et mon cœur. Chacun de ses baisers agit sur moi comme une guérison.

Il se lève, nos corps toujours entrelacés, et je sens ses mains glisser sous mes cuisses pour me soutenir. L'air est épais de désir et d'anticipation, et lorsqu'il m'allonge doucement sur un des transats près du jacuzzi, je n'ai qu'une envie, c'est que la nuit ne s'arrête jamais.

Le matin, je me réveille dans ses bras, mon visage enfoui contre son épaule, une de mes jambes reposant paresseusement sur les siennes. Le souffle régulier de Samuel caresse doucement mes cheveux, et je souris en repensant à la nuit précédente. Son parfum auquel je me suis habituée, mélangé à celui des draps propres, me procure un sentiment de paix que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Je me sens étrangement à ma place ici, avec lui, dans cet instant suspendu, où le monde extérieur semble n'exister qu'en arrière-plan. Ma paume repose sur son torse, juste au-dessus de son cœur dont les battements commencent à s'accélérer légèrement, m'annonçant son réveil. Quand je redresse mon visage vers lui, je le vois sourire, inclinant à son tour sa tête vers moi.

— Salut, jolie femme nue.

— Salut, je glousse.

— Pitié, ne me dis pas que c'est l'heure de se réveiller, ça voudrait dire que je devrais quitter ce lit et ce corps de satin. Putain, qu'est-ce que t'es douce, lance-t-il en basculant sur le côté, m'emportant avec lui.

Ses bras se referment autour de moi, et je sens ses jambes s'enrouler autour des miennes, me bloquant doucement contre lui.

— Sam, je ris, lâche-moi, il faut que je retourne dans ma chambre avant qu-

— Activité pêche sur glace ce matin je vous rappelle, résonne la voix de Louise qui toque contre la porte, on vous attend en bas dans dix minutes !

Je laisse échapper un souffle exaspéré, et, comprenant que notre discrétion a échoué, je me laisse aller à tapoter doucement ma tête contre le torse de Samuel.

— Dix minutes, ça fait un peu court quand même, j'entends Robin chuchoter.

— Ouais, mais si je leur laisse champ libre sur le timing, ils vont encore faire quéquette et on n'est pas près de manger. Le poisson ne va pas se pêcher tout seul.

C'est elle qui dit ça...

Des coups plus forts retentissent contre la porte en bois.

— Eh ! La nuit c'est fait pour dormir, bande de cochons !

Je plante ma tête contre le torse de Sam, un peu désespérée. L'idée de sortir de ce cocon de chaleur pour affronter le monde extérieur me semble soudainement dérangeante.

Samuel, lui, ne peut s'empêcher de sourire en coin. Sa main caresse doucement mon dos, et il se penche vers moi en murmurant avec amusement :

— Eh bien, on dirait qu'on est pris sur le fait, mon ange.

Je lève les yeux vers lui, à moitié confuse, à moitié amusée, et je laisse échapper un petit rire. Je sais que je ne peux pas rester ici éternellement, même si l'idée est tentante.

Après une bonne douche – malheureusement courte –, où j'ai dû repousser Samuel un nombre incalculable de fois, nous rejoignons les autres dans le salon. Je tente d'ignorer le regard de ma meilleure amie en me dirigeant dans la cuisine me préparer un café, mais celle-ci me suit. Elle s'appuie contre le plan de travail, les bras croisés.

— T'as l'air fatiguée, Maggie. On dirait que tu manques de sommeil, étraaaange, se moque-t-elle.

Je m'efforce de l'ignorer, ouvrant le placard pour sortir le café. Mais il semblerait qu'elle n'en a pas fini avec moi.

— Allez, Margot, avoue. On vous a entendus... Vous étiez plutôt... chauds, hier soir, non ?

J'ai la sensation de sentir mes cheveux se dresser sur ma tête alors que je fais mine de ne pas l'entendre, me concentrant sur la cafetière. Louise se rapproche, changeant de ton pour un air plus sérieux, même si son sourire ne quitte pas ses lèvres.

— Alors, c'est officiel ? Vous êtes en couple maintenant ?

Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer. La question reste en suspens un instant, le temps que je me rende compte que je n'ai toujours pas répondu. Mes yeux cherchent instinctivement Samuel du regard. Il est là, dans le salon, en pleine conversation avec Robin, l'air de l'écouter attentivement. Je repense à ses mots de la veille, à la déclaration inattendue qui m'a laissée sans voix. Je le sais, au fond de moi, j'éprouve des sentiments pour lui, mais est-ce que je suis prête à franchir le cap ?

Louise arque un sourcil, attendant ma réponse. Après quelques secondes de silence, je finis par lâcher, presque dans un souffle :

— Je suppose que oui...

Samuel, qui a sans doute entendu, se tourne brusquement vers moi, les yeux légèrement écarquillés par la surprise. Mais cette expression laisse rapidement place à un regard sérieux, presque intense, comme s'il cherchait à comprendre ce qu'il m'a pris. Louise, elle, semble satisfaite de ma réponse et me donne une petite tape sur l'épaule avant de quitter la cuisine.

Je termine de préparer le café, essayant de calmer les battements de mon cœur. Je sens sa présence derrière moi, sans même avoir besoin de me retourner. Je sais que c'est lui. Samuel se penche alors vers moi et murmure doucement :

— Tu es sûre de ce que tu dis ?

Me tournant de quelques degrés, je croise son regard sérieux.

— Je ne veux pas que tu te sentes obligée de dire oui, juste à cause de ce que j'ai dit hier soir. Si tu préfères leur dire que nous sommes amis avec avantage, je ne serais pas vexé.

Son regard est sincère, et je sens une chaleur m'envahir. Même si je n'arrive pas à le dire à voix haute, je sais que je veux voir où cela peut nous mener. Je hoche la tête doucement.

— Je veux essayer, Samuel. Officialiser notre relation me permettra sûrement de savoir si je suis réellement prête...

Je m'empourpre instantanément quand je comprends ce que je viens de dire.

— J-je ne veux pas dire que je me sers de toi... Loin de moi cette idée tordue ! Je veux dire... C'est juste que-

— Alors, je suis en période d'essai, c'est ça ? rigole-t-il doucement, un sourire éclairant son visage. Ça me va, tant que ça me permet de te voir plus souvent !

Nos regards se croisent et il se penche vers moi, m'embrassant doucement, comme pour sceller ce nouveau pacte entre nous. Je sens une vague de chaleur monter en moi, et mes joues ne décolorent pas, mais cette fois, je ne me cache pas. C'est agréable, doux, et pour la première fois, je me dis que oui, peut-être que c'est vraiment le début de quelque chose.

La journée s'est écoulée rapidement, la pêche sur glace a été plus amusante que je ne l'aurais imaginé. Robin s'est révélé être un véritable expert, tandis que Samuel n'a pas cessé de lancer des défis ridicules sur qui attraperait le plus petit poisson. Louise, quant à elle, a passé la majeure partie du temps à rire et à dire des bêtises, rendant le moment plus léger et agréable. Nous avons tous profité du moment, entourés par l'immensité blanche et le silence apaisant de la forêt enneigée.

Maintenant, il est 21 h 37, et nous venons seulement de terminer le repas. Depuis le petit déjeuner, Samuel a embrassé son nouveau rôle de petit ami avec une aisance déconcertante. Il n'a cessé de me prendre la main, de me voler des baisers par-ci par-là, sous le regard niais de Louise et Robin. Je dois avouer que je n'ai pas été dérangée par toute cette attention. Bien au contraire, je me surprends à apprécier chaque geste, chaque contact physique venant de lui. C'est comme si j'avais retrouvé mes seize ans, ces premiers émois amoureux où tout semble nouveau, où chaque petite attention fait battre le cœur un peu plus fort.

Pour notre dernière nuit ici, avant notre retour demain après-midi, Samuel nous a préparé une soirée apparemment spéciale. Seul Robin, qui n'a toujours pas cédé aux avances de sa dulcinée pour lui soutirer des informations, sait ce qui nous attend.

Alors que nous montons tous à l'étage, Samuel s'arrête brusquement devant un point du plafond que je n'avais pas vraiment remarqué jusque-là. D'un geste assuré, il attrape une poignée dissimulée et tire doucement. Une trappe s'ouvre dans un léger grincement, révélant un escalier qui descend lentement du plafond.

— Après le sous-sol, le grenier... on devrait peut-être s'inquiéter de notre sort finalement, me chuchote Louise en se penchant vers moi.

Sa remarque fait écho dans le silence, et Samuel, tout comme Robin, éclate de rire. Même moi, je ne peux m'empêcher de rire doucement, relâchant un peu de la tension que j'avais accumulée en montant ces marches.

Quand nous arrivons dans les combles, nous sommes plutôt surprises de voir que c'est propre et loin d'être poussiéreux. Il y a un canapé avec un coin lecture, un coin billard, un coin bar avec un mini frigo et, au centre de la pièce, des plaids et des coussins moelleux. Samuel prend ma main et me guide à cet endroit. Les deux tourtereaux nous suivent, et sous les consignes de notre hôte, nous nous allongeons en cercle, presque en étoile, nos têtes rapprochées, formant un centre commun. Nos regards se croisent, amusés par cette configuration inhabituelle, avant que Samuel sorte une petite télécommande de sa poche. Sourire aux lèvres, il appuie sur un bouton.

Un léger grondement se fait entendre, et soudain, la toiture commence à glisser lentement vers le bas, révélant le ciel étoilé juste au-dessus de nous. C'est comme si l'univers entier s'ouvrait devant nous, les étoiles brillant avec une clarté presque irréelle. C'est tellement beau.

Robin, à son tour, sort une télécommande et appuie sur un bouton. Une douce musique d'ambiance envahit alors la pièce.

— Dis donc, vous ne faites pas les choses à moitié, vous, commenté-je.

— Jamais, s'esclaffe le blond.

Nous restons là, allongés silencieusement, enveloppés par la beauté du ciel et la mélodie qui flotte doucement dans l'air. Dans ce moment unique et beau, ma main cherche inconsciemment celle de Samuel. Lorsque nos doigts se frôlent, il s'agrippe doucement aux miens et porte le dos de ma main à ses lèvres. Il murmure alors un « je t'aime » si bas que je me demande s'il l'a dit pour que je ne l'entende pas vraiment. Par peur de me brusquer, parce qu'il souhaite me laisser tout le temps dont j'ai besoin. Mais c'est plutôt l'inverse qui se produit : j'en ai des papillons dans le ventre, et comme à chaque fois de sa peau frôle la mienne, mon cœur s'agite et cogne plus fort dans ma poitrine.

Je le sais.

Je t'aime aussi.

*****

Chapitre probablement pas très intéressant, mais si vous saviez que je vous prépare pour la suite...

On passe maintenant aux choses sérieuses.

À très vite mes petits bourgeons,

FleurAzur

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