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Chapitre 3: Les amis

Je suis assise sur un siège du tram, écouteurs dans les oreilles, au téléphone avec Anna qui crie tellement fort au point de faire littéralement saigner mes tympans. Je viens de finir mes cours de la journée, je suis donc en route pour rejoindre ma meilleure amie pour manger avec elle. Cela fait si longtemps qu'on n'a pas fait ça.

« Non mais ce mec, je te jure que si je le croise, il ne va plus pouvoir avoir de descendance, s'énerve-t-elle.

- D'une tu ne le connais pas et de deux, il n'habite pas en France. Ça va être difficile de mettre ta menace à exécution, plaisanté-je.

- Mais comment tu fais pour rester aussi calme ? À ta place, même si ce n'est qu'un rêve, il ne serait déjà plus un gars, lâche-t-elle dans un soupir.

- Anna... Pourquoi toujours faire dans la violence ? Rigolé-je.

- Parce que pour les personnes comme lui, il n'y a que ça qui marche, répond-elle après une petite pause. Et toi, pourquoi tu te laisses faire ?

- Je ne me laisse pas faire ! M'écris-je. »

Les personnes présentes autour de moi se tournent dans ma direction lorsque sans faire exprès j'élève la voix. Je baisse la tête pour me cacher de leurs regards.

« Écoute Anna, je t'expliquerai quand j'arriverai, annoncé-je dans un murmure.

- D'accord, mais tu as intérêt à arriver bientôt, plaisante-t-elle.

- Je ne peux pas faire avancer plus vite le tram banane, dis-je dans un rire. Bon je raccroche. »

Je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit, j'arrête notre appel et lance ma musique avant de tourner mon visage vers la vitre pour regarder le paysage urbain qui défile sous mes yeux fatigués.

Trois jours se sont écoulés depuis le cauchemar que j'ai vécu avec le coréen et depuis, je dors mal, je manque de sommeil... Chaque nuit, je me revois me faire torturer par cet homme masqué, je ressens encore la froideur de la lame sur mon ventre rapidement remplacée par la chaleur de mon sang qui coule.

À chaque fois, je me réveille en sursaut, le cœur battant, la peur qui me serre les entrailles. Au final je termine ma nuit, totalement éveillée, cherchant à fuir le sommeil qui veut me prendre par surprise.

J'arrive à mon arrêt. Je descends du véhicule et me dirige vers mon lieu de rendez-vous pour rejoindre la blonde. Je la vois assise sur le bord d'une fontaine, en train de fixer avec attention l'écran de son portable, les sourcils froncés. Je m'arrête devant elle, mains sur les hanches et attends qu'elle se rende compte de ma présence. Elle lève ses yeux gris et les pose sur moi avant de se mettre à sourire tout en rangeant son téléphone dans sa poche avant de pantalon.

« Tu en as mis du temps, me taquine-t-elle en poussant gentiment mon épaule. Allez, on va manger, je crève la dalle, s'enthousiasme-t-elle. »

C'est avec un sourire que nous nous dirigeons vers un petit pub pas trop cher qui propose un menu sympathique pour des étudiantes comme nous. Nous nous installons l'une en face de l'autre.

« Alors, dis-moi tout sur Jean-Pascal, lance-t-elle avec un sourire en coin.

- Que veux-tu que je te dise ? Je ne connais rien de lui, il ne me dit rien, soupiré-je.

- Quand même, la politesse serait de se présenter ! Moi je te dis que ce gars doit avec un problème, finit-elle en tapotant son crâne.

- Les scientifiques ne vont pas utiliser comme cobayes des personnes ayant un problème mental Anna, ils nous font passer un test, répliqué-je en prenant une gorgée de mon Ice Tea.

- Bah justement, peut-être qu'ils veulent savoir comment rêve un fou. Peut-être que ce mec est en réalité un véritable psychopathe, c'est pour ça que tu n'arrêtes pas de te faire tuer !

- Peut-être... »

Notre commande arrive, nous remercions la serveuse et commençons à déguster notre repas en silence.

Jean-Pascal un psychopathe ? Je n'arrive pas à me dire que c'est vrai, pourtant, elle a peut-être raison. Je ne sais vraiment rien de lui à part qu'il m'agace, que j'ai envie de lui en foutre une quand il ouvre la bouche et cela ne fait que deux jours que l'on se connaît !

Mais même si cela ne fait que peu de temps que nous nous sommes rencontrés, je ne peux accepter l'idée qu'il soit une mauvaise personne et j'ai des arguments pour ça : lorsque je suis tombée dans le trou du premier rêve, il a agi d'une manière si douce qui contrastait entièrement avec sa personnalité habituelle ou bien quand il a pris ma main pour fuir.

Mon regard se baisse automatiquement sur ma paume en repensant à cela. Je me souviens de la chaleur de l'enlacement de nos doigts et l'étrange douceur de sa peau. Que fait-il dans la vie pour ne pas que ses mains deviennent rugueuses ?

« Kira, Kira ?! Entendis-je Anna m'appeler.

- Hein ? Fis-je en relevant la tête.

- Je t'ai demandé si tu avais fait des recherches sur lui ? Répète-t-elle.

- Tu le fais exprès ? Rigolé-je. Je t'ai déjà dit que je ne connaissais rien sur lui alors comment veux-tu que je fasse des recherches ?

- Bah je ne sais pas, tu marques sur Internet "Coréen mal poli, agaçant et psychopathe" et je suis sûre que tu tomberas facilement sur ton gars, lance-t-elle avec un grand sourire tout en levant son pouce.

- Oh mais c'est une bonne idée, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Ironisé-je. De plus, je ne peux pas faire de recherche sur lui, je ne pense pas qu'il soit connu. »

Mon amie attrape son menton entre ses doigts et fixe un point dans mon dos tout en réfléchissant sur un moyen de savoir qui il est. Pendant sa réflexion, je prends ma paille entre mes lèvres et bois plusieurs gorgées de ma boisson fraîche. J'ai trop réfléchi aujourd'hui, mon cerveau est en pause.

Alors que j'étais en train de me perdre dans mes pensées, la blonde se redresse vivement et reporte aussitôt son regard sur moi, me faisant sursauter sous le coup à cause de son geste brusque.

« Tu peux me le décrire physiquement s'il te plaît ? Me demande-t-elle sérieusement.

- Pourquoi ça t'intéresse ? Fis-je sans comprendre la raison de sa question.

- Bah pour le chercher il faut savoir à quoi il ressemble, répond-t-elle en haussant les épaules comme si c'était une évidence.

- Comme tu veux, soupiré-je. C'est un gars mince, plus grand que moi, des yeux bruns et des cheveux rose mais plutôt rose cerise, le décris-je vaguement. »

Elle hoche la tête, marque quelque chose dans son portable puis se lève en m'annonçant qu'on pouvait aller payer puisque nous avons fini notre repas.

♦ ♦ ♦ ♦

Nous sommes maintenant en route vers mon appartement. Au volant de ma voiture, nous discutons de tout et de rien comme à notre habitude et le trajet nous paraît alors beaucoup moins long.

J'ouvre ma porte d'entrée et m'engouffre dans mon petit salon relié à ma cuisine. Je me dirige directement vers cette dernière et propose un thé à mon amie qui accepte avec un regard qui me faire comprendre que j'aurais dû connaître la réponse à l'avance et que ma question était donc totalement inutile.

" Comme toi" aurait dit un grand philosophe que je prénomme Jean-Pascal.

Je prépare notre boisson chaude en fredonnant tandis qu'Anna connecte son portable à son enceinte puisque je n'en ai pas une à défaut de ne pas avoir de télé aussi. Je ramène nos tasses et les dépose sur la petite table basse, souriant en entendant la musique que mon amie a lancée.

Anna et moi sommes des filles qui ne se cassent pas la tête pour vivre et s'amuser, nous vivons simplement, faisons ce que l'on veut sans que cela ne dérange les gens autour de nous, nous sommes tout de même civilisées. Alors n'ayant pas un appartement adéquat pour se faire une soirée entre filles devant une série à l'eau de rose, nous avons trouvé une nouvelle occupation beaucoup plus sympathique et qui nous comble toutes les deux : le karaoké.

Cela fait maintenant six ans que c'est devenu notre petit hobby, nous sommes devenues incollables pour les chansons qu'elles soient françaises, anglaises, espagnoles ou bien italiennes. De plus, nous agrémentons notre petit spectacle avec de magnifiques danses, on pourrait clairement devenir des chanteuses professionnelles. Notez l'ironie... Mais bon, on s'amuse et c'est tout ce qui compte.

Je prends mon portable dans la main et l'utilise comme si je tenais un micro, je chante sans faire attention à ne pas faire de fausses notes, devant Anna cela ne me gêne pas et elle de même. Je tourne sur moi-même vers la fin puis m'arrête en levant les bras en l'air tandis qu'elle se retrouve à genoux au sol dans une pose théâtrale.

« Merci cher public ! Lance-t-elle avec des baisers volants devant nos fans fictifs.

- Next ! Fis-je en la pointant du doigt. »

On attend que la prochaine musique se lance. Je hausse soudainement les sourcils en entendant des paroles coréennes. Je pivote vivement vers la blonde en affichant un air surpris.

« Depuis quand tu écoutes des musiques coréennes ? La questionné-je stupéfaite.

- J'en écoute pas, c'est la playlist, répond-elle en haussant les épaules.

- Tu peux changer s'il te plait, lui demandé-je en me laissant tomber dans le canapé.

- Attends je suis curieuse d'en écouter une, dit-elle en levant son index tout en regardant son écran. Ça m'impressionnera toujours chez toi, tu es pratiquement bilingue en coréen et pourtant tu n'es pas trop penchée sur leur culture à part pour la bouffe, laisse-t-elle entendre dans un rire.

- Leur truc de K-pop me dégoûte, lâché-je dans un râlement. Je trouve ça horrible de la part des agences de traiter ainsi des humains. Tu imagines, ils leur imposent des régimes.

- Nom d'une pipe, c'est un sacrilège de priver quelqu'un de manger, fait-elle en posant une main sur son cœur. Mais ce n'est peut-être pas le cas de toutes les agences de Corée, tu ne penses pas ? Ajoute-t-elle en rejetant la tête en arrière pour me fixer dans les yeux.

-Peut-être... marmonné-je. De toute façon je ne me suis pas renseignée plus que ça pour le savoir, cela ne m'intéresse pas. »

Un blanc suit ma dernière phrase durant lequel nous écoutons la musique d'un boysband coréen. Le rythme, je dois l'avouer, est assez entraînant, les paroles ne sont pas simplistes ni niaises. Je me penche vers mon amie assise devant le canapé, le dos appuyé contre ce dernier et je regarde le titre de la chanson par-dessus son épaule.

« Mic Drop, lis-je.

- Le groupe s'appelle BTS si ça t'intéresse, lance-t-elle malicieusement.

- Non c'est bon. Tu peux changer maintenant ? »

♦ ♦ ♦ ♦

Anna est rentrée chez elle après avoir dîné avec moi, acceptant à contrecœur pour ne pas me laisser toute seule apparemment. Moi je dis plutôt qu'elle voulait squatter chez moi encore un peu et ma demande de rester tombait à pic.

Je sais que dans sa famille, c'est par moment assez difficile. C'est pour cela qu'elle peut venir chez moi quand elle veut, je l'accepterai toujours sans rechigner. C'est cela être une bonne amie, non ?

Je crache dans mon lavabo la mousse de mon dentifrice, me rince la bouche puis sors tranquillement de ma salle de bain pour me diriger vers ma chambre. Je tire ma couverture, entre dans mon lit et la remonte sur moi jusqu'à mes épaules.

Mon regard fixé sur le plafond blanc au-dessus de ma tête, je soupire en sentant le sommeil se faire ressentir, mais je n'ai pas envie de m'endormir... Je ne veux pas refaire une nouvelle fois ce cauchemar... Moi qui adorais dormir, je commence à redouter le sommeil maintenant et ce à cause de cet abruti de Jean-Pascal !

Énième soupir, je me tourne sur le côté, emmitouflée dans ma couette et ferme les yeux en essayant de calmer les battements furieux de mon cœur. Allez Kira, tu vas juste faire de beaux rêves...

♦ ♦ ♦ ♦

Point de vue Jungkook:

Ma voix résonne dans la salle de concert où je me trouve. Elle se déploie mélodieusement sur une note haute que j'atteins facilement grâce à l'habitude. J'effectue les derniers pas de danse, tourne sur moi-même, écarte les bras tout en rejetant la tête en arrière.

La musique s'arrête, dans le micro, on entend plus que mon souffle fort dû à l'effort. Je me redresse et attends qu'on me dise comment ma répétition s'est déroulée.

« Jungkook c'était parfait, va faire une pause avant que vous ne répétiez le final, lance une voix dans les haut-parleurs. »

Je hoche la tête tout en levant mon pouce et quitte la scène en traînant des pieds. Je retire mes écouteurs et attrape au passage une serviette qu'une personne du staff me tend pour que je puisse essuyer mon visage ruisselant de sueur. Je la remercie et me dirige vers la salle de repos avant de me laisser tomber dans le canapé en soupirant bruyamment par le nez.

Je laisse l'arrière de mon crâne s'appuyer contre le dossier et ferme les yeux en me concentrant sur ma respiration pour la réguler. J'entends la porte s'ouvrir mais je ne daigne pas ouvrir les yeux pour voir qui vient de rentrer.

« Eh Kookie ! Attrape ! M'interpelle quelqu'un. »

Je soulève à temps mes paupières et rattrape en vol - de justesse - la bouteille d'eau que vient de me jeter Jimin, un sourire scotché sur ses lèvres. Je le remercie d'un mouvement de menton, ouvre ma boisson et bois de grosses gorgées de l'onde fraîche qui me prodiguent un bien fou. Le châtain vient se placer à côté de moi en gardant le silence et prend son portable sur lequel il y porte toute son attention.

Je le fixe sans dire un mot, aucun de nous deux n'a l'intention d'entamer une discussion. De toute façon, on se voit vingt-quatre heures sur vingt-quatre, on a tout le temps pour parler ensemble. Pour parler de tout sauf des expériences que je pratique.

Oui, depuis qu'elles ont commencé, je ne leur ai rien dit. Ils ne savent pas que ma collègue est une fille étrangère qui se croit tout permis, une sacrée faible qui ne fait que mourir dans nos rêves. Une fille que je ne supporte pas et dont je ne connais pas le nom.

Ils ne savent pas ce que moi je fais dans mes rêves. Ils ne savent pas que je m'amuse à en faire voir de toutes les couleurs l'étrangère, que je ne me comporte pas comme la personne que je suis avec eux.

Je sais que je suis ingrat avec elle, que même je suis le plus grand des connards mais ça ne me fait ni chaud ni froid puisque je m'amuse, que je me sens vivant. Cette sensation recherchée depuis si longtemps, je vais la chérir et rien ni personne ne pourra me l'enlever.

C'est cette liberté dans les rêves qui me permet d'être qui je veux.

Le visage de la fille me revient mémoire. Il ne faut pas se leurrer, c'est tout de même grâce à elle que je connais cette plénitude. Elle ne sait pas qui je suis et se comporte comme si elle parlait avec une personne lambda et c'est ce que j'aime.

Est-elle vraiment comme ça dans la vie ? D'ailleurs que fait-elle en dehors des expériences ? De quelle origine est-elle ? Où habite-t-elle ? Quel âge a-t-elle ? Comment s'appelle-t-elle ?

En vérité, nous sommes deux inconnus l'un pour l'autre. Pourquoi ai-je soudainement envie de la connaître ? Ce n'est qu'une petite étrangère, une fille parmi des milliards mais... mais c'est la seule qui ose me tenir tête. Je crois qu'elle m'intrigue, je veux tester ses limites, voir jusqu'où elle peut aller.

Lui dirai-je un jour qui je suis ? Jamais, si c'est pour qu'après elle ne se sente plus de connaître une célébrité, qu'elle change en sachant mon identité, alors sûrement pas. Je me moque de ce qu'elle peut devenir, mais tout de même, je ne veux pas être responsable de la création d'une personne qui ne sent plus ses chevilles.

De toute façon je ne suis pas prêt à savoir qui elle est. Elle me l'a bien fait comprendre qu'elle ne m'aimait pas et c'est réciproque. Sauf que j'ai bien vu dans son regard qu'elle était contente que je la retrouve. Elle a beau le nier, elle est tombée sous mon charme comme toutes les autres.

Comment peut-on à la fois détester une personne et ne plus pouvoir s'en passer en même temps ? Je ne vais pas mentir, quand je rêve seul je m'ennuie, sa présence manque...

« Tu es bien silencieux, ça va ? Lâche soudainement Jimin.

- Hein ? Heu oui, je réfléchissais juste, mentis-je à moitié.

- Au sujet de cette fille ? »

Je beugue complètement à l'entente de ses mots. Comment est-il au courant ? A-t-il sorti cela par hasard ? Mon Hyung se met à rire ce qui n'arrange pas du tout mon état d'incompréhension.

« Ne fais pas cette tête, tu parles pendant ton sommeil, répond-il à mes interrogations intérieures.

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, nié-je en détournant mon regard vers le fond de la pièce.

- C'est ça, laisse-t-il entendre malicieusement. Tu sais, si tu as besoin d'en parler à quelqu'un, je suis toujours là pour t'écouter. Au cas où si tu te le demandais, finit-il en se remettant sur ses pieds. »

Il me lance un dernier sourire avant de se diriger vers la porte. Sans avoir eu une concertation entre moi et mon cerveau, j'ouvre la bouche et articule son prénom, l'arrêtant dans son élan pour sortir de la pièce.

« Si une fille te déteste, comment tu fais pour qu'elle t'apprécie sans que tu aies besoin de changer ? Lui demandé-je en fixant un point derrière lui.

- Une fille te déteste ? Mais comment on peut détester notre adorable Kookie ? Se moque gentiment Jimin.

- Réponds juste, soupiré-je. »

Le châtain s'adosse contre le seuil de la porte, croise les bras sur son torse tout en regardant le plafond durant sa réflexion avant de reporter son attention sur moi.

« Je ne vois qu'une solution. Il faut que tu fasses en sorte qu'elle t'aime bien, lâche-t-il avant de sortir de la salle de repos.

- Mais c'est quoi cette réponse ?! M'exclamé-je lorsqu'il disparaît comme un voleur. »

Je grogne en me laissant tomber entièrement dans le canapé, mains sur le visage. Plus jamais je demanderai conseil à Jimin... Je ferme les yeux en croisant les bras derrière mon crâne mais avant que je n'ai le temps de m'endormir, Jin vient me chercher pour que l'on répète le final.

Une fois cela fait, je m'accorde enfin une pause pour faire une sieste. Je m'allonge à nouveau dans le canapé, jambe droite pliée et l'autre étendue, je ferme les yeux et m'endors assez rapidement.

♦ ♦ ♦ ♦

Je sens une douce brise fraîche frôler la peau de mon visage. Je ne bouge pas d'un pouce, soupire d'aise, complètement à l'aise couché sur une surface mollement agréable.

« Qu'est-ce que tu fous dans mon rêve ? Lance froidement une voix que je connais bien. »

Je soulève lentement mes paupières et tombe nez à nez avec l'étrangère de mes rêves. Comment se fait-il qu'on se retrouve maintenant ?!

~~~~

Et voici le chapitre de la semaine posté !

Ce chapitre est beaucoup plus court que les deux précédents et sincèrement il est loin d'être mon préféré... mais c'est juste un chapitre transitionnel qui explique plus le caractère de nos deux petits personnages adorés et donc il est tout de même assez important.

J'espère tout de même qu'il vous a plu !

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