Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

37 TERMINAISON

— Y'a-t-il des signes de polypes nasaux ? D'excroissance au niveau de son front ? Regarde l'enfant et dit moi s'il va bien...

Kalen comprit le message.

— Qu'il aille bien ou pas, ricana le russe, ça n'a pas d'importance. Parce qu'il va mourir.

— Vous pourrez tuer cet enfant, tonna Kalen, mais vous ne pourrez pas tous nous tuer. Et ça, il faudra y réfléchir, dit-il en faisant demi-tour.

— Tu veux parier ? ricocha Kotchenko en levant son arme.

Un coup partit. Hecla s'effondra. Léaina hurla. Kalen vit son monde se désintégrer. En quelques pas, il se retrouva près de sa mère. Il tomba à genoux et se pencha au-dessus d'elle. La tâche sur le chandail bleu de cette dernière ne cessait de s'agrandir. Kalen essaya de compacter la plaie, mais il n'arriva qu'à augmenter l'hémorragie. Du sang chaud poissait sur ses doigts.

— Arrête, le supplia sa mère d'une faible voix. Ecoute-moi, Kalen... il secoua la tête de gauche à droite, et Hecla dut poser sa main sur celle de son enfant au prix d'un effort surhumain, pour calmer ses agitations. 

La progéniture croisa le regard de sa génitrice. Et il sut, à cet instant, qu'elle n'avait jamais cessé de l'aimer. Pourquoi en avait-il douté, d'ailleurs ? 

"Ecoute-moi, miaula-t-elle. C'est fini, Kalen...il gémit en secouant la tête de gauche à droite. Je veux juste que...n'oublie jamais que je t'aime, mon fils. Vis ta vie, et arrête de te croire coupable...de la mort de ton père...de ton frère Nero, de ton mari...et de ton petit-ami... tu n'es pas responsable, Kalen... j'aurais dû te comprendre. J'ai perdu tant de temps...tant de temps, mon fils !"

— Pardonne-moi, pleura Kalen, pardonne-moi maman...

— Non, c'est à toi de me...pardonner...je n'aurais pas dû attendre...d'être sur le point de mourir pour te dire...que gay ou pas, je t'aime...neuf mois de grossesse...comment peut-on détester ça ?

— Maman...ne t'en va pas aussi, pas toi...

— Je serais toujours là, juste ici. Elle posa la main sur son cœur mais la relaissa tomber, bien trop affaiblie. Puis elle se retourna vers Léaina et lui sourit d'un air triste. Ma petite lionne...je suis si fière de toi. Tu es peut-être difficile...mais tu as un grand cœur, ma chérie...il ne reste plus que Kalen et toi...il ne reste plus que...vous deux...

Elle prit leurs mains entre les siennes, leur sourit, et expira. Kalen sentit son monde s'écrouler. Était-ce vraiment possible de tout perdre en si peu de temps ? Il perdait tout, il n'avait pratiquement plus rien.

Kotchenko rigola en secouant la tête, insensible aux malheurs des Lachenaie. Ce fut la goutte de trop. Kalen s'empara de l'arme que Xander avait en main. Léaina cria à nouveau. Mais ayant prévu son geste, Kotchenko avait aussi brandi son arme. Ils tirèrent en même temps. 

Mais Kalen eut le temps de tirer encore. Il sentit une douleur fulgurante lui traverser l'épaule et tomba sur ses genoux. Kotchenko vacilla, pendant que Xander arrachait l'arme des mains de l'autre brun. 

Antonio avait couvert le visage de sa fille. Ils tournèrent tous le regard vers le détective, au moment où son corps sans vie basculait dans le vide. Léaina accourut à l'endroit où le ravisseur venait de basculer. Elle fixa son cadavre au rez-de-chaussée, dans une mare de sang qui s'agrandissait.

— Qu'est-ce que tu as fait ? pleura la rousse en plaquant ses mains sur sa bouche. Tu as tué Matteo...tu as tué Matteo !

Sans attendre une réponse de son frère, elle se précipita vers la porte et dévala les marches. Elle fonça vers le corps ratatiné de Kotchenko Nikova. Elle n'entendait plus rien. Elle n'entendait pas Antonio brailler son nom. Elle réglerait son cas plus tard. 

Elle prit le cadavre du bébé entre ses bras, et pleura toutes les larmes de son corps. Mais pourquoi il fallait que ce genre de choses lui arrive ? Ça devait être un cauchemar. Elle ne pouvait pas avoir perdu sa mère et son enfant le même jour, c'était un cauchemar. Mais lorsqu'elle regarda attentivement l'enfant, elle remarqua que ce n'était pas son fils.

— Ce n'est pas...Matteo...

— Exact, haleta Antonio en arrivant à sa hauteur. Je n'aurais jamais pu sacrifier Matt, tu le sais bien...votre fils est en sécurité...

Léaina sentit une onde violente de soulagement la parcourir. Ce fut le sentiment le plus magique qui pouvait exister dans tout l'univers. Savoir que son enfant ne risquait rien, c'était magique. Elle bondit au cou d'Antonio, mais pas pour l'étrangler comme elle le voulait au départ. Elle le serra fort en pleurant à chaudes larmes.

— Anto, je suis si désolée...je suis tellement désolée. Je n'ai pas cru en toi, pas cru en nous...

— Jamais je n'aurais sacrifié Matt, il est comme un fils pour moi. Et jamais je ne t'aurais trahi de cette façon...

— Je te dois aussi des excuses, tonna Kalen. J'ai vraiment cru que tu voulais tuer Matteo. Tu m'as mis la puce à l'oreille en me demandant s'il allait bien. Polypes nasaux, excroissance au niveau du front...Je me suis alors souvenu de l'enfant que tu devais euthanasier... j'aurais pourtant dû m'en rendre compte. Matteo ne dort jamais sans sa tétine.

— Je savais que Kotchenko ne le remarquerait pas, parce qu'il n'avait jamais vu l'enfant jusqu'à aujourd'hui. Mais vous en revanche, vous l'auriez remarqué, que ce n'était pas Matteo. C'est tout ce que je pouvais faire...

— Mais cet enfant méritait aussi de vivre, siffla Xander en s'approchant des deux corps sans vie. Vous avez tué un enfant qui avait sûrement une vie brillante devant lui.

— Cet enfant, répondit Antonio, même avec toute la volonté du monde, n'aurait pas pu survivre jusqu'à la semaine prochaine. Il souffrait d'un mal incurable, le mieux à faire était de le tuer. Et il n'a absolument pas souffert, il avait déjà reçu une injection létale en arrivant ici.

La nuit était déjà tombée sur Amsterdam. Des vents froids continuaient à souffler. Au loin, on entendit la sirène assourdissante des ambulanciers que Xander avait appelés, se rapprocher. Nina était dans un sale état et Forida était probablement traumatisée à vie. Kalen avait une plaie à l'épaule, Hecla était morte, Kotchenko également. C'était un véritable carnage.

Les ambulances se garèrent, et Kalen reconnut l'un des hommes qui avait amené Ramis. Il se précipita vers lui. Celui-ci lui lança un regard mauvais. Il sentait probablement encore le coup de pied qu'il avait reçu dans l'estomac. 

Mais en découvrant dans quel sale état se retrouvait le brun, il le prit en compassion et l'installa dans l'ambulance. D'autres arrivèrent sur place pour conduire les autres blessés à l'hôpital.

— Vous avez mis son corps à la morgue ? 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro