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7. Une question d'égo

*

Je sentis comme une fissure et un cri terrible résonner au fond de moi. Je pressais ma main sur ma poitrine tentant de calmer la douleur qui, je sentais, réveillait mon agressivité. Je ne voulais pas à nouveau devenir furieux, je devais me contrôler.

Nous avions marché deux heures, dont une heure dans les bois et nous étions arrivés sur un petit plateau entouré de forêt et de grands arbres. Minho s'était arrêté avant de s'étirer, un sourire béat sur les lèvres. Le même sourire que lorsqu'il avait humé ce parterre de fleur. Il devait venir souvent dans cet endroit et il devait beaucoup l'apprécier.

« Et bien allons-y ! Ce soir nous mangerons sans doute des biches. »

Il se retourna le regard aussi menaçant que tout à l'heure sauf que moi je n'étais plus aussi excité, même si son appel éveillait en moi un début d'agressivité.

Sans plus attendre il vint à moi avec une rapidité qui dépassait l'entendement, même hier soir il ne semblait pas aller aussi vite, puis je vis comme au ralenti, la venue de son poing et pourtant je ne réussis pas à l'arrêter. Je le pris en plein visage. Mon corps s'envola à des mètres de là, s'écrasant sur un tronc d'arbre. La force de Minho m'avait coupé le souffle. Je me suis redressé et l'arbre manqua de me tomber dessus. Je me suis retourné, chancelant, endoloris, puis j'ai regardé Minho comme s'il avait perdu l'esprit. Il ne m'avait même pas prévenu.

« Alors petit vampire ? Tu dois te défendre et avoir la ferme intention de me tuer sinon comment feras-tu face au vampire qui lui n'hésitera pas ? Tu resteras là sans bouger ? Comme l'enfant que tu es ? Il ne te semblera pas plus méchant qu'une souris, pas plus mauvais que toi mais son aura est si puissante qu'elle pourrait à elle seule t'écraser, tu n'auras plus aucun espoir. Tu dois t'entrainer, tu dois te battre et cet entrainement t'aidera à t'éveiller plus rapidement. Imagine que j'ai tué tes parents et est l'intention de me tuer.

- Qu'est-ce que vous dites ? Je crachais. Pourquoi est-ce qu'on essaierait de me tuer ?

- Pour finir le travail. La cible de cette nuit ce n'était pas tes parents et tu le sais parfaitement.

- Mais...

Sauf que l'entendre aussi distinctement me tordait l'estomac et au lieu de me sentir plus en colère, près à me défendre, je me sentais plus faible et vulnérable. J'avais peur.

- Je ne me retiendrai pas cette fois.

- Quoi ? »

Sur ce mot il m'attaqua à nouveau, cette fois il n'y avait pas de ralenti, je partais dans le décor à chaque fois et mon corps ne semblait pas aussi résistant que ce que je croyais. Mes os avaient la résistance du granit mais face à la puissance d'un vampire je n'étais qu'un vase de porcelaine. Je ne saignais pas et pourtant j'avais l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur, à chaque attaque c'était une douleur plus forte, un coup plus fort, un cri de plus arraché. Je ne savais pas comment me défendre, je tentais d'esquiver mais j'étais trop lent et lui trop rapide.

« Essaie au moins ! » Il criait.

J'étais épuisé alors qu'il avait ce panache invraisemblable. Il ne transpirait même pas.

« C'est ta facette encore humaine qui t'épuise, quand tu te seras totalement éveillé tu ne dormiras même plus.

- Vous allez me tuer sans même que je puisse vous toucher », dis je alors en tenant à peine debout.

Je commençais à voir trouble.

Ne résiste pas. Laisse-toi aller.

Nous pouvons montrer de quoi nous sommes capables.

Je reçu un coup de plus, décontenancé par cette voix dans ma tête et j'entraina avec moi de la terre, un arbre en moins.

Si tu ne le fais pas, il finira vraiment par te tuer.

Minho lui ne semblait même pas inquiété. J'en avais presque envie de rire. Je n'étais vraiment pas fait pour me battre.

« Tu es pathétique Jisung ! Il s'approcha de moi à grands pas.

- Vous êtes beaucoup trop fort, trop rapide...

- Ce ne sont que des excuses. Tu crois que c'est comme ça que tu pourras protéger Chan ? Que c'est comme ça qu'il fera plus attention ? Tu penses qu'un baiser signifie quelque chose pour lui ? Si je te disais seulement tout ce que j'ai pu obtenir de lui... Tout ce qu'il m'a donné. Le désir que je lui inspire, tu n'imagines pas une seconde à quel point il m'en redemande à chaque fois... C'est ça qui t'as énervé lorsque je suis venu te chercher pas vrai ? Tu sentais qu'il avait envie de moi. Tu n'es qu'un petit garçon à ces yeux. C'est à peine s'il te confiance pour ne pas mourir bêtement ! D'ici un an, il t'aura oublié !

Rappelle-toi tous ses hommes qui rentraient chez vous. Tu crois vraiment pouvoir rivaliser avec eux ? HAHA ! Tu ne rivalise avec personne, Jisungie. »

Minho esquiva le tronc d'arbre que je lui avais envoyé. A nouveau j'étais bouillant de rage, les épaules secouées de cette intense puissance qui me gagnait et me submergeait. Je voyais rouge et lui avait ce sourire triomphant. En quelques secondes, il repartait à l'assaut. Avec plus de rapidité sauf que cette fois je réussis à esquiver son attaque seulement je n'avais pas vu son pied droit qui s'approchait également. Je partis à nouveau dans le décor mais je retombais sur mes pattes tel un félin, je le regardais humant son odeur d'Originel et tout mon corps bouillait à la vue de son cou. J'accouru à lui pour lui écraser le visage sur le sol mais quand ma main fut à proximité il l'attrapa avec une poigne de fer, son sourire s'agrandissait, toutes dents dehors. Sa main se ferma sur la mienne et pressa avec une force inouïe mais je résistais. Mes dents grinçaient et mon pied droit partie à vive allure avec pour seul appuie, son bras.

Nos auras avaient une telle ampleur qu'à des kilomètres à la ronde, des vampires pouvaient nous sentir, et à mesure que je me battais contre lui je sentais ma force se libérer de moi, je me sentais renaître comme un nouveau-né. Je me sentais plus léger, comme à ma Libération, j'avais cette sensation de divinité et que rien ne pouvait m'atteindre, j'avais cette fierté incommensurable et ce sadisme naturel qui grandissant plus je résistais aux attaques de Minho.

L'attirance était plus grande, les attractions avaient plus d'ampleur sur moi et le parfum de l'immortel m'envoûtait peu à peu sans qu'il s'en rende vraiment compte. Je sentais s'effacer mon humanité faisant place à ma véritable nature. Pour la première fois depuis dix-huit ans, je me sentais moi-même. Mon éveil était total, mes sens étaient plus aiguisés que jamais, ce qui m'entourait m'était si clair et si proche même les voix de la ville me parvenaient aux oreilles. J'avais l'impression que chacune de mes nouvelles attaques étaient plus fortes, plus calculées, j'arrivais à anticiper les siennes et à parer. J'étais heureux, c'était un bonheur suprême, c'était une jouissance inconnue à ce jour, qui me donnait des frissons et des ailes.

Je pouvais quitter le sol à plusieurs dizaines de mètres avec un simple saut. Toutes mes facultés étaient décuplées. Ce plaisir était inatteignable. Minho était aussi heureux de danser cette valse macabre avec moi. Notre combat ne servait plus tant à nous blesser qu'à nous mesurer l'un à l'autre, à montrer toujours plus de puissance. Et je percevais son plaisir palpitant, frétillant. J'avais l'impression que d'ici quelques heures j'arriverai à me battre à un niveau presque équivalent même si mes gestes étaient encore trop maladroits pour le battre. Je sentais une puissance inépuisable à l'intérieur de moi.

Et puis soudainement je sentis l'air se fendre en un sifflement étrange. Quelque chose s'approchait à grande vitesse et je m'écartais aussi tôt de Minho, d'un bond en arrière. J'atterris avec grâce sur l'un des nombres tronc d'arbre, victime de nos enchainements.

« Heureux de te revoir Minho » Dit une voix douce mais pleine de sarcasme.

Je sentais l'odeur du sang, je me suis retourné et je vis des yeux écarlates sur un homme mince aux long cheveux pourpre. Des vêtements d'une autre époque, ressemblant à ceux de Minho avec beaucoup moins d'élégance. Son aura était plus effacée mais je savais qu'il n'était pas un simple Hybride, c'était un Originel.

« Aaron. » Minho restait à l'écart, le toisant.

Visiblement, ils n'étaient pas amis.

Je ne bougeais pas, restant pour le moment invisible aux yeux de l'intrus. Quelque chose me disait que je faisais bien de ne pas me manifester. Le fameux Aaron ne souhaitait pas s'approcher non plus. Ils ne faisaient que se regarder. Aaron portait des habits plutôt clairs contrairement à Minho, ses cheveux très longs, aussi fluides que de l'eau, bougeaient au rythme du vent. Je sentais un parfum de poudre. Je regardais l'objet qui avait sifflé en tranchant l'air, c'était un fin couteau et je savais que cet immortel en possédait plusieurs. Il semblait plus vieux que Minho mais bien moins impressionnant. C'était peut-être mon éveil qui me faisait penser de la sorte mais j'avais la conviction qu'il était d'un niveau bien inférieur, pour ne pas dire faible.

Dès lors, mon agacement était encore plus pressant. Je voulais qu'il parte.

« Que veux tu ? Demanda enfin Minho.

- Te ramener bien sûre ! Cela fait des mois que tout le monde te cherche, tu sais ? Ce n'est pas bien de disparaître ainsi, nous sommes tous très inquiet », dit il en gardant son sourire hypocrite sur les lèvres

Plus que de l'agacement, il m'énervait. Je sentais mon Hôte Ténébreux répondre à sa présence. Je voulais lui trancher la tête et le faire disparaître. C'était effrayant toutes ses pensées lugubres mais je n'avais aucun contrôle sur elles, si tant est que je puisse réellement les empêcher. Au fond de moi, je savais que ce vampire n'avait que de mauvaises intentions, envers Minho ou envers moi. Bien qu'il ne m'avait encore pas jeté un seul regard, il avait tout à fait conscience de ma présence.

Qui plus est, je commençais à avoir faim.

Minho me regarda aussi tôt et fronça les sourcils, m'avertissant silencieusement de ne pas bouger.

« Tu sais Felix est très fâché... »

Felix. Encore ce nom. Était-ce le même ? Tous les vampires le connaissaient alors ?

« Tu diras à Felix que ces humeurs me laissent froid d'indifférence. Quant à toi, tu peux rentrer chez toi, je ne reviendrai pas tout de suite.

- Je t'en prie Minho, qu'est-ce que tu trouves à ce jeune nouveau-né ? »

Cette fois il se tournait vers moi et son regard aussi dédaigneux qu'horripilant déclencha en moi une vague de fureur, faisant ressortir mes crocs. J'avais de plus en plus envie de boire son sang, je me concentrais sur les veines de son cou et ravalais ma salive.

« Tout ce que tu ne seras jamais, sourit Minho pour la première fois depuis le début de leur conversation. Retourne auprès de ton maître, et ne reviens jamais ici. Où je m'occuperais personnellement de toi.

Je vis Aaron déglutir. Il ne faisait assurément pas le poids.

- Je ne fais peut-être pas partie de ses préférés, mais moi au moins je ne suis pas un traître.

- Grand bien te fasse. Ça ne t'empêche pas de venir me supplier en espérant rentrer dans ses bonnes grâces. Parce que Felix, n'a jamais apprécié les chiens dans ton genre. Ce jeune nouveau-né, comme tu l'as appelé, est bien plus digne d'être un vampire Originel que tu ne le seras jamais. Va t'en, je ne le répèterai pas. »

Aaron me jeta un nouveau regard courroucé, blessé dans son orgueil.

Sauf que s'en était trop pour moi. La voix me disait de le dévorer et de ne pas le laisser partir et je n'avais pas assez d'empathie pour lui résister. En une fraction de seconde, j'étais derrière lui et le seul qui semblait m'avoir était Minho. Ses yeux s'écarquillaient de stupéfaction, tandis que je prenais plaisir à faire sursauter ma victime, en soufflant sur la naissance de sa nuque.

Soudainement, Aaron s'apprêta à m'échapper mais j'étais plus rapide et j'attrapai d'une seule main, le maintenant à bout de bras et près à lui tordre le cou.

« Argh ! Aah !

- Non Jisung ! Ne fais pas ça ! Me criait Minho.

- Pourquoi ? Vous aviez dit qu'il était insignifiant. Qui va pleurer sa perte ?

- Lâche le. S'il te plaît.

- Vous avez peur de mourir ? Je demandai au vampire entre mes mains.

Ses yeux pourpres se révulsaient. Pas plus résistant qu'un petit animal sauvage.

- Jisung ! »

Je le relâchai enfin et Aaron tomba sur le sol, crachant ses poumons et le cou violacé par ma brise. Je refermais et ouvrais le poing, jugeant dans la force que j'avais mis dans ma prise. J'étais pourtant certain d'avoir fait attention, mais il fallait croire que j'avais encore un peu de mal à doser.

« Qui est tu ? Il vociféra.

J'haussai un sourcil, tandis que Minho se rapprochait et m'attrapait doucement le bras, plus pour le protéger lui, que me protéger moi.

- Pourquoi vouloir le savoir maintenant ? Je ne suis qu'un nouveau-né après tout.

- Tu me le paieras ! Tu entends ? Attaquer un semblable est une trahison ! Je vous ferai poursuivre pour ça ! »

Nous restions stoïques et bientôt, maladroitement et mal au point, il repartit comme il était venu. A nouveau seuls, je sentais ma rage disparaître lentement mais ma force était toujours là. Je regardai mes mains, plutôt intrigué parce que j'étais capable de faire et jusqu'où j'étais capable d'aller. Je ne sentais pas de remord, contrairement aux premières fois. Je me sentais plutôt serein et même satisfait. Je me tournais alors vers Minho, un petit sourire sur les lèvres mais lui ne semblait pas du tout content.

« Pourquoi tu ne m'écoutes jamais ?

- Quoi ? Il vous a attaqué le premier avec son couteau.

Je dis en pointant l'arme toujours planter dans un arbre plus loin.

- Il pourra dire qu'il chassait."

Minho soupira et moi je me sentais irrité. Je n'aimais pas qu'il me réprimande, surtout quand je pensais avoir bien fait. J'étais enfin devenu un vampire digne de ce nom, il l'avait dit lui-même, alors pourquoi m'engueuler maintenant ? Ce crétin ne méritait ni notre attention, ni notre indulgence. Il avait insulté Minho. Et il m'avait dénigré.

« Alors c'est ça ? Une petite blessure à l'égo ?

- Arrêtez de lire mes émotions ! Et ce n'est pas que ça ! Je pensais que vous seriez... Fier. Je n'ai pas aimé la façon dont il vous a parlé, je ne pouvais pas rester là sans rien faire. »

Minho s'adoucit. Je sentais sa propre colère devenir plus ténu et tandis qu'il détournait le regard, je jurai avoir vu des petites rougeurs sur ses joues. Il soupira finalement, partant à la recherche du couteau qu'il ramassa et rangea derrière sa ceinture.

« Allons manger. » 

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