Je me tiens face à l'aube claire
Je me tiens face à l'aube claire,
Où les lycéens viennent vomir,
Émanant en souffles amers,
L'odeur dont je ne peux plus souffrir.
Je vis avec un couteau sous la gorge,
Baigné de monceaux d'immondices,
Sommes-nous purs ? Tout est factice,
Et mes propres horreurs m'égorgent.
Lieux de paix viciés en rires gras,
Souffles gris et odeurs de bière,
Tâches, jeux de rôles et cœurs de pierre.
Je souffle et tente de me détendre... Je n'y arrive pas.
Thibault Desbordes.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro