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Chapitre_ 8

                Ce qui craignait le plus dans le fait d'être enceinte c'était le gros ventre. Du moins pour Annabeth. Cela faisait longtemps qu'elle avait oublié l'idée de porter une armure, de dormir sur le ventre et même de voir ses pieds autrement que dans un miroir. Elle commençait même à sentir que lasser ses chaussures étaient un exploit, et qu'elle devrait bientôt se mettre aux bottes, voir aux tongs.

Mais la chose à laquelle elle avait le plus de mal à s'habituer c'était l'espace qu'il lui fallait pour se mouvoir. Comme quand on achetait une nouvelle voiture plus grosse et qu'il fallait du temps pour arriver à se garer sans avoir peur d'érafler un autre véhicule car on ne distingue pas la place que prend l'engin dans l'espace. Seulement, contrairement à une voiture que l'on change d'un coup, Annabeth avait eu du temps pour s'habituer au ventre. Il évoluait doucement, assez doucement pour qu'elle se rende compte qu'il grossissait uniquement quand elle et Percy étaient obligés de sacrifier une après-midi de révision pour aller à San Francisco et acheter des vêtements pour femmes enceintes encore plus grand. Pourtant elle l'aimait ce ventre, elle le chérissait et en était fière. Au début, elle avait essuyé des regards dédaigneux, déjà une adolescente enceinte attirait rarement des regards de sympathie (plus de la pitié ou du dégoût en général), mais en plus elle était fille de la Sagesse. Une idée que les romains avaient du mal à accepter. Ils avaient encore un problème avec le fait qu'Athéna n'était pas comme Minerve. Mais elle ne s'en était jamais soucier, fière d'être enceinte (certes trop tôt) alors que la déesse de la fécondité et des femmes enceintes la haïssait.

Elle reprit trop violemment conscience de la présence de son ventre. Elle retenu un petit cri de douleur alors qu'elle venait de heurter le coin de l'îlot central alors qu'elle se préparait pour une nouvelle journée de fac. Elle avait beau eu développer un instinct pour protéger son ventre en toutes circonstances, cela ne marchait que lorsqu'elle se sentait en danger ou menacé par le monde extérieur, pas quand elle était seule et à l'abri chez elle. Elle frotta vivement l'endroit où elle s'était cogné dans une vaine tentative pour atténuer la douleur mais surtout en espérant que sa peau marquerait moins ainsi.

La première fois que Percy avait vu une marque bleuâtre sur sa peau, il avait flippé. Elle avait vu dans ses yeux que des dizaines d'hypothèses se créaient dans son esprit. Comme il l'avait découvert après qu'elle l'est réveillé d'un cauchemar particulièrement agité il avait fini par croire que c'était lui. Et même une fois qu'elle l'eut rassuré il s'en était voulu pendant plusieurs jours, certain qu'elle disait ça pour ne pas qu'il s'inquiète.

La deuxième fois, après qu'Annabeth lui eut expliqué qu'elle s'était cogné en se brossant les dents, il s'inquiéta pour le bébé. "Tu crois qu'il le sent ? Que ça lui fait mal ?" avait demandé Percy.
"Mais nan, ne t'inquiète pas. Le ventre des mères est fait pour ça, surtout le mien, il est antichoc depuis le temps." et même si elle avait mis toute son énergie dans cette phrase elle avait eu du mal à se convaincre elle-même. Chaque fois qu'elle se cognait elle ne pouvait s'empêcher de se faire du souci, de s'en vouloir...

Percy sortit de la douche à ce moment-là, interrompant ses pensées. Il s'approcha de la cuisine.

- Tu t'es encore cogné ? demanda-t-il la voyant malaxer son ventre, soucieux.

- Oui, rien de grave, ne t'inquiète pas, murmura-t-elle autant pour le rassurer lui qu'elle.

- Tu ne veux vraiment pas que je demande à Léo de te faire une armure pour ton ventre ? sourit Percy en espérant détendre l'atmosphère.

- Je t'ai déjà dit que je n'en avais pas besoin, sourit-elle.

- Mmm, je vois, je vois. (Il fit signe de tenir un micro de journaliste et s'appuya sur l'oreille pour mimer le fait qu'il écoutait dans une oreillette, fixa la cheminée comme s'il s'agissait d'une caméra et finalement il prit une voix bien trop grave.) Et bien, écoutez Jean-Pierre je suis en compagnie d'Annabeth Chase la pro de l'évitage de meuble, la meilleure dans le domaine. (Il se tourna vers elle.) Alors mademoiselle est-ce que l'on se sent différent quand on sait que l'on a jamais connu la douleur d'un doigt coincé dans une porte, d'un petit orteil qui rentre dans un meuble, ou même lorsqu'on ne sait pas se que ça fait de marcher sur un lego ? il tendit le micro imaginaire vers elle en continuant de se moquer gentiment.

Elle coupa ses railleries par un baiser au coin des lèvres. Elle s'attendait à ce qu'il approfondisse le baiser, comme presque toujours. Mais il était dans un de ces rares jours où il aimait se faire désirer. Le pire c'est que ça marchait. Et Annabeth était persuadé que ces jours auraient sa fin.

Même si beaucoup de gens avait tendance à penser que Percy était le romantique et donneur de tendresse, de câlin et de baiser, parce qu'elle était fille d'Athéna et que ce n'était certainement pas le genre de chose qu'elle était censé aimer. Mais elle aimait Percy autant que lui l'aimait. Elle aimait leurs peaux qui s'effleuraient, leurs lèvres que se caressaient, leurs doigts qui s'entremêlaient... Même plus que ça : elle en avait en quelque sorte besoin. Aussi pathétique que cela pouvait sonner, il en était ainsi. Et elle savait que c'était pareil pour lui. Elle le voyait dans ses yeux quand il rentrait des cours après une longue journée où ils ne s'étaient vu que le matin. Elle voyait le soulagement dans ses pupilles quand il avait la preuve formelle qu'elle était toujours en vie. Elle remarquait l'éclat de ses iris quand il comprenait qu'elle ne s'était pas volatilisé. Et elle savait pertinemment que c'était pareil dans ses yeux d'orage. Elle le sentait dans la manière dont il lui tenait la main toutes les nuits pour faire face aux étoiles. C'était différent qu'en journée. Il s'accrochait à elle comme si elle était sa bouée de sauvetage. Et c'était réciproque.

Alors même si le plus généralement elle attendait qu'il provoque les contacts physiques, elle préférait les choses comme ça, elle devait parfois attirer son attention.

Mais aujourd'hui elle n'était pas d'humeur à jouer. Elle avait un truc important à annoncer à Percy.

- Percy ? dit-elle sérieusement, changeant complètement le ton de la conversation.

- Oui ?

- Je- j'ai un truc à te dire.

Elle pouvait voir la panique dans les yeux de Percy. Il avait sûrement peur d'une mauvaise nouvelle, ou d'un rêve avec un message divin pas très engageant. Mais ce n'était pas vraiment une mauvaise nouvelle.

- Percy, je voudr- nan, je veux. Je veux finir ma grossesse à la Colonie.

Le visage de Percy se décomposa, visiblement il ne s'attendait pas à ça.

- Que- quoi ? balbutia-t-il

- Je veux finir ma grossesse à la Colonie. C'est ma maison, mon chez-moi. C'est aussi ici chez moi. Mais je me sentirais plus en sécurité à la Colonie. Je ne sais pas comment exprimer ça, mais je veux que mon bébé naisse à la Colo.

Cette décision ne dérangeait pas Percy, loin de là. Et même si cela avait été le cas, il n'aurait pas eu son mot à dire, elle avait dit « mon » bébé et pas « notre » bébé, cela signifiait qu'en tant que porteuse de l'enfant c'est elle qui avait le dernier mot.

- Et puis, ta mère sera plus près -elle peut rentrer si on l'y invite. On sait que mon père tient moins à ce bébé que Sally, continua Annabeth sans même un peu de tristesse comme si elle avait l'habitude.

- On part quand ? demanda le fils de Poséidon, montrant ainsi qu'il approuvait sa décision.

Elle sourit et finalement elle eut droit à son long, long baiser.

*****

Annabeth s'était toujours plu au sein de la famille de Percy. Paul et Sally étaient comme une troisième famille, après son père et la colonie. Alors quand Sally lui avait proposé une journée entre filles pour aller acheter des affaires pour le bébé, elle n'avait pas hésité longtemps. Sally et elle avait passé beaucoup de temps ensemble quand Percy avait disparu, à pleurer la plupart du temps. Pour une fois qu'elle pourrait rire avec une femme qui s'approchait beaucoup d'une figure maternelle pour elle, la jeune adulte n'allait pas refuser.

Percy, lui, avait été un peu plus réticent à l'idée de cette sortie. Une femme enceinte de huit mois, incluait un ventre proéminant ainsi qu'une mobilité réduite. Seulement Annabeth était toujours une demi-déesse et les monstres n'avaient pas disparu. Sa mère voyait à travers la brume mais ne savait pas vraiment comment se battre. Il était plutôt évident que le jeune homme n'aimait la possibilité de laisser les deux femmes de sa vie seules et quasiment sans défense. Pourtant après quelques jours de discussion avec Annabeth il avait bien comprit que rien ne servait de négocier, il avait déjà perdu.

Et malgré quelques rechignements vains de Percy le matin, elle se trouvait dans ce magasin de vêtements pour nourrisson. Il faut dire que Percy n'avait pas été très convainquant : à moitié endormi, un filet de bave encore visible et la tête enfoncée dans l'oreiller de son lit de la cabine trois.

Le jeune couple avait fini par venir s'installer à la Colonie pour les trois dernières semaines de grossesse. De toute façon Annabeth avait pris beaucoup d'avance dans le programme d'architecture -c'était à se demander pourquoi elle allait en cours ! Et Percy travaillait d'arrache-pied pour garder le niveau. Et puis, Annabeth voulait accoucher à la colo, et personne n'avait vraiment envie de la contrarier.

- Qu'est-ce que tu en penses ? demanda Sally en montrant un petit pyjama bleu.

- Tu crois que je vais y arriver ? demanda Annabeth sans transition, ne levant pas le regard d'une toute petite paire de chaussures.

Malgré toutes ces séances d'auto persuasion, ces moments qu'elle passait à rassurer Percy ou l'inverse elle doutait toujours. Comment ne pas le faire ? Dans plus ou moins un mois elle et Percy seraient parents. Dix-huit ans, vivent ensemble depuis six mois, encore à la fac, ados traumatisés par le pire endroit de la mythologie et parents. Il y avait de quoi flipper.

- Tu sais, j'étais très jeune aussi quand j'ai eu Percy et je ne pense pas avoir fait du trop mauvais travail, sourit l'adulte. Et tu ne seras pas seule, Percy fera tout pour t'aider, il me l'a dit. Il doute beaucoup de lui, tu sais ?

La blonde hocha doucement la tête, le regard toujours rivé sur les chaussures. Elle savait, ils étaient deux dans ce cas. Et même après la dispute et cette fameuse discussion sur le canapé, ils avaient toujours du mal à trop se confier sur ça de peur de faire douter ou paniquer l'autre.

- Il a peur de ne pas y arriver et de te décevoir. Cette peur le poussera à donner le meilleur de lui-même. En ce qui te concerne, je pense que tu vas y arriver. Je sais que tu as les études, les amis et tout le reste à côté. Toute la vie d'une adolescente presque normale. Désolé de t'annoncer que ça risque d'être beaucoup plus compliquer. Mais je pense que tu vas t'en sortir. Je pense que vous allez élever un enfant formidable.

- Mais, si j'y arrive pas ?

Sally sourit. Elle trouvait attendrissant ces doutes qui n'avaient pas vraiment de raisons d'être sachants que tout le monde autour du couple savait qu'ils y arriveraient, c'était évident pour tout le monde, sauf pour eux.

- Annabeth, c'est normal de douter. Même les mères adultes le font et regarde au final, tout le monde n'est ni un psychopathe, ni un débile profond. Si Alex vit dans une famille aimante, soudée, où il fait bon vivre, alors il sera heureux quoiqu'il arrive. Annabeth, si vous voulez cet enfant, si vous l'aimez : vous y arriverez. Alors maintenant tu vas dévier ton regard de ces chaussures, les acheter, me faire confiance et arrêter de stresser.

Annabeth écarta finalement son regard des chaussures et posa ses yeux gris sur Sally par-dessus le portant qui les séparait et sans qu'elle ne pût rien y faire ses lèvres s'incurvèrent vers le haut.

- Merci. Tu as sans doute raison.

- Seulement sans doute ? taquina la mère de Percy.

- Complètement, c'est mieux ? plaisanta Annabeth.

- Beaucoup mieux !

Les deux femmes continuèrent à remplir le panier de vêtements, bavettes et tétines en tout genre. Jusqu'au moment où, sans savoir comment, Annabeth perdu Sally de vue. Elle arpenta les différents rayons en appelant son nom à voix basse-elle ne souhaitait pas attirer l'attention. Elle retrouva Sally dans la section des vêtements pour petites filles. Elle regardait un pyjama rose fuchsia qu'Annabeth ne pouvait pas voir en détail.

- Sally-

- Ah, tu es là, sursauta l'adulte.

- Et ouais. Tu sais, dit Annabeth en désignant le pyjama du menton, je suis contre la stigmatisation des sexes mais je ne veux pas qu'il me déteste quand il regardera son album photo, rit la blonde.

Quand elle n'eut aucune réaction de la part de Sally, une réalisation la frappa, elle articula doucement :

- Tu... tu es enceinte ?

- Non, souffla-t-elle sans se tourner vers Annabeth.

Elle reposa vivement le cintre sur le portant, avant de se tourner vers la demi-déesse.

- Alors que fais-tu ici ? demanda Annabeth suspicieuse.

- Avec Paul, on pensait à avoir un enfant. Il voudrait avoir un fruit de ses propres entrailles qu'il pourrait élever de A à Z. Et avec Percy qui est partit, je me disais que c'était peut-être le bon moment. Mais attention, on ne veut pas remplacer Percy, pas du tout !

- Ce n'est pas du tout ce que je pensais, ne t'inquiète pas. Je me disais juste que Percy adorerait avoir un petit frère, sourit-elle de toute ses dents.

- J'espère que tu as raison, dit Sally. En tout cas je ne suis pas enceinte, pas encore...

****

Les deux femmes sortaient du magasin et se mettaient en marche vers la voiture de Sally quand le destin en décida autrement.

Annabeth commençait à se dire que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été attaquée par des monstres. Ça ne lui manquait pas vraiment surtout que combattre les deux chiens des Enfers qui venait d'apparaître devant elle et Sally.

A côté d'elle, la mère de Percy étouffa un cri. Le plus vite qu'elle put Annabeth sortit un poignard de son sac à dos. Ce n'était pas le poignard que Luke lui avait offert des années plus tôt, celui-ci était perdu quelque part dans le Tartare. Elle aimait l'épée en os que Damasen lui avait offert mais elle préférait se battre au poignard par habitude. Et puis, si une épée ne se transforme pas en stylo bille elle est beaucoup plus difficile à dissimuler.

Elle s'arma tout en ne lâchant pas du regard les deux monstres qui commençaient à s'approcher doucement, tel des prédateurs s'apprêtant à sauter sur leur proie. Avant d'abandonner son sac sur le sol elle récupéra une petite bourse et la lança à Sally.

- Sally, c'est des drachmes ! I-message Percy, dis-lui de se ramener en vitesse !

La blonde ne savait pas ce que voyait les mortels. Mais ils semblaient changer de trottoir avec une moue qui laissait paraître qu'ils étaient un peu énervés que cela se trouve là.

Le trottoir était assez large pour qu'une des grosses boules de poil maléfique marche dessus, seulement la deuxième marchait sur la chaussé, les voitures l'évitaient en klaxonnant. Annabeth fléchit les genoux, se mit en garde et attendit.

Elle avait arrêté d'essayer de se battre et de s'entrainer après le quatrième mois de grossesse. Retrouver cette position était bizarre. Jamais, depuis qu'elle avait apprit à se battre, elle était restée si longtemps sans combattre ou s'entrainer. En plus avec l'énorme ventre et le contre poids qu'il infligeait cette position était extrêmement gênante et peu adaptée.

Sally avait disparu, sûrement à la recherche d'eau pour l'arc-en-ciel afin d'appeler Percy. Les chiens étaient maintenant très proche. A une dizaine de mètre d'elle celui qui marchait sur le trottoir sauta droit sur elle.

Tout les sens en alerte elle réagit rapidement, elle fendit l'air avec le poignard et infligea une blessure à la bête. Cependant cela n'arrêta ni ne dévia sa trajectoire. Annabeth se trouva écraser sous le chien taille 4XL. Tout l'air sortit de ses poumons d'un coup, elle essaya de tousser pour tenter de faire rentrer de l'air dans son organisme. La douleur irradiait dans son corps. Dans son ventre.

Son ventre.

Son bébé.

On raconte qu'il ne reste à l'humain que très peu de son instinct animal. L'instinct de survie et l'instinct maternel devaient être les plus gros restes.

Annabeth vit rouge. D'un fin mouvement du poignet elle put planter sa lame, qui collait au sol écraser par la masse impressionnante qui la comprimait, dans la peau du monstre. Elle effectua plein de moulinets hasardeux de sorte que l'arme broie un maximum de chair pour que le monstre meurt rapidement.

Malheureusement le chien des Enfers n'avait pas l'air très réceptif à la douleur. Il se débattait et donnait des coups de pattes au hasard. Pour le moment elle n'avait aucune nouvelle du deuxième, de Sally ou même de Percy.

Et finalement l'inévitable arriva. A force de se débattre le chien avait réussi à se relever, laissant Annabeth inspirer de grandes goulées d'air. Elle retira le poignard du monstre afin de se relever. Quelque chose qui aurait été particulièrement simple pour quelqu'un qui ne possédait pas un ventre avec un bébé de presque trois kilos à l'intérieur. Alors qu'elle se remettait le plus vite possible sur ses pieds elle vit une patte griffue approcher de son visage. Les griffes transpercèrent la peau de son bras gauche.

Elle vit floue quelques instants sous le coup de la douleur qu'elle sentait descendre tout le long de son dos. Avec un cri de rage elle planta son poignard le plus profond et le plus fort qu'elle put entre les côtes du monstre. Et enfin, il se dissipa en poussière.

Il restait un deuxième chien qui n'avait pas l'air d'apprécier ce qu'elle avait fait à son ami. Annabeth, désormais fatiguée, souffrante et blessée, se remit en garde. Elle sentait quelque chose remuer dans son ventre mais ni prêta pas attention, mettant ça sur le coup de la douleur. Au fur et à mesure que le monstre avançait la pression dans son ventre augmentait. Cela commençait à être douloureux. Et elle finit par s'inquiéter.

Est-ce que cela faisait ça quand on perdait son bébé ? Elle ne voulait pas y penser. Ne pouvais pas y penser.

Elle ne pouvait pas le perdre, n'est-ce pas ? Bien que la déesse des femmes enceintes était contre elle cela ne pouvait pas arriver. Pas maintenant. Pas alors qu'elle était presque prête. Pas parce qu'elle n'était pas en condition de se battre. Pas parce qu'elle n'avait pas écouté Percy ! Annabeth lutta contre la douleur, aussi bien physique que mentale, et resta en garde. En semblant de garde pour être plus exact, son bras gauche pendait sur le côté de son corps, elle n'avait plus la force et trop mal pour l'utiliser.

Le chien avança doucement vers elle, comme s'il cherchait le meilleur moyen pour ne pas se faire tuer. Une démarche qu'Annabeth trouva plutôt inutile en vue de son état actuel. Elle faisait sûrement face à sa mort.

Mais elle évita d'y penser : Athéna a toujours un plan.

Elle réfléchit le plus vite qu'elle put mais la pression dans son ventre l'empêcher de se concentrer : elle eut vraiment peur d'avoir perdu son bébé.

Le monstre approchait dangereusement. Plus que trois mètres et c'était mort. Annabeth releva le menton prête à se battre, même en vain.

PERCY, mais qu'est-ce que tu fous !

La pression dans son ventre se relâcha pendant que que la bouche d'égout explosait, suivit de la bouche à incendie la plus proche ainsi que trois autres bouches à égout. Les jets d'eau sous pression se dirigèrent directement sur le monstre le plaquant au sol.

Percy était enfin arrivé !!

- Percy merci ! s'écria Annabeth en se retournant espérant voir son petit-ami tandis que l'eau continuait de malmener le monstre.

Seulement aucune trace dudit petit-ami.

Et Annabeth comprit. Ce qu'elle avait senti dans son ventre c'était le pouvoir.

Cela ne venait pas du fils de Poséidon, mais de son petit-fils, Alex.

Comme au ralentit, Annabeth se dirigea vers la bête, déjà à l'agonie. L'eau s'écarta sur son passage et elle ne reçut pas une goutte. Elle planta son poignard dans la gueule de l'animal, abrégeant ainsi ses souffrances.

Elle pria pour que son essence reste le plus longtemps possible au Tartare. Et puis, elle percuta. Son bébé avait des pouvoirs. Et il n'était même pas né. Il était sûrement aussi puissant que son père, si ce n'était pas plus.

Deux ombres volèrent au-dessus d'elle et vinrent se poser à ses côtés. Des pégases. Percy descendit de Blackjack.

- Par les dieux, Annabeth tu vas bien ? Où est ma mère ? C'était quoi se truc qu'on voyait du ciel ?

- Je vais avoir besoin de nectar et d'ambroisie et sûrement de nouvelles fringues. Ta mère doit être dans une rue adjacentes. Ce truc, comme tu dis, c'est les pouvoirs de ton fils qui me protégeait contre deux chiens des Enfers.

- Mo... mon fils ? Tu veux dire qu'il a des pouvoirs et qu'il peut s'en servir en étant encore dans ton ventre ? demanda-t-il, perplexe.

- Moi aussi j'en reviens pas, assura Annabeth.

- Enorme ! sourit Percy.

Il posa une main sur le ventre d'Annabeth et reprit :

- Bravo mon p'tit gars ! Tu sais que t'as géré ? dit-il au ventre. Bon, faisons les choses dans l'ordre. Un : ambroisie plus nectar.

Il sortit un carré d'ambroisie de sa poche et le donna à Annabeth. Puis il enleva son sac à dos, en extirpa une gourde de nectar dont il versa le contenu sur la plaie d'Annabeth. La blessure commençait doucement à se refermer.

- De deux : bisou, reprit le demi-dieu.

Il saisit Annabeth par la nuque et avant qu'elle puisse comprendre ce qui lui arrivait, il l'embrassa histoire de lui faire comprendre qu'il avait été très inquiet et qu'elle n'avait pas intérêt à lui refaire le même coup.

- De trois : Maman.

Percy s'apprêtait à crier quand la voix de Sally se fit entendre derrière eux.

- Je suis là. Mes dieux, Annabeth tu vas bien ? Et le bébé ?

- Tout le monde va bien, affirma le fils de Poséidon.

Annabeth exposa rapidement la situation, Sally fût abasourdie par l'annonce des pouvoirs.

- Bon c'est pas pour mettre la pression mais la police va sûrement débarquer pour « l'accident », j'ai deux pégases garés sur le trottoir, dit-il en désignant Porky et Blackjack à quelques mètres d'eux. Sans compter une femme enceinte qui est en pleine guérisons d'une blessure passablement mortel. Alors je propose qu'on parte, lança Percy.

- Percy a raison, approuva Sally.

Percy récupéra les sacs tombé en vrac sur le sol et après de rapides au revoir Sally repartit en voiture et le jeune couple à dos de pégase.

***

A peine avait-il posé un pied à l'écurie des pégases que Scott, un fils d'Aphrodite, les interpela :

- Percab- Percy, Annabeth, reprit-il. Chiron vous demande à la grande maison. Annabeth tu es sûre que ça va ?

- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Merci Scott.

Les deux jeunes traversèrent le camp saluant les demi-dieux qu'ils croisaient et rassurant ceux qui s'inquiétaient de l'état d'Annabeth. Ils firent un détour par le cabine trois pour qu'Annabeth changer de haut -Chiron n'avait pas vraiment eut le choix sur le fait qu'ils dormaient ensemble, dans la cabine de Poséidon.

Le couple avait rapproché deux banquettes pour faire un semblant de lit double. Ils arrivaient à dormir dans un lit une place avant mais maintenant il y avait... le ventre. Ils étaient arrivés avec le lit enfant sous le bras ainsi qu'une chaise haute, un mobile et autres peluches.

Une fois que la jeune fille eut changé de T-shirt et reprit un peu d'ambroisie ils repartirent vers la Grande Maison. Sur le chemin ils préparèrent quelques théories sur la raison de cette convocation mais rien ne les convainc vraiment.

- Chiron, que ce passe-t-il ? demanda Annabeth en entrant dans la pièce.

Quelqu'un se leva du sofa et leur fit face.

- Grover ! s'écria Percy en allant serrer son meilleur ami dans ses bras.

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Qui c'est qui n'a AUCUNE excuse pour n'avoir rien publié pendant trois mois ? BRAVO c'était bien moi ! Vous êtes forts aux devinettes ! Si vous saviez à quel point je suis désolé... En fait je n'ai jamais réellement arrêté d'écrire cette histoire c'est juste que rien ne me convenait jamais du coup j'écrivais presque tout le temps c'est juste que j'effaçais juste après et du coup ouais je m'étais pas rendu compte que je n'avais rien fait pendant si longtemps. Tous les désolé du monde. Ce chapitre me laisse perplexe, je pense que j'aurais pu faire mieux mais si j'effaçais tout encore une fois je crois que j'aurais fini par abandonner et je crois que c'est mieux comme ça. Bref... je suis désolée

J'espère que vous me pardonnerez les fautes et cette absence impardonnable.

Désolé,

Bye....

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