Chapitre_ 7
Il était assit à même le sol, son dos appuyé contre le canapé-lit qu'il avait ouvert et il pleurait. En descendant il était tellement énervé qu'il n'avait pas analysé la situation, il avait juste déplié le canapé pour pouvoir dormir en paix. Sa seule pensée était : Hormones peut-être ! Mais elle pourrait mettre son orgueil de côté et essayer de me comprendre juste deux secondes !
Il avait installé le plaid et son oreiller sur le canapé et c'était couché sans plus attendre. Mais une fois dans la pénombre, sans n'avoir plus rien pour occuper ses pensées, ses idées s'éclaircirent.
Ils s'étaient disputés. Il allait dormir sans Annabeth pour la première fois depuis des mois. Il allait devoir affronter ses cauchemars. Et elle allait faire de même. Ils n'allaient pas regarder les étoiles ce soir. Ils n'allaient pas pleurer en se soutenant l'un l'autre. Ils allaient pleurer séparément, après leur première vraie dispute. Rien que cette pensée lui donna les larmes aux yeux. Puis finalement hanté par les souvenirs et les remords il pleura, seul.
Annabeth était roulé en boule dans son lit trop grand pour elle seule. Les larmes ne s'étaient pas taries depuis que Percy avait quitté la pièce sans même se retourner. Elle avait rapidement fini par s'en vouloir, mais son orgueil la retenait de ce côté de la porte. Et cela la consumait de l'intérieur. Jamais elle n'avait autant détesté cette fierté disproportionnée. Elle se sermonnait intérieurement de se lever et d'y aller, mais une force malsaine la retenait dans le lit. Mais lève-toi vas t'excuser, imbécile ! Mais encore une fois cette émotion qu'elle commençait à identifier comme un mélange de honte et d'orgueil la retînt dans son lit. Annabeth, je te jure, tu vas bouger hors de cette pièce et aller t'excuser.
Et s'il montait s'expliquer ? Pas forcement s'excuser, il n'était pas en tort. Mais parler avec elle, une conversation entre adultes. S'il faisait ça ? A condition qu'elle veule bien lui parler. Percy se servi un verre d'eau dans l'espoir que cela lui éclaircirait les idées. Quand il se retourna face à la pièce il trouva une ombre devant la fenêtre. L'ombre d'un corps de femme enceinte qui contrastait avec la lumière qu'offrait la ville et la lune de l'autre côté de la fenêtre.
Sans un mot Annabeth se glissa sous le plaid et entreprit de se coucher sur le canapé. Percy réagit à l'impulsivité, il ne prit ni le temps d'analyser la situation ni le temps de voir les options. Il se dirigea doucement vers le canapé et se glissa à son tour sous la couverture. Il se tourna vers Annabeth qui était déjà installée pour pouvoir être face à lui. Malgré le faible éclairage il put voir qu'elle pleurait silencieusement, la trace de ses larmes brillait légèrement. Elle le regarda l'air tellement désolé qu'il s'en voulut presque de s'être énervé.
-Per... Percy, sanglota-t-elle. Je su...suis te...tellement dé...désolé. Je, elle renifla un bon coup, prit une grande respiration et reprit. J'aurais pas dû m'énerver comme ça. Je devrais comprendre que tu doutes, c'est normal. Je t'en pris, pardonne moi.
-Bien sûr que je te pardonne Puits de Sagesse, affirma Percy. (Il put voir le sourire d'Annabeth dans ses yeux gris.) Et moi aussi je devrais peut-être m'excus...
-Nan, le coupa Annabeth. Tu n'as pas à t'excuser. Je suis en tort et seulement moi, toi, tu as juste défendu ta cause, d'accord ?
-Tu es sûre ?
-Parfaitement sûre.
Il posa doucement sa main sur la joue mouillé de la fille d'Athéna, il essuya les larmes et il l'embrassa. Il l'embrassa comme s'il ne l'avait pas fait depuis des semaines. Et elle lui rendit le baiser, elle lui rendit le baiser avec tellement d'amour qu'Aphrodite le ressentit. Et puis elle recommença de pleurer sans raison durant le baiser. Percy se décolla et essuya les larmes alors qu'elles continuaient de couler.
-Ne me laisse pas, je t'en supplie, sanglota Annabeth en resserrant sa main autour du T-shirt de Percy.
Ce qui l'avait poussé à descendre c'était ça : l'incontrôlable peur qu'il la laisse. Cette boule d'anxiété brulante logée dans sa gorge. Ce tremblement d'appréhension à l'idée de ce qu'il pourrait faire. Cette immense dépression rien qu'à l'idée d'être de nouveau loin de lui.
Dans la pénombre ses yeux remplis de larmes brillaient d'une étincelle triste. Et l'idée qu'elle est put penser qu'il pourrait l'abandonner le rendit tellement triste qu'une boule se forma dans sa gorge et l'empêcha de prononcer le moindre mot. Alors à la place de chercher vainement à communiquer par la parole il déposa en baiser sur son front puis il déposa une ligné de baisers tendres le long du chemin de ses larmes. Elle continuait de pleurer et il continuait d'embrasser ses larmes. Au bout de quelques minutes il trouva la force de parler.
-Je ne pourrais pas te laisser, tu comprends ? Je n'y survivrais pas. Littéralement.
Elle releva ses yeux mouillés vers lui.
-Tu es sûr ?
-Je sais que tu sais que je parle aux étoiles. Des fois je leurs parle de l'avenir. Je leur dis comment je le voix. Et je vais te le dire. Je me vois marchant au soleil main dans la main avec Madame Chase-Jackson, souriant devant deux enfants qui jouent à chat, un garçon et une fille. Tu as le ventre rebondit. Cette fois on a choisi de garder le mystère sur le sexe.
Je me vois dans l'encadrement de la porte d'une chambre d'enfant. Tu embrasse notre fille sur le front, elle a fait un cauchemar. Mais comme toujours tu sais la rassurer. Alors que finalement elle s'endort tu te tourne vers moi et tu me souris, je te souris aussi. Et à ce moment-là je me rends compte d'à quel je vous aime et j'ai de la chance.
Ouais, c'est comme ça que je vois l'avenir. Et comme tu peux voir tu en fais parti. Et puis je te l'ai promis, je tiens toujours mes promesses.
Elle avait perdu les mots, elle se contenta de le regarder avec tout l'amour du monde. C'est comme ça qu'ils s'endormirent, finalement réconcilié.
Annabeth se réveilla tôt, à cause des nausées. Malgré son empressement pour rejoindre les toilettes elle fit de son mieux pour ne pas réveiller Percy. Elle réussit à le laisser dans les bras de Morphée et monta en vitesse pour vider le reste de son diner de la veille.
Après avoir bien souffert en silence, sûrement à cause d'une déesse qu'on ne nommera pas, elle redescendit et se glissa de nouveau sous les couvertures au côté de Percy qui n'avait pas bougé d'un pouce. Après plusieurs minutes à tourner sans trouver le sommeil Annabeth renonça à se rendormir. Mais elle ne voulait pas se lever, même pour elle qui était une lève-tôt, se lever à cette heure sans raison était inhumain. Elle se tourna plutôt face à sa Cervelle d'Algues. Il devait rêver car son visage paisible était troublé par un froncement de sourcils. Un léger filet de bave s'échappait de sa bouche entre ouverte et Annabeth ne put retenir le petit rire qui s'échappa de ses lèvres. Finalement elle le regarda paisiblement en s'imaginant l'avenir à son tour.
Elle s'imaginait couché au côté de ce même homme, mais dans leur chambre cette fois, il faisait à peine jour et ils étaient tout les deux à moitié réveiller quand un petit garçon rentra en trombe en se jeta à plat ventre sur le lit, finissant de réveiller Annabeth alors que Percy luttait toujours contre le sommeil. "Le père Noël est passé ?" demanda le petit. "Seulement si tu as été sage," répondit Annabeth. "Mais j'ai été sage !" riposta l'enfant. "Alors Alex, dis-moi, pourquoi tu viens réveiller Maman et Papa si tôt ? C'est pas très sage ça," dit Percy en saisissant son fils et le plaçant sur son épaule tel un sac à patate. "Papa, lâche-moi !" protesta leur fils hilare. Annabeth quand à elle regardait la scène, un sourire attendri au visage.
C'est alors qu'une sensation bizarre sortit Annabeth de ses pensées. Cela venait de son ventre. Et ça n'avait rien avoir avec les dizaines de maux de ventre différents qu'elle avait pu ressentir au cours de sa grossesse ou même de sa vie. C'est à la deuxième pulsion qu'elle comprit.
-Percy, il bouge !
Elle cria ça sans s'en rendre compte.
La sensation que l'on ressentait quand on sentait vraiment son enfant en vie, qu'on avait une réelle preuve physique de l'existence en soi était indescriptible et inégalable. Elle ne pouvait mettre de mot sur cette émotion, c'était juste trop... magique ? Emouvant ? Beau ? Attendrissant ? Tendre ? Définitivement tout à la fois mais en plus puissant.
Percy se réveilla presque aussitôt.
-Il... Il bouge ?
-Oui, répondit Annabeth les larmes aux yeux.
-Je... je peux ? dit-il en tendant une main hésitante vers le ventre d'Annabeth.
Annabeth saisit le poignet de Percy et posa sa main juste à l'exact endroit où elle avait sentit le coup. Seulement leur enfant n'avait, apparemment, plus envie de se manifester. Ils attendirent un peu et finalement Percy, abandonnant l'idée, se replaça sur le dos en poussant un profond soupir.
-Tu sais que c'est frustrant ? demanda-t-il.
-De quoi ?
-Cette proximité que t'as avec lui alors qu'il est même pas né. Le fait que tu le sente en toi. Que tu sache réellement qu'il est en vie. C'est carrément pas juste que moi j'ai pas le droit à ça.
-Mais ça t'évite les nausées, les mal de dos, de tête, de ventre, la fatigue, l'incapacité de mouvement, tu peux toujours voir tes pieds et te battre comme d'habitude, alors que moi, bah mes mouvement sont réduit. Il va me falloir du temps et de l'entrainement pour retrouver mon corps d'avant, répliqua Annabeth.
-Mais même c'est pas juste ! Tu savais que chez les hippocampes mâles gardent les œufs, que la femelle a pondu, dans leur ventre jusqu'à éclosion ?
-Non, je ne savais pas Percy... avoua Annabeth.
Percy releva vivement la tête.
-Tu savais pas ? Genre pour de vrai ?
-Oui, pour de vrai, Cervelle d'Algues, souri Annabeth.
Il laissa, de nouveau, sa tête retomber sur l'oreiller.
-Cool, dit-il les yeux rivés au plafond.
Annabeth ne put s'empêcher de capturer l'instant. La lumière du soleil levant qui entrait par la grande fenêtre jouait avec les mèches de cheveux brunes qui tombaient devant les yeux de Percy. Il avait passé ses mains derrière sa tête, remontant ainsi son T-shirt de quelques centimètres laissant apparaître sa peau bronzé. Son souffle faisait remonter sa cage thoracique, créant un mouvement hypnotisant. Ses paupières se fermaient doucement à intervalle régulier. Annabeth était attentive à chaque détail de l'être posté à ses côtés, comme s'il risquait de disparaître, encore une fois. Sa bouche entre-ouverte, qui s'emboitait si bien avec la sienne. Le vert de ses yeux qui ressortait tellement mieux à la lumière du jour levant, alors qu'il regardait le plafond. La petite fossette sur sa joue gauche, qu'elle était la seule à remarquer, quand il avait ce petit sourire qui disait simplement que tout allait bien, était creusée. Elle ne put s'empêcher de penser qu'il était beau. Puis d'à quel point elle avait de la chance. Elle aurait aimé rester dans ce cocon sans problème pour toujours.
Percy ouvrit la bouche pour parler.
-Ne dis rien, le coupa-t-elle.
-Mais...
-Je veux juste rester comme ça, pour l'éternité.
Il releva son regard vert océan vers elle.
-C'est long l'éternité. Il serrait dommage de passer l'éternité que l'on peut passer ensemble sur un canapé, analysa le fils de Poséidon.
-Mais ça empêcherai de la gâcher, rester dans ce cocon, sans problème et sans menace de mort, pour toujours nous permettrait de vivre une belle vie sans soucis.
-Une vie sans soucis entre quatre murs. Tu ne voudrais pas explorer le monde plutôt ?
-On ne peut pas, assura Annabeth.
-Comment ça on ne peut pas ?
-C'est impossible, ensemble on put le demi-dieu à trois kilomètres, et j'imagine que cette odeur sera renforcer avec le petit extraterrestre.
-Tu es trop fataliste. Tu as vu ce qu'on peut faire ensemble ? On devrait pouvoir voir le monde. On est les enfants des dieux à l'origine de la civilisation moderne. Il est hors de question qu'on n'aille pas voir ce que ça donne. Je ne veux pas rester sur ce souvenir d'Athènes et de Rome. J'y retournerais.
-Dans ce cas on y retournera, finit Annabeth.
-Ouais, fit Percy en prenant Annabeth dans ses bras.
Elle passa ses mains dans les cheveux du fils de Poséidon dans un geste tendre.
-Je peux dire ce que je voulais dire, maintenant ? demanda Percy après quelques minutes de silence.
Annabeth hocha la tête
-A propos d'hier je...
-Ne remet pas cette dispute sur le tapis maintenant s'il te plait.
-Je veux pas parler de la dispute. Mais de mes doutes...
-Vas-y, dit Annabeth en prenant une grande inspiration. Dis-moi tout ce que tu veux.
-Je ne veux pas que tu crois que j'en veux pas. Vraiment je suis très heureux et je l'aime déjà plus que tout, commença Percy en glissant sa main sur le ventre de la fille d'Athéna. Mais, c'est évident que je suis pas près. J'ai même pas fini de grandir que je vais devoir guider quelqu'un pour le faire.
-Percy, ont ne fini jamais de grandir, dans le sens psychologique du terme.
-Je sais, mais tu vois ce que je veux dire. Je suis toujours un adolescent. 'Beth j'ai tellement peur de ratée un truc. De tout rater, comme toujours.
-Tu ne rates pas toujours tout. Tu as une relation amoureuse stable avec une personne merveilleuse, ria-t-elle.
-T'es sérieuse là ? ria à son tour Percy. Bref, revenons-en à nos moutons. Tu vois ce que je veux dire. Je sens que je vais tout foutre en l'air. J'ai tellement peur de tout foirer ! Je sais pas comment exprimer ça... mais j'ai cette boule d'appréhension rien qu'à l'idée que je puisse faire de notre enfant un petit Nancy Bobofit !
-Nancy Bobofit ? demanda curieusement Annabeth.
-Mais si je t'avais parlé d'elle, la fille qui harcelait Grover quand on était en sixième à Yancy. Bref, c'est une harceleuse doublé d'une peste. Je ne supporterais pas de faire de notre enfant quelqu'un de mal.
-Tu ne feras pas de notre enfant quelqu'un de mal ! Déjà de un je t'en empêcherais et de deux tu es quelqu'un de trop bien pour rendre quelqu'un méchant.
-Mais... s'apprêta à riposter Percy.
Annabeth souleva doucement son T-shirt, arrêtant ainsi Percy. Elle posa doucement la main du fils de Poséidon sur sa peau nue. Puis elle plongea son regard d'orage dans celui d'océan.
-Alex, je te présente officiellement ton Papa. Tu sais je t'ai parlé de lui hier, un homme merveilleux qui fera un père formidable. Qui jouera avec toi, qui te contera des histoires, qui t'aidera à grandir et à trouver ta place dans ce monde. Qui t'apprendra à te battre. Qui fera de toi une jeune femme, ou un jeune homme merveilleux. Qui t'élèvera comme un roi. Qui t'enseignera les bonnes valeurs. Qui fera de toi une personne juste et aimante. Je lui fais pleinement confiance pour ça. Je crois en lui...
C'était évident qu'Annabeth ne s'adressait pas à leur fils mais à Percy, d'une manière détournée pour le rassurer. Après quelques instants à se regarder dans les yeux, plein de reconnaissance, Percy prit finalement la parole :
-Merci.
***************
-Bonjour docteure, salua Annabeth en rentrant dans le cabinet de la gynéco.
-Bonjour, dit à son tour Percy.
-Bonjour, répéta une nouvelle fois le médecin en leur serrant la main. Prenez directement place.
Annabeth, presque habitué à ce petit manège, s'installa. Percy se plaça à coté d'elle comme chaque fois.
Quand le liquide froid rentra en contact avec son ventre gonflé, Annabeth frissonna quelque peu. L'image qui apparu à l'écran ressemblait déjà beaucoup plus à un bébé. Pendant que la gynéco baladait l'appareil sur le ventre de la demi-déesse elle demanda :
-Vous avez déjà commencé à le sentir bouger ?
-Oui c'est arrivé il y a deux jours, souri Annabeth.
-Bien, ça signifie que normalement ses membres fonctionnent, son cerveau aussi par conséquent. Voyons pour le cœur.
La médecin fixa quelques électrodes sur le ventre d'Annabeth et appuya sur un petit bouton vert.
Bou boum, bou boum.
Automatiquement ce son vint se placer dans le top des sons préféré d'Annabeth. Il était en quelque sorte égal à celui du battement de cœur de Percy. Elle ne saurait dire ce qui les différenciait mais pourtant c'était différent, tout comme l'amour qu'elle leur portait.
Percy resserra ses doigts autour des siens. Lui aussi trouvait ce son tellement réconfortant. Il avait une dimension différente pour lui. Il était la preuve irréfutable que son enfant était en vie. La seule proximité physique qu'il pouvait avoir avec lui.
Bou boum, bou boum.
La femme leur laissa quelque instant supplémentaire pour écouter le bruit, puis elle reprit :
-Le cœur fonctionne à merveille. Aucune déformation physique n'est à déplorer. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Félicitations votre bébé est en parfaite santé. Maintenant la question ultime, souri la prof. Vous voulez savoir le sexe ?
-Oui.
**********
-On est de retour ! cria Percy en claquant la porte derrière lui.
-Percy combien de fois je t'ai dis de ne pas claquer cette porte ? répondit Sally depuis la cuisine.
-Oui, pardon, désolé... s'excusa doucement Percy en rentrant dans la cuisine suivit de la fille d'Athéna.
-Alors comment ça c'est passé ? demanda Paul en tendant une assiette qu'il venait de laver à Sally pour qu'elle la sèche.
Annabeth s'assit rapidement en sentant un mal de dos atroce arriver. Tandis que Percy commença à ranger les affaires que sa mère essuyait.
-Très bien, affirma Annabeth en se calant contre le dossier.
-Mais encore... ? dit Sally en tendant un verre à Percy.
-Pas de signe de maladie quelque qu'elle soit, répondit Annabeth.
-Ni aucun signe qu'il soit un être mythologique un peu bizarre moitié algue moitié chouette, blagua Percy.
-Il est hors de question que je mette au monde une algue ! Je me sentirais insulté ! ria Annabeth.
-Et puis, nous, on offre quoi comme cadeau de naissance ? renchérit Sally.
-C'est vrai que se serrait pas pratique, finit Paul.
-Comme quoi la nature est bien faite, puisque c'est un extraterrestre humanoïde parfaitement normal !
-Et vous avez pas d'images ? demanda finalement Sally qui se retenait de le demander depuis le début.
-D'images ? demanda Annabeth.
-Ca ce fait plus ? Une image du bébé ?
-Ah si ! compris Percy en portant sa main à la poche arrière de son jean.
Paul et sa mère vinrent l'encadrer pour mieux voir. Il sortit fièrement un papier de la poche, le plaça devant lui et annonça :
-Regardez, c'est mon petit garçon.
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Avant tout désolé pour le temps que j'ai mis à sortir ce chapitre, avec les vacances je pensais vraiment que j'aurais le temps d'écrire mais j'ai eu un passage de 15 jours avec une envie d'écrire réduite à néant mais maintenant que c'est revenu je suis ravie de vous sortir ce petit chapitre qui j'espère à calmer vos peurs de séparation du dernier chapitre. Excusez-moi pour les fautes.
J'espère que le choix de sexe du bébé vous convient 😉
Bye....
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