Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre_ 6

Elle se réveilla avec le gout des cookies bleus de Sally dans la bouche. Elle ouvrit les yeux mais tout n'était qu'une tache de lumière aveuglante alors elle les referma aussitôt.

-Annabeth ! Annabeth ! tu m'entends ? c'était Percy qui l'appelait complètement paniqué.

Elle se rappela alors des derniers événements. La fresque terminée, puis sa douleur au ventre, et finalement son évanouissement. Elle se rendit compte que Percy soutenait sa tête d'une main et qu'elle était étalée au sol. Finalement elle ouvrit laborieusement les yeux. Elle n'eut pas le temps de reprendre ses esprits que tout ce qu'elle sentit fut les lèvres du brun sur les siennes.

Quand ils se séparèrent elle se rassit. Il avait les larmes aux yeux et tenait une bouteille de nectar à la main.

-Tu m'as fais peur, réagi immédiatement Percy.

-Je... oui je sais, désolé.

-Me refait plus jamais ça, d'accord ?

-Je... je crois que ça venait d'en haut, dit Annabeth en pensant très fort à une certaine déesse.

-Alors je suis sûr que ta mère est déjà en train de lui botter les fesses.

-Ouais, sourit-t-elle.

-Aller, relève-toi tu as des cours à réviser.

Annabeth se releva, doucement en tenant son ventre. C'était un nouveau tic, elle protégeait son ventre quoiqu'elle fasse... Elle ne voulait pas que son bébé puisse être atteint de quelque façon que ce soit. Mais à peine fut-elle sur ses deux pieds que la tête lui tourna. Elle s'agrippa à Percy, qui comprit le message et la retint par la taille. Quand sa vision fut de nouveau claire c'est la migraine qui s'en prit à elle. Elle la sentait grimper en elle devenir de plus en plus douloureuse petit à petit, s'insinuer doucement dans son crâne. La fille d'Athéna grogna.

-Hé, ça va pas mieux ? demanda doucement Percy.

-Pas vraiment nan, répondit-elle en menant une de ses main à sa tempe.

-Bon, hum... je pense qu'il serait mieux que tu te couche avec un bon bouquin.

Annabeth voulu protester mais elle n'en avait pas la force. Au lieu de ça elle se laissa guider jusque dans leur chambre. Elle avait les jambes en coton et impossible de penser à lâcher Percy sans que le sol ne soit la prochaine destination.

Elle rabattu les couvertures sur ses jambes endolories. Avant de s'éloigner Percy lui déposa un doux baiser sur le front. Quand il se retourna pour partir elle lui attrapa l'avant bras et l'attira contre ses lèvres. Ils se séparèrent finalement.

-Dis Percy ?

-Oui ?

-Je pourrais peindre le salon aussi ? demanda-t-elle, loin d'être prête à abandonner cette activité.

-Des étoiles aussi ? sourit Percy.

-Je sais pas, peut-être...

-Bien sûr que tu pourras peindre le salon. Et si jamais tu t'ennuis tu pourras faire le bureau-palier aussi.

Elle sourit.

-Merci.

Il sortit finalement de la pièce, elle le regarda s'éloigner.

-Ferme pas la porte, demanda-t-elle sans raison particulière.

-Ok, dis Percy avant de se réinstaller derrière son bureau et de reprendre ses cours.

Grâce à la porte toujours ouverte elle le vit sortir des tiroirs un bloc-notes, elle le reconnut immédiatement. C'était le seul bloc-notes auquel elle n'avait pas le droit de toucher, c'est dans celui-là qu'il écrivait ses lettres. Ses lettres aux étoiles. Elle n'avait jamais cherché à les lires, ni à l'écouter parler la nuit. Ils avaient dix-huit ans, ils avaient besoin d'intimité et c'était la chose la plus normal au monde. Alors elle le laissait parler aux étoiles et il la laissait peindre le salon. Annabeth prit le livre qui attendait sur sa table de nuit et réajusta les coussins dans son dos. Quelques minutes plus tard la fatigue l'emporta, elle s'endormit en plein milieu d'une phrase, ses bras tombèrent dans un bruit mât et sa tête roula sur le côté.

Elle était de retour à la Colonie, dans la cabine de Percy. Il était roulé en boule sur son lit, le menton posé sur ses genoux, il se balançait d'avant en arrière. Ses pleurs étaient la seule chose qu'Annabeth entendait. Des flots de larmes infinis coulaient sur les joues de fils de Poséidon. Elle s'approcha prudemment.

-Pe... Percy ? demanda-t-elle la voix cassé. Pourquoi pleurait-il ?

- Annabeth ? Qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais me haïr. Je suis la pire personne au monde. Je suis même pire que ça, je suis un monstre.

C'est à peine s'il releva les yeux vers elle. Elle ne comprenait pas.

-Mais Percy dis moi qu'est-ce qui ce passe, dit-elle de plus en plus paniqué.

-Ce qui ce passe ?

Ces mots sortirent de la bouche de Percy mais ce n'était pas sa voix. C'était celle de Cronos.

-Ce qui se passe, a reprit la voix de son vieil ennemi, c'est que le lâche qui te serre de petit-ami à laisser votre enfant mourir.

Annabeth, alors qu'elle refusait ces paroles, porta instinctivement sa main à son ventre. Pour la première fois elle se rendit compte qu'elle n'était plus enceinte. Sans savoir pourquoi elle souleva son T-shirt pour laisser voir la peau nue. La peau de son ventre était écorchée, elle avait des cicatrices qu'elle n'avait pas dans la réalité, mais ce n'était pas ça le pire. Le pire c'était le grand X qui barrait son abdomen. Il avait été tracé au sang, et tout au fond d'elle Annabeth avait la certitude que c'était le sang de son enfant. Elle releva la tête vers Percy, paniqué, apeurée, au bord des larmes. La vue de l'homme qu'elle aimait fut loin de la rassurer au contraire. Un filet de sang coulait de sa bouche, mais elle savait que ce n'était pas le sien, c'était celui de leur extraterrestre. Comme si... comme s'il l'avait mangé... Le regard dans les yeux de Percy était si cruel qu'elle ne le reconnut pas. Et en un battement de cils il lui sauta dessus, le poignard qu'elle avait perdu dans les entrailles du Tartare, la lame maudite, à la main.

Elle se réveilla en sursaut, une fine pellicule de transpiration couvrait sa peau. Elle eut du mal à croire que le cri d'effroi qui s'échappa de ses lèvres était le sien. Percy accouru en vitesse. Il vînt la prendre dans ces bras. Avant qu'il ne puisse la toucher elle eut un mouvement de recul et porta immédiatement sa main à son ventre pour le protéger.

-Ne me touche pas ! siffla-t-elle.

Ce rêve l'avait beaucoup plus touché qu'aucun rêve ne l'avait jamais fait. Mais elle ne s'en rendit pas compte, pour elle sa réaction était parfaitement normale et justifiée. Il fit un grand pas en arrière en levant les mains. L'incompréhension fut vite remplacée par la tristesse dans son regard. Puis il comprit elle avait fait un cauchemar et il n'avait pas fait ce qu'il fallait dans celui-là, cette fois il n'avait pas été tué, c'était pire, il avait tué.

-Annabeth... dit doucement Percy avec tant de tendresse dans ces yeux qu'il aurait put réconforter n'importe quel désespéré. Mais elle ne craqua pas, elle se méfiait de lui maintenant. Il tenta d'avancer de quelques centimètres.

-Ne t'approche pas !

-Annabeth c'est moi. Je... je ne sais pas ce que tu as vu dans ton cauchemar. Mais c'est ce que c'est, un cauchemar. Je ne sais pas ce que le moi de ton rêve à fait, mais ce n'était pas moi. Je t'aime, Puits de Sagesse.

L'entente de son surnom secoua Annabeth. La terreur l'envahit. Elle ne savait même plus si c'était à cause de l'homme en face d'elle, à cause de son cauchemar, ou à cause d'elle. Pour la première fois depuis son réveil elle regarda Percy dans les yeux, il y avait tellement d'amour et de douceur. La réalité la frappa.

C'était ça qu'elle était devenue. Après toutes ces batailles, ces morts, ces victoires, ces preuves de courage, d'amour et d'amitié. Il ne restait donc que ça d'elle. Juste une petite chose fragile, capable de douter de tout. Tellement atteinte par la paranoïa qu'elle en arrive à avoir peur de l'homme de sa vie, du père de son enfant, de son compagnon d'arme, de son meilleur ami, de sa Cervelle d'Algues.

Les larmes montèrent si vite qu'elle n'eut pas le temps de les retenir.

-Je suis une faible, dit-elle entre deux sanglots.

Cette fois elle laissa Percy s'approcher et la prendre dans ses bras. Il s'assit sur le bord du lit et la berça en silence quelques instants.

-Tu n'es pas faible, d'accord ? Tu es la personne la plus courageuse que je connaisse. Tu es une battante, un guerrière, une révolutionnaire.

-Je ne suis qu'un petit objet fragile, dit-elle.

-Ecoute-moi, ordonna-t-il en lui saisissant le menton pour être sûr qu'elle le regarde. Tu as vécu des choses que personne ne peut ni comprendre ni imaginer. Tu as peur, c'est tout. La peur n'est pas une faiblesse elle rend plus fort, tu m'entends ? Elle rend plus fort...

Sur ces derniers mots il essuya les larmes qui descendaient le long de ses joues. Après ça elle s'enfuit dans le creux du cou du jeune homme en murmurant inlassablement « Désolé, je suis tellement désolé. ».

Quand il eut décrété qu'il avait attendu en silence assez longtemps, il demanda :

-Tu... tu veux me raconter ?

Et sans jamais croiser son regard elle lui raconta.

-Puits de Sagesse, tu sais que cela n'arrivera jamais.

-Oui, oui bien sûr. Je... je sais pas j'ai paniqué, dit-elle se battant de plus en plus fort pour ne pas pleurer.

-Hé, hé, je ne te blâme pas. Je veux juste m'assurer que tout va mieux.

-Ouais, ça va mieux, assura-t-elle avec un sourire.

-Bien, tu veux quelque chose en particulier.

-Je veux danser.

Alors ça même elle, elle ne s'y attendait pas. Elle se rendait compte maintenant que cela lui avait manqué. Tourné sans fin, en riant et en se marchant sur les pieds, elle adorait ce genre de moment où rien ne comptait sinon leur complicité.

Sans question, Percy partit chercher son téléphone, il alluma la musique, un air rock et mélancolique s'échappa de l'enceinte. Il tendit la main vers Annabeth, encore sous les couvertures.

-M'accorderiez-vous cette danse ?

-Avec plaisir, dit-elle en prenant la main et s'extirpant des couvertures.

Ils tournèrent longtemps, sûrement plusieurs heures. Ils ne comptaient plus le nombre de fois où la playlist de Percy se rejoua. Tantôt ils étaient calme et tournaient à la manière d'un slow, tantôt ils sautaient partout (pas vraiment de grand saut pour Annabeth), d'autre fois ils se tordaient de rire sans raison apparente ou encore ils dansaient comme des enfants faisant une ronde. Aucun d'eux ne parla jamais, ils se contentaient de communiquer par le regard.

******

Une semaine après, tard le soir, alors qu'elle venait de sortir de la douche, Annabeth se planta en face du miroir et regarda son ventre. Elle le caressa. C'était son moment, maintenant qu'elle n'avait plus la peinture, pour cause d'incapacité à se mouvoir aisément. Dans ce genre de moment elle se déconnectait du reste du monde. Elle se connectait avec son bébé. C'était quelque chose que les personnes n'ayant jamais était enceinte ne pouvait pas comprendre. Cet amour inconditionnel pour quelqu'un qu'on ne connaissait pas encore et qu'on connaissait tellement à la fois. Elle l'aimait, c'était différent que l'amour qu'elle portait à Percy mais tout aussi puissant. Elle l'imaginait flotté dans son ventre, peut-être que cela pouvait paraître bizarre mais cela ne l'était pas pour elle.

Pour la première fois ce soir là, elle lui parla.

-Hé Alex, c'est... c'est Maman. Est-ce que j'ai l'air ridicule en ce moment ? Oui. Mais je m'en fous un peu. La seule personne qui peut m'entendre c'est ton père, lui il parle bien aux étoiles, alors il ne me jugera pas pour parler avec mon enfant. Notre enfant. Je sais pas trop quoi te dire. Je saurais avec le temps. Le temps de se faire à l'idée de parler à mon enfant. Je sais que j'attends un bébé, je le vois, je le sens, je porte des vêtements spéciaux, j'ai peint ta chambre. Mais en même temps j'ai toujours du mal à y croire. Pourtant mon amour pour toi est bien réel, il est énorme, il est indescriptible. Je ne comprenais pas de quoi les mères pouvaient bien parler en expliquant l'amour maternel, il faut dire que ma mère n'est pas le meilleur exemple, mais je comprends maintenant, dit-elle la tête baissé vers son ventre. Voyons, de quoi pourrait-on discuter d'intéressant ? Et si je te parlais de ton père ? Ca me semble bien. Se sera un bon père, ça je peux te le garantir. Il jouera avec toi et on aura sûrement l'impression que c'est toi le plus vieux. Ca arrive à ton père de perdre toute maturité, ça me fais beaucoup rire. On a besoin de ses moments comme ça, où on retourne en enfance, avec tout ce qu'on à traversé. On te racontera un jour. Pas tout de suite, c'est pas qu'on te fait pas confiance, c'est que c'est dur à entendre, à imaginer, mais tu as le droit de savoir. Je suis sûr que tu seras assez courageux. Et j'ai comme cette intuition que tu seras un garçon. Pourquoi ? Je ne sais pas, on dit que les mères ont ce genre d'intuitions. Après est-ce que c'est vrai ? Je ne sais pas non plus, et ça m'arrive rarement. Et puis je me pose plein de questions, par exemple ayant comme parent deux demi-dieux sera tu un demi-dieu surtout que Percy est super puissant. Dégageras-tu une odeur de demi-dieu ? Pourra-t-on jamais vivre dans le vrai monde ? Les réponses viendront sûrement avec le temps, même si je me doute bien que la réponse à la dernière question est évidente, et que le contraire ne serait qu'utopie. Je crois que c'est tout ce que j'avais à dire pour le moment, juste, je t'aime.

En retournant dans la chambre elle trouva Percy en travers du lit, un oreiller serré contre lui sur lequel il calait son menton. Il ne l'entendit pas arriver, enfin c'est ce qu'elle crut.

-Je ne ferrais jamais un bon père, dit-il sérieusement, le regard rivé sur la vue que lui offrait la fenêtre.

Elle s'allongea du mieux qu'elle put à ses côtés, lui resta dans sa contemplation de l'extérieur.

-Pourquoi tu dis ça ? Il y a à peine cinq minutes je pensais totalement le contraire.

-Je sais que je dis qu'on va gérer, que de toute façon on a sauvé le monde deux fois. Mais pour sauver le monde il faut "tuer" les monstres. Là il s'agit d'aider la vie ! Je ne suis pas taillé pour ce job.

-Percy, écoutes moi... commença Annabeth.

Elle fût immédiatement coupée par Percy qui, apparemment, avait à cœur de partager ses incapacités.

-Mais enfin Annabeth, j'ai eu que des exemples minables, comment... comment je suis censé savoir comment éduqué un enfant ? Alors que mon père n'a jamais été là, Gaby, il serra les mâchoires, alors lui on en parle pas, Paul c'est un gars bien, lui, mais il ne m'a pas toujours éduqué... Je... j'y arriverais jamais Annabeth. Je ne pourrais jamais faire ça. Et puis je suis tellement immature et...

-Tu aurais peut-être pu me prévenir avant que tu ne voulais pas de cet enfant ! commença à s'énerver Annabeth, merci les hormones.

-Tu crois vraiment que c'est ce que j'ai voulu dire ? demanda Percy sonné. Pourquoi elle interprétait ça de cette manière ?

-Parce que cela pouvait vouloir dire quoi d'autre ? demanda amèrement la jeune fille.

-Je te parle de mes doutes en tant que futur père. Je te dis que j'ai peur de mal faire les choses, de te décevoir ! Et toi tout ce que tu trouve à dire, c'est que vais t'abandonner avec un bébé sur les bras ?!

Percy était énervé. Il lui avait fallu tellement de temps pour mettre des mots sur ce qu'il ressentait et encore plus longtemps pour trouver le courage de l'annoncer à Annabeth. Et voila ce qu'il avait comme réponse !

-Ne me fais pas dire ce que j'ai pas dis ! rétorqua Annabeth.

-Dis moi pas que c'est pas ce que tu pensais, je te connais !

Annabeth souffla un gros coup. Elle saisit violemment l'oreiller de Percy et le plaid en bout de lit avant de les lui tendre, il les attrapa, trop en colère pour analyser la situation.

-Tu. Dors. Sur. Le. Canapé, ordonna-t-elle entre ses dents.

-Très bien ! dit-il en quittant la pièce à grand pas et en claquant la porte derrière lui.

Elle s'assit sur le lit et se prit la tête entre les mains alors qu'elle réalisait ce qui c'était passé. Des larmes coulèrent silencieusement sur ses joues

Pour la première fois depuis toujours, ils s'étaient disputés pour autre chose que des broutilles. Ils s'étaient disputés.

____________________________________________________

Bon, ne me tuez pas pour le retard, je sais que la fin du dernier chapitre vous avait pas mal angoissée, mais j'ai vraiment eu du mal à trouver du temps pour écrire. Bref... comme toujours j'espère que cela vous a plû et qu'il n'y a pas trop de fautes (n'hésitez pas à les signaler😉)

Et je viens de penser cette fanfic aura dix chapitres et un (une ?) épilogue.

Bon j'ai des devoirs avant de me lancer dans l'écriture du prochain chapitre, bye.....

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro