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Chapitre_ 10

- Alors les yeux ? Quelle couleur ? demanda Apollon en allant s'installer sur la place principale du mont Olympe.

A partir du moment où Artémis avait annoncé la nouvelle de la naissance, tous les dieux, nymphes et satyres présents à l'Olympe s'étaient réunis sur la place centrale autour d'un immense écran géant flottant afin d'épier le nouveau-né. Dans le but d'avoir, après six mois d'attente, les résultats tant attendus des paris.

- Mon cher collègue, les bébés naissent tous avec les yeux bleus. On ne saura la couleur définitive que dans quelques jours, dit Athéna en parlant comme à un demeuré pour être sûre que le dieu du Soleil comprenne.

Ce dernier ne sembla pas s'apercevoir de la moquerie et fixa l'écran, les yeux à l'affut du moindre détail.

- Au moins il est brun. Si mes calculs sont bons je viens d'empocher 327 drachmes.

- On est tous très heureux pour toi Apollon, souffla Zeus, exaspéré.

- Je demande l'attention de tout le monde, cria Niké. Ceux qui ont parié pour les yeux verts, levez la main !

Environ la moitié de l'assemblée s'exécuta.

- Tous les autres c'est pour les yeux gris.

Une approbation collective s'éleva du rassemblement.

- Regardez ! prévint Poséidon en se redressant sur son siège. Il a les yeux... vairons.

- Mais comment on fait pour les paris !?

***

- Allo, Maman ?

- Salut, Percy, comment ça va ? demanda Sally à l'autre bout du fil.

- Maman... (Le jeune homme inspira un grand coup, essayant péniblement de retenir les larmes de joie, avant de reprendre.) Maman, ça y est, je suis papa. Je suis papa, répéta-t-il.

Il se tourna vers Annabeth. Elle dormait paisiblement, un repos bien mérité après l'effort qu'elle venait de fournir. Alex était posé dans le berceau, il dormait lui aussi.

- Par l'Olympe. Alex est là ?

- Oui !

- Mais c'est tout simplement fabuleux ! Félicitations ! s'enthousiasma sa mère. Je regrette qu'on ne puisse pas venir le vo-

- Mais bien sûr que vous pouvez venir ! Il suffit qu'on vous invite à rentrer.

- Tu es sûr ? s'enquit la brune.

- Oui, c'est comme ça qu'on fait rentrer Tyson. Etant donné que c'est un cyclope il n'est pas censé rentrer, et regarde ! Il le fait.

- Par les dieux, tu es papa... sembla réaliser Sally.

- Ce qui fait de toi une grand-mère, sourit le fils de Poséidon.

- Arrête, ne me le rappelle pas ! se vexa-t-elle faussement.

- Tu préfères qu'il t'appelle comment ? Mamie ? Mère-grand ? rit le demi-dieu.

- Pitié Percy ! s'esclaffa-t-elle.

Un gazouillis se fit entendre dans la pièce. Percy se tourna vers son fils. Celui-ci gigotait dans son petit pyjama bleu, les poings recroquevillés se balançant dans l'air et ses yeux qui essayait péniblement de s'ouvrir. Un petit cri s'échappa de ses lèvres quasiment inexistantes et Percy posa une main sur son ventre et le berça doucement, croisant les doigts pour qu'il ne réveille pas sa mère.

- Je crois qu'il a faim. Vous venez ou pas du coup ?

- Paul ! cria Sally sans même éloigner le combiné de sa bouche, par contre Percy, lui, fut bien obligé d'écarter son téléphone monstre-proof de son oreille.

Le sang-mêlé n'entendu pas la réponse de son beau-père.

- Annabeth a accouché ! (Pause.) Paul est super content pour vous, il vous adresse toutes ses félicitations. Mon chéri je te laisse, on arrive dans peu de temps. A toute à l'heure.

- Soyez prudents sur la route.

Percy raccrocha alors que les jérémiades de son fils devenaient plus bruyantes. Il le saisit dans ses bras en prenant tout le soin du monde.

- Hey, mon bonhomme tu ne veux pas réveiller Maman quand même. Tu as faim ?

Le petit criait de toutes ses forces.

- Shh, chut. Tout va bien. On a un biberon tout prêt, regarde.

Percy se déplaça jusqu'à la table où était posé un biberon qu'il avait préparé juste avant pour parer toutes urgences. Après avoir vérifié la chaleur du liquide, il se dirigea vers le fauteuil près du lit d'Annabeth dans lequel il restait depuis la fin de l'accouchement. Il cala Alex sur ses genoux et retint sa tête avec le creux de son coude.

- Aller, ne cris plus, tu vas réveiller Maman. Tu sais les efforts qu'elle vient de faire ? dit-il dans le vent d'une voix douce pour bercer le bébé en lui glissant doucement l'embout du biberon dans la bouche. Tu sais que c'est une femme formidable, t'as intérêt à ne pas lui mener la vie trop dure durant l'adolescence.

- Il n'a même pas vingt-quatre heures, laisse-lui le temps, intervint Annabeth, le sourire aux lèvres.

Le brun releva la tête vers elle pendant que l'enfant buvait goulument son lait.

- Il t'a réveillé ?

- Malgré tous tes efforts, oui. Mais je devrais m'y habituer de toute façon, souffla la jeune mère. En passant, merci, pour tous les trucs sur la femme formidable que je semble être.

- Tu es formidable, Annabeth. Et belle, et intelligente, et forte, et-

Elle le coupa par un tendre baiser, dans lequel Percy faisait très attention de ne pas se perdre car il nourrissait toujours un enfant, le sien en plus de ça.

- Je t'aime, tu le sais ça ? murmura Annabeth tout près de sa bouche.

- Je ne sais pas, répète-le encore, tenta Percy.

- Je t'aime, souffla-t-elle avant de réduire l'espace entre leurs lèvres en souriant.

Ils s'embrassèrent aussi longtemps qu'ils le purent, jusqu'à ce qu'Alex se mette à crier en repoussant le biberon alors que quelqu'un toquait à la porte.

Percy se détacha doucement, laissant ses lèvres s'attarder le plus longuement possible sur celle de la blonde. Il confia le bébé à Annabeth pour qu'elle le berce et il se dirigea vers la porte.

De l'autre côté de la porte se tenaient Paul et Sally, ainsi que Grover et Juniper, tous le sourire aux lèvres. Ils apportaient fleurs et peluches aux jeunes parents et au nouveau-né. Derrière eux, un peu plus loin, les permanents jetaient des coups d'œil plus ou moins discret vers l'infirmerie.

- Félicitation, mon grand garçon ! congratula Sally en serrant son fils contre elle.

- Merci Maman, dit-il en répondant à son étreinte, pas le moins du monde gêné par le fait d'enlacer sa mère devant tant de gens, à son âge.

Chiron arriva juste derrière eux dans son fauteuil roulant, Percy ne se formalisa pas de cette apparence qu'il utilisait peu en extérieur. Il avait un sourire timide aux lèvres et un regard qui laissait entendre qu'il était inquiet pour Annabeth.

- Elle va bien ? s'enquit le centaure.

- Elle est fatiguée, mais oui, notre fils aussi. Mais je suis sûr qu'elle serait ravie de te le prouver par elle-même. Entrez donc, invita le fils de Poséidon en pénétrant dans la pièce.

Les cinq personnes le suivirent à l'intérieur en faisait un minimum de bruit.

- Je vous présente Alex, petit-fils d'Athéna et Poséidon, fils d'une Cervelle d'Algues et d'un Puits de Sagesse, annonça ledit Puits de Sagesse.

- Enchanté toi, dit Sally d'une voix maternelle en approchant du lit sur lequel se tenait sa belle-fille et son petit-fils.

Elle serra Annabeth dans ses bras en évitant d'étouffer le bébé.

- Félicitation ma belle, lui souffla-t-elle dans l'oreille.

Puis elle s'écarta et caressa du bout des doigts la petite joue ronde d'Alex.

- Tu veux le prendre ? proposa Annabeth.

Le regard de Sally s'éclaira encore plus, si s'était toujours possible.

- Bien sûr...

Elle saisit ce si petit être humain dans ses bras et le tint tout contre elle.

- Salut toi, murmura-t-elle. C'est... c'est Mamou. J'appelais ma grand-mère comme ça. Je l'adorais, tu sais ? C'est pour ça que je me suis dit que je pourrais reprendre le flambeau.

Percy sourit devant sa mère. Il lui semblait qu'il n'avait jamais vu sa mère si reposée depuis que Gaby-Pue-Grave était entré dans leurs vies. Bien sûr il y avait eu Paul qui avait été formidable comme beau-père et comme mari. Mais lui, Percy, venait tout bousiller avec sa vie pleine de monstres et de menaces de mort, sans parler des fins du monde. Et maintenant que tout était fini, sa mère était enfin en paix, elle avait la vie qu'elle avait toujours mérité. Et c'était la deuxième plus belle nouvelle de la journée.

Paul alla à son tour féliciter Annabeth d'une rapide étreinte il fit de même avec Percy avant de se placer derrière sa femme et de sourire béatement au bébé.

Puis Grover intégra l'information.

- Par les dieux Annabeth, un bébé ! s'exclama-t-il.

- Je trouve que j'ai plutôt bien réussi. T'en pense quoi ?

Grover se glissa lui aussi à coté de Sally et admira le bébé. Ses yeux brillaient, il ouvrit la bouche et la referma, puis, finalement trouva ses mots.

- Vous savez que je l'avais vu venir ?

Tout le monde dans la pièce fronça les sourcils, excepté Chiron, qui l'avait vu venir aussi.

- Vous deux, je veux dire. Bon je n'avais pas pensé à un bébé si tôt. Mais oui, je pouvais voir des gosses qui vous ressemblez, courir à vos pieds. Depuis le début. Tout le monde avait remarqué votre liaison, avant vous-mêmes mais vous oubliez que je suis un satyre. Je l'ai vu venir. Quand j'y repense... (Grover rit) vous étiez adorable avec vos moues de jalo-

- J'étais pas jaloux(se) ! protestèrent les deux parents en chœur.

Leur entourage rit. Ils avaient été jaloux. Encore une fois, évident pour tout le monde sauf eux. Ils rougirent, en partit de colère, mais surtout de gêne ; chacun évitait le regard de l'autre.

- Tout ça pour dire, reprit Grover. Que cette petite chose, vous la méritez les gars. Et j'espère bien que vous la chérirez, et qu'elle sera super bien entouré. Laissez pas les romains avoir son âme de grec ! On le vivra comme une trahison ici ! plaisanta-t-il avec une pointe de sérieux tout en faisant une pichenette au tout petit nez d'Alex.

Percy lança un regard entendu à Annabeth qui signifiait pour eux deux « Toujours d'accord ? », elle hocha la tête. Sally ne comprit pas totalement de quoi ils parlaient mais elle sentit qu'il était temps de passer le petit à Grover.

- Prends-le.

Tout hésitant, Grover serra l'Extraterrestre contre lui, en prenant le plus grand soin à soutenir sa tête.

- En parlant d'entourage... commença la fille d'Athéna.

- Grover. (Ce dernier releva les yeux de l'enfant pour les plonger dans ceux océan de son meilleur ami.) Annabeth et moi, on a pensé à toi pour... euh... c'était une évidence pour nous que tu... hum... Que tu sois le parrain d'Alex.

Ce n'aurait pas été une vie que Grover portait dans ses bras, il l'aurait sûrement fait tombé. Son regard passait frénétiquement du père, à la mère, au fils. Le parrain ? Lui ? Wow.

- Bien sûr, s'empressa d'ajouter Annabeth devant la réaction du satyre, si tu veux du temps pour réfléchir-

- Du temps ? Vous rigolez j'espère ? Bien sûr que je veux être son parrain ! s'enthousiasma Grover. C'est un honneur ! Wow merci les gars !

Il rebaissa son regard vers Alex et dit d'un ton enjoué :

- Salut petit bonhomme, c'est Grover, ton parrain ! Sans vouloir me vanter, tu as le meilleur parrain du monde !

Cette remarqua arracha un petit rire à toute les personnes présentes dans la pièce. Après un dernier sourire il confia le bébé à Genièvre qui le gardait avec un maximum de tendresse.

Le satyre enlaça son meilleur ami avant d'aller faire un câlin à sa fille d'Athéna préféré.

- Le gars, je ne vous décevrai pas, promit-il.

- On en doutait pas une seconde, assura Percy.

Puis, Chiron, qui était resté en retrait depuis le début s'avança dans son fauteuil roulant et alla se placer à côté d'Annabeth.

- Félicitation Annabeth, souffla le centaure sans trop savoir quoi dire.

La sang-mêlé lui sourit. L'annonce de la grossesse avait donné lieu à quelques altercations entre le mentor et son élève. Mais finalement Chiron avait bien compris que rien ne changerait la décision d'Annabeth : elle garderait le bébé et l'élèverait dans une famille aimante et heureuse. Et c'est ce qui importait le plus.

- Chiron. Il faudra que tu sois un meilleur mentor que jamais avec celui-là, je refuse qu'il ait le même niveau en tir à l'arc que son père.

Percy qui jusque-là discutait avec sa mère et Paul, lequel portait désormais Alex dans ses bras, se tourna vers elle et, pour prouver sa maturité, tira la langue.

Annabeth rit et Chiron ne put s'empêcher de sourire.

- Je ferais de mon mieux mais je ne garantis rien, si c'est génétique, faut espérer qu'il tienne de toi.

- Vous savez que je vous entends ?

Cette fois Annabeth rit franchement face à la tête à la fois blessé et énervé de son petit-ami.

- Mais, Cervelle d'Algues, je t'aime, taquina Annabeth.

- Je sais, annonça Percy avec d'un ton les plus sérieux, le visage tout aussi grave que ça voix.

Annabeth fronça les sourcils et ouvrit légèrement la bouche, étonné de la réponse et du sérieux de Percy. D'ailleurs elle n'était pas la seule.

- Quoi ? Sérieux ? Personne n'a eu la référence ?

Le regard de tout le monde avait l'air de dire « référence à quoi ?».

- Paul, Maman ? On les avait regardés ensemble ! s'exaspéra Percy. Annabeth dès qu'on rentre à la maison je te jure qu'on se fait un marathon Star Wars, tu n'as clairement pas le choix. Et vous, dit-il au couple marié, la prochaine fois qu'on vient à New York c'est pareil pour vous. Pas connaitre Star Wars, je n'en reviens pas... finit le fils de Poséidon pour lui-même.

Avec un dernier coup d'œil à la fois exaspéré et amusé à son petit-ami, Annabeth se retourna vers son mentor.

- Protecteur des Hommes, hein ? demanda Chiron en faisant référence au prénom Alex qui signifiait ceci.

- On s'est dit que ça lui irait bien. C'était mon idée mais Percy est tombé amoureux du prénom. Vu les aventures de ses parents, il fera sûrement quelques quêtes et à ce moment-là, on se dira que, quand même, on avait un truc pour choisir les prénoms.

- Je vois, sourit le moniteur de la Colonie. Et sinon les cours ?

- C'est vraiment bien ! Leur cursus est super intéressant, il y a un mélange d'antique et de moderne dans ce qu'on nous enseigne, aussi bien dans le design que dans les techniques, qui est absolument fascinant. Le seul problème c'est que leur ego de romain oublie souvent de préciser que la plupart de ces inventions sont d'origine grecque, voir une réplique parfaite des techniques de la Grèce Antique et laisse sous-entendre que c'est 100% romain. En dehors de ça, c'est absolument fantastique. Pour mon projet de fin de semestre je fais une maquette du temple que je voulais réaliser au sommet de la colline.

- Celui pour lequel il faudrait vendre un million quatre cent cinquante-sept mille trois cents et des poussières kilos de fraises avant de pouvoir mener le projet à bien ?

- Celui-là même ! Bon construire une maquette c'est moins cool qu'un vrai projet, mais cela prend un minimum de forme et c'est super motivant, confia Annabeth. Bon, le fait que ce soit pour des dieux grecs risquent fortement de ne pas plaire au jury, mais je ne compte pas renoncer à mon statut de grecque. Ils commencent enfin à accepter que je puisse être fille de la « Sagesse », les guillemets s'entendaient clairement dans la voix de la jeune fille. Et encore pire, que moi-même je puisse mettre au monde un rejeton. Donc je suis encore loin d'être à ma place là-bas mais j'ai quelques connaissances haut placées, du coup personne vient ne me faire de remarque bien en face. Les lares et les anciens se content de murmurer sur mon passage, ainsi que les fervents adorateurs d'Octave, mais clairement eux, c'est pas des lumières.

- J'espère bien que tu ne nous abandonne pas !

- En passant, si je ne peux pas faire mon super temple, peut-être qu'on pourrait construire une... une Nouvelle-Athènes, proposa Annabeth, peu sûre de son idée. Maintenant on est plus ou moins les bienvenus à la Nouvelle-Rome et c'est fantastique. Mais quand je vois Percy et d'à quel point il est éloigné de sa mère, de New-York... ça me pince le cœur. Je sais bien qu'il adore la nouvelle Rome, mais son cœur restera à New York. Pour tous ceux qui ne veulent pas tout quitter à la Colonie mais qui en même temps veulent vivre une vie sans danger de mort permanent. 'Fin bref c'est un peu nul comme idée mais voilà...

- C'est un super projet Annabeth, vraiment. Mais je ne sais pas où on pourrait mettre toute une ville et comment on financerait tout ça. Mais fait les plans, après tout, nos chefs dirigent le monde, on devrait trouver de quoi faire, ajouta le centaure avec un sourire complice.

Bon ce n'était pas parfait mais c'est plus que ce qu'elle avait espéré. Cette idée lui était venu assez récemment alors qu'elle s'était assise sur un banc de la Nouvelle-Rome et que la fameuse question « Pourquoi pas ? » lui avait traversé la tête. Elle ne croyait pas beaucoup à cette idée, elle n'en avait parlé à personne pour le moment. Chiron était le premier au courant, et sa réaction était plutôt encourageante.

Chiron du partir peu de temps après pour obligations professionnels. Will et Nico sont venu leur donner une petite visite durant l'après-midi. Will était, bien entendu super content. Quant à Nico, il souriait et parlait un peu même s'il ne savait pas vraiment où se mettre et comment se comporter. Le plus adorable fut quand il porta Alex et lui sourit comme si voir la vie dans une de ses formes les plus pures, retira un peu d'ombre de son être.

Un peu plus tard ils appelèrent leurs amis, resté à la Nouvelle-Rome en Ir-mail pour présenter l'Extraterrestre. Léo étaie surexcités -comme toujours-Hazel s'éventa avec sa main (Ils n'étaient pas mariés !) mais les trouva adorables, Frank et Jason les félicitèrent, tandis que Piper s'offrait déjà comme baby-sitter parce que « Par les dieux de l'Olympe vous l'avez trop bien réussi ! »

Puis finalement en fin de journée, Sally et Paul durent rentrer chez eux.

Paul attendit devant l'infirmerie pendant que Sally se rappela qu'elle avait acheté une peluche éléphant (« parce que c'est un des animaux terrestres les plus intelligents ») pour Alex et lui offrit avec un dernier sourire, embrassa le front d'Annabeth avant de rejoindre son fils sur le pas de la porte.

- C'est une belle famille que tu as là, mon fils.

Il y avait beaucoup derrière cette simple phrase, ce sourire presque triste et ce regard mélancolique. Elle laissait son fils partir.

Ô, il avait de si grandes ailes.

Cela faisait longtemps qu'il volait sans elle, et qu'elle l'admettait. Mais ça y est, il a grandi, quitté le nid et créer le sien. Il a fait son propre voyage mais ce n'est que le début, il lui reste tellement de chemin. Aujourd'hui, en voyant combien il était heureux, jeune père, petit-ami en or, ami loyal, étudiant motivé, jeune adulte, en voyant ceci, Sally finit par l'accepter.

Il a de si grandes ailes son petit garçon.

- Prenez soin de vous, souffla-t-elle retenant ses larmes. Prends soin de toi, ajouta-t-elle pour Percy.

Percy qui avait pleinement conscience de ce qui se passait éprouva un élan d'amour inconditionnel pour sa mère. Il fit signe à Paul de partir devant avança complètement hors de l'infirmerie et referma la porte derrière lui.

Il serra sa mère dans ses bras, de toute ses forces, elle le lui rendit.

- Tu sais que tu seras toujours ma Maman préférée, pas vrai ?

- Et toi, mon petit garçon.

Il voulait la garder contre lui pour toujours et en même temps la laisser partir. Les yeux lui piquaient et les premières larmes jaillirent des paupières de Sally.

- Mon si petit garçon...

- Je crois que je ne t'ai jamais assez pour Gaby, pour les quêtes et les dangers de mort, pour avoir pris le risque de perdre Paul en lui disant la vérité. Bordel, Maman ! Merci, merci, merci... Je t'aime tellement.

- Moi aussi je t'aime très fort, Percy.

- Haut comme les étoiles ? demanda Percy en référence à ce qu'ils disaient tous les deux quand Percy était encore petit garçon.

- Haut comme les étoiles, affirma Sally avec un sourire mélancolique.

Ils restèrent un instant comme ça.

- Haut comme les étoiles, assura à son tour Percy.

- Comme les étoiles, répéta doucement Sally avant de s'éloigner doucement de son fils.

Percy la regarda partir le cœur lourd et léger à la fois. Triste, heureux et ému de ce changement. « Grandir ça fait partie de la vie, c'est ce qui nous empêche de rester à l'état de larves. Parfois ça fait mal, mais au final on retient du bon de ce changement. » lui avait dit ça mer il y a longtemps. Il n'avait jamais autant grandi qu'aujourd'hui. Et peut-être bien que Sally aussi avait grandi ce jour-là.

Ô, de si grandes ailes qu'ils avaient. 

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Hej ! Je sais que j'avais dis que je publierais plus souvent vu que c'est les vacances, que j'avais quinze jours sans Internet j'en profiterai pour écrire blabla... mais ça c'est pas super bien fait mais aujourd'hui c'était l'effervescence d'idée j'ai écrit plus de 2000 mots 😱 et plus de la moitié du chapitre 😱😱

Plusieurs petits points sur ce chapitre pour ceux qui ont la patience de lire:

¤ Le fait que Sally veut qu'Alex l'appelle Mamou est clairement une référence à ma propre grand-mère chez laquelle je suis actuellement et écrit jusqu'à trois heures du mat' sans soucis. En plus je trouvais que Mamie ça faisait vieux un peu et pour moi Sally n'est pas le genre de femme qu'on appelle mamie, elle doit avoir 45 ans à tout pété donc je sais pas ça lui va pas.

¤ À la base le chapitre se finissait autrement. J'avais écrit une autre petite scène avant d'avoir cet élan d'imagination soudain et la fin avec Sally/Percy n'était pas dans mes plans. Mais je la trouve magnifique, j'ai presque pleuré en l'écrivant. Bref, j'espère que j'aurais réussi à vous faire ressentir toute les émotions qui m'ont traversé à ce moment-là. Et j'adore la fin que je voulais laisser tel quel (sans me jeter des fleurs). Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire de cette petite scène. Soit je la met dans l'épilogue première partie mais clairement elle servira à rien.  Soit je fais un chapitre 11 et une épilogue en une seule partie. Soit je la vire juste car cette scène sert strictement à rien et que ça a juste été un kiff pour moi de l'écrire. En plus l'épilogue à un format un peu particulier mais je garde la surprise... donc je pencherais plus pour le onzième chapitre dans lequel je rajouterai quelques trucs bien sûr pour pas que ce soit méga court mais donnez votre avis.

¤ Ensuite, je suis désolé pour tout les commentaires auxquelles je n'ai pas répondu sur le chap 9 mais c'est parce que je reponds en premier au commentaires dans les interlignes car c'est plus simple de m'y retrouver. Parce que je sais pas si vous avez remarqué mais ceux qui lisent les commentaires savent : mes commentaires d'interlignes c'est clairement la débandade. On se tappe tellement de délire chelou et c'est une super ambiance que  j'adore, je sais pas si ca fait sur d'autres histoires mais en tout cas celles que je lis ce n'est jamais à ce point et j'adore trop le fait qu'on se marre tous en comm' ca me fait trop plaisir. Le truc c'est qu'on atteint rapidement les 150/200 commentaires et comme les comm' mettent 15 ans à charger je répond rarement à ceux que je peux pas trouver en faisant défiler le texte. Je les lis mais répondre me décourage.... Je sais... BAD !! Mais dès que j'ai publié ce chapitre je fais une pose écriture et vais repondre aux commentaires et après je penserais à dormir car c'est déjà trois heures de mat'...

Wow quelle NDA je pensais que j'en ferai jamais de si longue, désolé pour cet ennui mortel 😂

Bref, j'espère que ça vous aura plû et que vous me pardonez les fautes 😆

Bye.....

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