Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12 : Ma sœur

Point de vue d'Olivier

- Je te présente Tom et Isabelle, sa maîtresse.

- Tu peux parler Audrey, c'est qui lui? Tu caches bien ton jeu en fait, dit le fameux Tom, amer.

- C'est Olivier

- Je suis un ami qui l'a ramassée à la petite cuillère à cause de ton comportement, espèce de connard.

- Oh tu me parles sur un autre ton, tu es chez moi.

- Je te parle comme je veux. Et tu as de la chance qu'Audrey soit là sinon ce sont mes poings que tu aurais rencontrés. Comment tu peux lui faire ça?

Je ne comprends absolument pas ce gars. Audrey est quelqu'un de génial et il la remplace par cette poupée qui n'a que la peau sur les os. En parlant de la jeune femme, je regarde vers elle. Ce que je vois ne me plaît pas du tout, elle semble sur le point de défaillir.

- Audrey? Tu te sens bien? Audrey? Assieds-toi ma belle.

Elle regarde le lit puis moi et je comprends immédiatement. Elle ne veut pas s'asseoir près de son compagnon, enfin ex je présume et encore moins là où il était avec une autre quelques minutes auparavant. Je ne sais pas ce qui me retient de le défoncer ce type mais il y a plus urgent pour le moment, il faut sortir Audrey d'ici. Je l'emmène au salon et l'installe dans le canapé.

- Je vais te chercher un verre d'eau. Tu bouges pas ok?

Elle reste silencieuse, complètement anesthésiée par le choc. Heureusement que je suis monté. Je n'ose imaginer la suite si elle avait été seule face à eux. Arrivé dans la cuisine, je ne peux que constater les dégâts de la veille. Il n'a même pas ramassé, s'attendant probablement à ce qu'Audrey le fasse. Et bien, il va en être pour ses frais parce que même si elle voulait le faire, je l'en empêcherais. Après avoir rempli un verre, je retourne auprès d'elle et m'assieds à ses côtés. Elle prend l'eau distraitement tandis que ma main frotte son dos pour la réconforter.

- Que veux-tu faire? lui demandais-je après quelques minutes.

- Prendre mes affaires et partir d'ici au plus vite, me répondit-elle en murmurant.

- Très bien, tu veux que je le fasse? Tu n'auras qu'à me dire ce qui est à toi. On prendra le plus gros et on viendra chercher le reste plus tard quand il ne sera pas là. Qu'est-ce que tu en dis?

Elle se contente d'acquiescer avant de se lever et de prendre ma main pour me guider. Je fais ses valises en quatrième vitesse pour qu'elle n'ait pas à rester trop longtemps ici.

- Audrey, qu'est-ce que tu fais? lui demande Tom.

- Je m'en vais. Tu n'as pas besoin de moi mais d'une bonne. C'est fini Tom. Tout ce que je demande est de pouvoir continuer à voir Sylvie. Le reste je m'en moque.

- Tu ne peux pas t'en aller comme ça. Isabelle n'est rien pour moi. Reste avec moi, avec nous. Pense à Sylvie.

Non mais il joue à quoi là? Il n'en manque pas une je vous jure. Pourvu qu'Audrey ne tombe pas dans son piège parce que c'en est clairement un!

- Comment oses-tu la mêler à tout ça? lui répondit Audrey en reprenant du poil de la bête. Tu tombes bien bas mon pauvre. Je suis aussi fautive que toi dans l'histoire, je l'admets. Je n'aurais jamais dû laisser les choses aller si loin mais jamais au grand jamais je n'utiliserais Sylvie pour arriver à mes fins tu m'entends? Dire que je ne savais pas encore si je voulais rester avec toi ou non alors que la réponse aurait dû me sauter aux yeux. Je ne t'aime plus Tom.

- Ne dis pas ça, tu ne peux pas faire disparaître sept ans d'un coup quand même!

- Je vais me gêner, lui dit-elle. Tu sais, je ne fais que mettre un point final à ce que tu as entamé. Tu as ce que tu veux finalement: on continuera chacun de son côté. Et juste pour information, j'ai aimé ces années passées avec toi et je chérirai chaque bon moment que nous avons eu mais les mauvais moments ont supplanté le reste.

- Je pourrai t'appeler?

- On se contactera uniquement pour Sylvie. Je ne veux plus de toi dans ma vie, peu importe à quel niveau. Tu resteras le père de ma fille, un point c'est tout. N'espère plus rien de ma part.

- Audrey...

- Tu n'as pas encore compris? Il me reste un cadeau à te faire en souvenir, lui dit-elle en se dirigeant vers lui.

Il se prépare à la prendre dans ses bras quand je vois le poing d'Audrey se soulever. Non, elle ne va pas faire ça quand même? Ni une ni deux, elle lui met une droite un peu maladroite mais douloureuse quand même. J'en reste bouche bée tout comme Tom. Qui aurait cru qu'elle pouvait sortir les griffes, non, les poings? Elle a été on ne peut plus claire et j'espère qu'il a compris le message. Je la vois se tourner vers Isabelle que j'avais complètement oubliée.

- Je vous le laisse. Amusez-vous bien tous les deux.

Elle prend un sac et me regarde me faisant comprendre de prendre le reste.

- Tu viens Olivier? Je n'ai plus rien à faire ici, me dit-elle au bord des larmes. Je viendrai chercher le reste plus tard, dit-elle en se tournant vers Tom. Au revoir.

Nous sortons de cet appartement et de cet immeuble dans un silence pesant. Je la vois relâcher ses épaules, signe qu'elle lâche prise. Nous nous dépêchons de mettre ses sacs dans le coffre et de partir d'ici. Une fois arrivés chez moi, toujours sans un mot, elle s'écroule sur le sol prise d'une crise de sanglots. Elle me fait penser à un animal blessé. Son cri déchire le silence. Sous la violence de sa tristesse, elle se recroqueville, prenant ses genoux dans ses mains pour se retrouver en position fœtale. Je m'assieds près d'elle et mets sa tête sur mes jambes tout en passant ma main dans ses cheveux. Au bout d'une heure durant laquelle nous n'avons pas bougé, elle commence à se calmer et ses sanglots s'espacent. J'en profite pour attraper mon portable dans la poche de mon sweat et j'appelle Geoffrey pour le tenir au courant.

- Audrey, ma belle, lui dis-je doucement. Tu veux quelque chose?

- J'aimerais dormir et me réveiller pour voir que tout ça n'est qu'un cauchemar.

- Si je le pouvais, je changerais les choses mais tu sais que c'est impossible.

- Je sais, me dit-elle en soupirant. Pourquoi ça fait si mal?

- Vous avez vécu un bout de temps ensemble et vous avez un enfant. En plus, vous ne vous êtes pas séparés dans les meilleurs termes.

- En tout cas, il m'a facilité les choses. Je pensais que je devrais choisir mais il a fait le choix pour moi. Tu crois qu'il regrette?

- Je ne sais pas.

- Vu comment il a réagi quand il a compris que c'était fini, peut-être que

- Ah non, je t'arrête tout de suite. Je te vois venir mais il est hors de question que tu commences à te demander si la situation peut s'arranger. Tu as mis un terme à cette histoire. Tu l'as dit toi-même, tu ne l'aimes plus. Ne cherche pas plus loin. C'est juste un bon manipulateur qui méritait beaucoup plus que ton poing dans la figure, qui était très joli au passage. Tu n'as pas trop mal d'ailleurs? Montre-moi ta main.

Elle me montre sa main qui est gonflée. Je dépose délicatement sa tête sur le tapis le temps d'aller chercher des glaçons pour mettre dessus. Une fois fait, je me réinstalle convenablement près d'elle.

- Pourquoi tu n'as pas de petite-amie? me demande-t-elle au bout de quelques minutes.

J'hésite à lui répondre. Je ne sais pas comment elle va le prendre et d'un autre côté je veux être sincère avec elle.

- Oli?

- Je n'ai pas de petite-amie parce que je..., dis-je en soupirant, j'aime les hommes Audrey.

- Et ça t'empêche d'avoir quelqu'un? me demande-t-elle sceptique.

Alors là, je ne comprends pas sa réaction. Moi qui m'attendais à ce qu'elle réagisse mal. Elle m'étonnera toujours.

- Tu n'es pas déçue?

- Déçue? Pourquoi veux-tu que je sois déçue? Je n'espérais rien avec toi...

C'est à ce moment que je vois que le franc tombe.

- Tu avais peur que je te rejette parce que tu es gay? me demande-t-elle ahurie. Tu me vexes là. Ta sexualité ne change rien à la personne que tu es. Tu es mon ami, enfin j'espère et rien ne modifiera ça.

- Je suis soulagé, tu ne peux pas savoir. Peu de personnes sont au courant au travail. Il n'y a que Geoffrey et toi maintenant.

- Ce sera notre secret, promis, me dit-elle en baillant.

- Oulà, je connais quelqu'un qui est épuisée. Viens te coucher ma belle.

Je me lève et l'aide à faire de même. Nous allons vers la chambre où elle s'installe dans le lit. Je la borde, l'embrasse sur le front avant de retourner dans le salon. Le divan m'appelle de ses bras. La fin de journée a été plutôt mouvementée. Mes yeux se ferment sous la fatigue quand un coup de sonnette retentit.

- Bon sang, j'aurai jamais la paix, maugréais-je en allant ouvrir. Geoffrey?

- Salut Oli. Je viens juste de finir mon travail. Comment va-t-elle?

- Viens t'asseoir. Elle va bien en dépit des circonstances je dirais. Elle est sous le choc.

- Où est-elle?

- Elle dort dans la chambre, elle était épuisée.

- Que s'est-il passé exactement?

Je lui explique de long en large ce qu'il s'est passé et quand j'en viens au moment du coup de poing, il me regarde complètement éberlué.

- Elle l'a frappé?

- Oh oui et elle s'est bien défendue la petite. J'étais fier d'elle.

- Que va-t-elle faire?

- C'est encore un peu tôt pour le dire, elle est encore secouée. Une chose est sûre, il va falloir être là pour elle. Je n'ai pas envie qu'elle fasse la bêtise de retourner avec l'autre idiot.

- On y veillera, rassures-toi. Tu ne travailles pas aujourd'hui?

- Non, c'est justement mon jour de congé. Au fait, tu veux boire quelque chose?

- Volontiers.

- Qu'est-ce que tu veux?

- Peu importe tant qu'il n'y a pas d'alcool, je conduis.

- Très bien.

Je vais nous prendre du thé glacé tout en réfléchissant à la situation. Mon appartement n'est pas très grand et mon dos ne vas tenir bon longtemps dans le canapé. Enfin, on a tout le temps pour y réfléchir. Le plus important est de laisser Audrey souffler un peu. Je rejoins Geoffrey et nous parlons de tout et de rien pendant une bonne heure avant qu'il décide de rentrer chez lui. J'ouvre la porte de la chambre pour vérifier si tout va bien mais je l'entends pleurer, cachée sous la couette. La voir comme ça me fait mal surtout que la seule chose à faire est de la consoler. Je me dirige donc vers le lit et m'allonge à ses côtés, la prenant dans mes bras. Elle se tourne et se blottit contre moi. Mes paupières se ferment et c'est enlacés que nous nous endormons.

Je suis réveillé par une sonnerie. Un peu perdu de prime abord, la situation me revient clairement et je découvre Audrey dans la même position que la veille. La sonnerie se fait plus insistante et je me rends compte que ça vient de son téléphone. Je me dégage prudemment de ses bras et vérifie l'appelant: Tom. Et bien il peut toujours rêver celui-là. Je refuse l'appel avant qu'elle ne se réveille. J'outrepasse peut-être mes droits mais j'estime qu'elle n'a pas besoin de lui parler pour le moment.

Elle représente plus qu'une amie pour moi, c'est ma sœur et elle pourra toujours compter sur moi pour la protéger.

------------------------------

J'y ai travaillé d'arrache-pied pour que vous l'ayez aujourd'hui. Je n'ai pas pu résister à certaines demandes (certaines ponctuées de pot de vin, n'est-ce pas @leilamen1 ;-) ).

J'ai eu envie de mettre le point de vue d'Olivier qui prend quand même une place importante dans l'histoire.

Vos réactions??

Chapitre corrigé le 10/10/18

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro