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Salut mec, je sais que tu détestais que je t'appelle comme ça.
Je vais commencer par le début, par nous deux, notre rencontre en quelque sorte. C'était sur Internet évidemment, sur Google+ comme toutes les personnes qui comptent pour moi quasiment. J'ai très peu de souvenirs de cette époque car je pense que mon cerveau a préféré les ranger loin pour ne pas que je me fasse trop de mal en y repensant. Bref ce n'est pas le sujet. Je me souviens que au départ tu cherchais, tu m'analysais. Tu cherchais à voir si j'étais une de ces nombreuses filles naïves que n'importe quelle personne pourrait détruire en un claquement de doigt.
J'ai dû te plaire. J'ai dû t'intéresser. Tu n'étais pas quelqu'un qui semblait éprouver des émotions amicales pour qui que ce soit ici. Même les autres garçons ça ressemblait plus à de la complicité, mais tu n'avais pas l'air "d'aimer" qui que ce soit. Tu étais haïs par énormément de monde mais tu le cherchais quand même un peu.
Je me souviens de l'une de nos premières discussion où tu m'as fait beaucoup rire. On discutait de manière nulle, j'essayais de faire la conversation pour pas que tu me trouves ennuyeuse et que tu continues de me parler. Parce que ton côté froid intouchable me plaisait beaucoup. Tu m'intriguais. On se posait des questions à tour de rôle. Tu m'as demandé si j'avais des animaux de compagnie j'ai répondu et quand je t'ai retourné la question tu m'as dis "oui une chienne. Elle s'appelle Léa " Tu as vu que je ne me vexais pas et que j'éclatais de rire et je pense que à ce moment là tu as commencé à avoir de l'estime pour moi. Et moi je me suis attachée à toi.
À cette époque je m'attachais très (trop) vite.
Mais tu ne m'as jamais fais de mal. Pourtant tu étais réputé pour ça. On me disait que je ne devrais pas te faire confiance, que tu jouais avec moi. Bref. Comparé à eux tu as toujours été là pour moi et je t'en remercierai jamais assez.
Si j'écris ça aujourd'hui c'est justement parce qu'on ne se parle plus, que tu me manques mais que je pense au fond de moi que cette complicité est terminé et que ce serait vraiment un miracle qu'on la retrouve.
Tu avais une amie à toi qui me détestais ou que je détestais je ne sais plus. Dans tout les cas on était pas potes du tout. Mais tu me rassurais à ta manière à me dire que je comptais pour toi.
Tu me voyais comme ta "protégée", je me sentais vraiment en sécurité avec toi.
À l'époque où j'ai tout perdu du ivl, mes amis, mes repères, mes textes... On parlait tout les jours, jusqu'à très tard le soir. Tu m'envoyais des vocaux. Ça se voyait que tu étais timide dans tes sentiments, ça devait être nouveau pour toi je pense, à chaque fois que tu laissais entendre que tu tenais à moi tu exagérais énormément le trait pour que ça paraisse drôle et que je ne le relève pas.
J'ai encore des textes de toi, je ne dirais pas ce que tu as dis dedans pas.
Tu m'as confié des choses sur ton enfance et sur tes sentiments que tu ne comprenais pas, je n'en parlerai pas non plus.
J'ai encore des vocaux de toi. Même si tu n'as jamais voulu qu'on s'appelle par téléphone, on parlait par vocaux chaque soir. Et ta voix me rassurait aussi.
Ta présence, même si c'était derrière un écran, et le sentiment que tu m'aimais autant que je t'aimais c'était vraiment magique. Tu m'as fais pleuré de bonheur tant de fois.
Tu me disais que j'avais tout ce que tu détestais, j'étais trop douce, trop naïve, trop humble. Tu détestais ça chez les autres. Mais chez moi ça te plaisait. Tu m'as aussi dis que tu avais besoin de moi pour apprendre à aimer.
Tu m'as appris à aimer aussi.
Tu restes l'une des personnes qui a le plus compté dans ma vie, même si mes larmes me montent je vais essayer de finir.
Aujourd'hui tu me manques beaucoup. Ta personnalité tellement atypique, ta façon d'être si contradictoire. Jamais je ne rencontrerai quelqu'un d'autre qui m'apportera ce que tu m'as apporté. Tu disais que tu étais un glaçon et que je te faisais fondre. Mais je pense que tu m'as fais fondre aussi.
Je sais que tu t'en ai voulu pour tes accès de haine et de colère, quand tu étais jaloux par exemple. Les fois où tu as essayé de me blesser pour certainement te rappeler à toi même que tu contrôlais tes sentiments et que tu ne dépendais pas de moi.
Tu as vu que ça ne m'affectais pas parce que je n'avais pas peur de toi, j'étais ton amie, je le resterai toujours. Tu as été mon meilleur ami à une période. Même si mon copain te hait parce que tu avais la fâcheuse habitude de m'appeler "bb" moi je n'oublierai jamais ce que tu as représenté pour moi.
C'est extrêmement dur de parler de toi. Vraiment. Tu as tellement de facettes que très peu de gens doivent connaître.
Tu noircis ton portrait alors que tu es bien plus lumineux que moi, sache le.
Je ne t'oublierai jamais. J'en suis incapable. Et je te fais confiance pour te souvenir de moi.
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