Je suis pas bien.
Il me rend malade.
D'une certaine façon.
Et en plus je sais que je me suis pris LE râteau.
Mais inconsciemment, et parfois même consciemment, j'espère qu'il change d'avis.
Même si au fond c'est impossible.
Et je pense que ça me ferait peut-être juste plus mal.
Quoique.
Ça peut sûrement pas être pire.
Non?
Si, sûrement.
C'est rien, ce que je vis par rapport à d'autres.
Aïe.
Ça fait mal.
J'en peux plus.
Mais c'est rien.
Ça va passer.
C'est que j'essaie de me dire.
J'essaie de m'en convaincre.
On arrête pas de me le dire.
Alors j'essaie d'y croire.
C'est passé les autres cons.
Mais ça va finir par m'achever.
J'en ai peur.
J'ai peur.
Je sais pas vraiment de quoi.
Peut-être de le revoir.
Et de m'effondrer à nouveau.
Ou de retomber amoureuse de lui.
Encore plus.
J'ai l'air dépressive, ça fait peur.
Faut vraiment que je passe à autre chose.
Mais je suis pas sûre d'avoir la force.
Pourtant, tourner des pages, on le fait souvent.
Pourquoi certaines sont plus lourdes que d'autres?
Peut-être que parce qu'on a plus écrit dessus.
Plus pleuré.
Plus souri.
Plus souffert.
Plus aimé.
Ça me ronge de l'intérieur.
J'ai le cœur lourd.
J'en peux plus.