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15~Tatoos, fights and others...

Vraiment désolé du retard, beaucoup de choses à faire!!! ;)

Arthur et Amber disparurent dans le couloir en riant et Nick et Taylor s'enfermèrent dans les toilettes avec Jessy. Plan à trois, carrément ? Une silhouette sauta sur Antoine pour l'embrasser. Celui-ci se laissa faire et participa. Il la souleva par les fesses et l'emmena ailleurs. Me laissant bêtement plantée là avec pour seule compagnie Johanna, Stefano ayant lui aussi. Gênée, je me tortillais immobile, sans vraiment savoir quoi faire quand elle m'interpella.

- Tu veux un tatouage?

- Ouais pourquoi pas.

Je lui souris en haussant les épaules et elle me prit le bras pour m'emmener dans une salle rempli de tatouage où un mec qui en était entièrement couvert piquait le bras d'une fille qui avait les cheveux verts. Weird...

Elle checka le mec et passa derrière le comptoir en me passant un classeur remplit de motifs.

Voyant mon regard inquiet en sa direction, elle haussa les épaules et dit :

- T'inquiètes, c'est mon pote il te fera rien, c'est moi qui vais te tatouer.

Je hochais la tête et parcourut les différents modèles quand l'un d'eux me tapa dans l'œil.

- Celui-ci, fis-je en le désignant.

- Où? demanda-t-elle.

Je soulevai mon haut et lui montrait le creux entre ma taille et ma hanche gauche.

- Ici

Elle sourit et m'allongea en préparant son matériel.

- Tu t'es déjà fait faire un tatouage? demanda-t-elle avant de commencer à me piquer.

Je hochai la tête et la laissais travailler, même si c'était complètement faux.

Je ne ressentis aucune sensation, mais à la vue d'un mec qui gémissait de douleur à côté de moi, je compris que c'était uniquement grâce à ma formation.

Vingt minutes plus tard, Johanna m'appliqua le pansement en me donnant les conseils d'usage que j'écoutais distraitement, avant de partir à la recherche d'Amber. Je la trouvais rapidement en compagnie d'Arthur à la cafétéria.

Je m'étais à peine installée à côté d'eux après m'être servie un smoothie à la fraise, que je sentis leurs regards pesant sur moi.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Amber se pencha vers moi en chuchotant.

- Tu as vu la fille avec qui Antoine était partie ?

Je hochais la tête.

- Elle s'appelle Mandy. C'est l'une des... « favorites » d'Antoine. Elle a raconté à tout le monde, que pendant qu'il la baisait, il t'aurait traité de, je cite, « une espèce de grosse pute, une salope de bas étage, qui se trimbale les seins à l'air et des aires de sainte nitouche, mais moi j'te dis, cette pétasse pour un billet de cent dollars elle va me lécher les couilles »

J'écarquillais les yeux.

- Mais c'est quoi ce langage ???

Elle haussa les épaules en faisant la moue, alors qu'un sourire ironique prenait place sur mon visage. Une pute ? Il va voir un peu la pute.

- Tu faisais quoi sinon ?

- Johanna m'a fait un tatouage.

- C'est vrai ? Montres !

Je soulevais mon tee-shirt et décollais légèrement mon pansement, pour lui montrer la jolie colombe noir que je m'étais fais faire.

Elle siffla d'admiration alors que je sirotais ma boisson.

- Et toi t'en as ?

- Ouais, plein.

Nous discutions de nos différents tatouages à la cafétéria depuis une grosse demi-heure, quand Antoine passa la porte et balaya la salle du regard. Quand ses yeux chocolats se posèrent sur nous, il s'avança aussitôt vers notre table.

Il checka Arthur, donna une tape sur la tête d'Amber qui le fusilla du regard, avant de s'installer en face de moi et de me faire un sourire charmeur.

- Alors ma belle, tes excuses ?

Je rigolais intérieurement. Il pensait que j'allais l'accueillir à bras ouverts après qu'il m'ait insultée gratuitement de grosse pute, entre autres ? Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas bien chez lui. Et en plus il espérait encore ses excuses. Il pouvait aller se gratter le cul avec.

- Il court, il court le furet, chantonnais-je tout en continuant d'aspirer mon smoothie avec ma paille, un masque indifférent et rêveur greffé sur le visage.

Il serra la mâchoire et se pencha vers moi.

- Ecoute poupée, t'es super bonne, et Amber t'adores, donc, je vais te laisser en vie, mais tu dois t'excuser, tu comprends ?

Il me fit un sourire rempli d'hypocrisie qui signifiait « excuse-toi tout de suite ou je te bute connasse »

Jennifer, tu sais que j'aime Instinct, mais la, ta cible elle est sur son territoire, alors si tu veux pas finir dans un fossé, je te conseille de faire profil bas...

Et depuis quand j'écoute ce que tu dis Gertrude ?

Si je meurs avec ce nom pourri, je te jure sur ta tronche de poulpe que je te ressucite pour te tuer moi-même !

YMCA !! Pikatchu !!! Mère noël !! (N.d.a. Seuls les élèves de la classe de seconde 2 peuvent comprendre mdrr)

Bon. J'aurais sûrement du écouter ma conscience, mais je suis une tête de mule.

- C'est la carte, c'est la carte...

Antoine plissa les yeux.

Jennifer, fais au moins une assurance vie en me donnant un autre nom...

Pas de problème Robert !

Ma dignité n'a pas survécu...

T'en avais une?

Ne pas perdre son calme...

Juste, comment une conscience peut s'énerver?

EN TE PETANT LES NEURONES!!

Mais du coup t'existeras plus? 

Ah ouais merde, pas con. 

Je sais. Mais tais-toi, faut que je me concentre sur le bisounours qui essaie d'être méchant.


Le visage du milliardaire se ferma et il gronda.

J'étais pourtant sûre de n'avoir vu aucun chien dans cette salle.

- L'âne trotro, trop trop rigolo..

Il se leva d'un coup et me mis une droite dans la mâchoire qui me fit tomber. Wooo, calme!!

Je me relevais aussitôt et empoignais mon smoothie pour le lui jeter à la figure. Mais il est malade celui la !

- Mais va te faire interner mon pauvre ! Milliardaire de mes deux ouais ! Puceau !

Toute la cafétéria s'immobilisa. Il n'y avait plus un bruit. La tension était à couper au couteau. Mais je n'avais pas peur. Oh non. J'étais en manque. En manque de cette adrénaline. Du sang. Du combat. 

Et puis les voyeurs ont pas aut'chose à foutre? Quoique, regarder le patron se faire mettre une raclée ça doit pas arriver souvent...


Antoine enleva son tee-shirt dégoulinant et gonfla ses pectoraux en s'avançant.

Putain les abdos....

C'est pas vraiment le moment de mater là mais putain c'qu'il est canon.

J'y crois pas. Ce gars va la tuer et elle, elle fantasme sur lui.

Je me giflais intérieurement. Jennifer, reprends-toi! Ne te laisse pas distraire! 

- Tu vas mourir.

Il me cracha à la figure.

J'haussais un sourcil en rigolant et évitais facilement ce filet de bave avant de répliquer.

- Oui, comme tous les êtres humains. J'y penserais quand j'aurais de l'arthrite.

Il tenta une autre droite que j'esquivais avant d'essayer de lui mettre un coup de pied. Il l'évita et me frappa à l'abdomen.

- Sauf si t'en as déjà?

Je lui flanquais un coup au menton et sa tête partit sur le côté. Il se retourna lentement vers moi, une main sur sa lèvre en sang.

Je gloussais.

- Le grand milliardaire, parrain de la mafia Piratando, battu par une simple étudiante...

Il me mit une droite dans la tête et je la sentis valser.

Quand je me remis droite je m'aperçus que je saignais du nez ET de la lèvre. Le fils de pute.

- Deux pour le prix d'un lança-t-il.

Je m'approchais et lui mis un uppercut dans le ventre.

- Désolé, mais les soldes c'est en novembre.

Le coup retint son attention pendant deux petites secondes, suffisamment pour que je passe mes jambes autour de sa taille, que je lui mette une droite de plus dans le visage, et que je le fasse basculer en arrière tout en sortant mon poignard de ma bottine. Ne jamais sortir avec des mafieux sans être armée.

Je le lui collais sur le cœur. Il était allongé sur le dos et me regardais d'un air moqueur alors que j'étais à califourchon sur lui.

Je souris et dit.

- Ne JAMAIS sous-estimer une simple étudiante. Je ne suis pas conne au point d'accompagner des mafieux sans être armée.

Je sentis soudainement un métal froid se coller au niveau de mon ventre. Il sourit et déclara.

- Et je ne me balade jamais sans mon flingue.

Nous restâmes dans cette position plusieurs minutes attendant un geste de l'autre pour agir.

Puis soudainement, Antoine éclata de rire.

- C'était magnifique. J'ai jamais vu une gonzesse se battre comme tu viens de le faire.

- Ça change rien au fait que moi j'ai jamais vu un mec plus lâche que toi qui insulte les gens dans leur dos. La pute elle t'as battue à plate couture, alors fais-moi plaisir, la prochaine fois quand tu voudras sortir de la merde, va directement dans les chiottes

Je décollais légèrement ma lame, sans toutefois la retirer, en scrutant son visage, l'expression impassible, attendant le signe qui me montrera qu'il a assimilé mes paroles.

Il haussa un sourcil.

- Tu peux te lever s'il te plait ?

Je lui jetais un regard mauvais et me relevais. Il resta au sol et je lui jetai un regard interrogateur.

- Tu m'aides ? fit-il avec un sourire en coin sur son visage de merde. Milliardaire de merde. Mission de merde.

Je lui adressais un doigt d'honneur magistral avant de me diriger vers Amber pour lui demander de me ramener.

Elle hocha la tête, perturbée, et me conduisis jusqu'à sa voiture.

En fait, ce mec est vraiment un fils de pute. Il va voir à qui il a affaire le mignon.

BitchJennifer is back !    



Un petit chapitre les amis, mais avec beaucoup d'action! Mais qu'est-il passé par la tête d'Antoine?? On se le demande chers amis...

J'ai pas le temps pour vous faire une note d'auteure trop longue, mais je tenais juste à vous informer que j'ai sortie un autre dérivé de la mafia Piratando, "Jusqu'à ce que je n'ai plus de larmes" et que le prochain chapitre arrivera mardi!

Plein de grosses bises, 

Alex <3


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