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46 | let me tell you

- Oh non, merde. C'est pas vrai, il se baisse pour ramasser mon téléphone puis regarde l'écran brisé, je suis sincèrement désolé

- Oh, non t'inquiète. Tu me rends service.

- Non vraiment, j-je suis désolé ! C'est de ma

- Emilie, dis-je en lui tendant ma main.

- Théo, la saisit-il timidement.

Il me rend mon téléphone timidement et peu rassuré. Je pense qu'il ne s'attendait à une telle réaction. En même temps lorsque que tu casses ton téléphone à 600€ tu réagis pas comme ça, à moins de... Non à moins de rien, tu réagis pas comme ça. J'ai sûrement un problème ? Non c'est même sûr.

- Pis de toute façon c'est pas vraiment de ta faute, souriais-je en regardant mon téléphonew J'aurais relevé la tête peut-être que je t'aurais vu.

- Effectivement, je voyais pas les choses comme ça, il se détend enfin.

- C'est rien, t'inquiète. On peut donc dire que c'est de notre faute à tout les deux.

- D'accord, sourit-il. Pour me faire pardonner quand même laisse-moi t'offrir un verre ?

- Mais tu n'a rien à te faire pardonner ! rigolais-je.

- Alors laisse-moi te payer un verre tout simplement, ajoute t-il.

- Voilà, ça me plaît déjà un peu plus.

Théo se met à rire. C'était un jeune homme très charmant et très grand. A mon avis il est encore jeune, plus jeune que moi sûrement mais là actuellement toute solution pour me changer les idées est bonne à prendre.

Théo semble un grand connaisseur de Madrid pourtant il parle très bien français et ne semble pas espagnol. Sûrement un habitué. Il semble très bien connaître les petites brasseries du coin pour prendre un verre. Nous nous installons en terrasse. Ils commandent pour nous deux en espagnol, je me contente de sourire bêtement au serveur.

- Alors Émilie, parles-moi un peu de toi ? sourit Théo s'installant correctement au fond de sa chaise.

- Qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Ce qu'une belle française vient faire ici à Madrid et qui préfère regarder son téléphone que le paysage.

- Aie, rigolais-je. Je suis en vacances pour quelques temps. J'avais décidé de partir pour me changer les idées, mais... il semblerait que ce soit pire, donc... je pense que je vais écourter mes vacances.

- Je vois, tu essaie de fuir tes démons. Remercie moi alors pour le téléphone.

- Justement mes démons m'ont suivis ici, rigolais-je. Là tu me prive de mes anges.

- Oh et laisse moi rêver, dit-il. Je vais finir par vraiment culpabiliser.

Je me mets à rire, Théo est un jeune home très drôle, il est calme pour le moment. Je ne sais pas si c'est pour m'impressionner ou si c'est sa nature mais je l'aime bien. Le serveur arrive au même moment et nous donne nos verres. Un ice tea pour moi et un perrier menthe pour Théo. Le serveur apporte aussi l'addition, Théo l'attrape avant que je ne puisse voir le prix. Ok j'ai compris.

- Et toi ? Tu semble français. Tu es en vacances ? demandais-je en buvant une gorgée.

- Oui je suis en vacances, je devais aller voir mon frère cette après-midi mais il a eu un empêchement. Je voulais quand même passer chez lui pour passer la soirée avec lui, mais apparemment il ne sait pas si il rentrera ce soir. Donc je suis tout seul, rigole t-il.

- Mais non, dis-je. T'inquiète je vais te tenir compagnie.

- Ah oui ? Tu n'a personne qui t'attends ? demande t-il étonné.

- Oh, grimaçais-je. Non, faut croire que je suis dans la même galère que toi.

- Petit copain ?

- J'ai pas envie d'en parler, souriais-je.

- Je comprends t'inquiète, sourit-il. Je vais te faire oublier tout ça.

Je lui souris. Je tourne la paille dans mon verre en attendant une autre discussion avec mon nouvel ami.

- Tu viens d'où exactement ? demande t-il.

- Chambéry, souriais-je. Je suis né là-bas, et j'ai vécu là-bas avec mon frère, ma sœur et mes parents. Puis je suis partie à Paris lorsque mon frère a déménagé en Angleterre avec sa femme.

- Tu t'entend bien avec ton frère ?

- Oui, souriais-je en pensant à lui. On est très proche, il me manque énormément. Mais... dernièrement on s'est un peu éloigné, depuis... depuis le décès de notre père.

- Oh, il est surpris. Je suis désolé, je savais pas.

- C'est normal ! On vient de se rencontrer !

- Si j'avais su j'aurais parlé d'autre chose.

- Théo, t'inquiète pas ! dis-je. Je suis pas en sucre.

- D'accord, sourit-il. Je t'écoute. Comment est-il décédé ? Si ce n'est pas indiscret.

- Un imbécile assoiffé de vengeance, il s'est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. C'est tout.

- Je suis désolé.

- T'inquiète, c'est la première fois que j'arrive à en parler vraiment, souriais-je.

- C'est récent ?

J'affirme d'un coup de tête. Je suis fière de moi, j'ai réussi à en parler sans fondre en larmes. Peut-être que je vais enfin réussir à passer à autre chose.

- Tu es proche de ta sœur ?

- Non, soupirais-je. Disons que elle et moi sommes en désaccord constamment.

- Ah oui, je vois, il rigole de bon coeur.

- C'est le genre de fausse blonde perché sur des talons de huit centimètres à essayer de me voler tout ce que je peux avoir.

Théo se met à rire.

- Et toi, ta famille ? demandais-je.

- J'ai une sœur et un frère, on s'entend tous très bien ! rigole t-il. Je suis proche de mon frère, même si son boulot lui prend beaucoup de temps donc je le vois plus trop, mais lui et moi on est inséparable.

- C'est bien, souriais-je. Je trouve que la fraternité c'est une des plus belles forces qui existent.

- Tu as bien raison, sourit-il. Quel âge a-tu ?

- 22 ans, souriais-je. Et toi ?

- 19 ans. Tu fais bien plus jeune, rigole t-il.

- Je le prend comment ?

- Prend le bien !

- Tu insinue que je suis une gamine alors bon...

- Mais non pas du tout !

- Je trouve que 22 ans c'est déjà bien assez jeune quand même, souriais-je.

- Oui mais... Ok je m'enfonce, excuse-moi.

- T'inquiète pas, souriais-je. Demain faudra que j'aille me racheter un téléphone.

- Tu voudra que je t'accompagne ?

- Oui pourquoi pas, mais je veux pas te déranger si jamais ton frère...

- Oh il attendra, sourit-il.

Je lui demande l'heure. Il est 18 h 34. L'après-midi était passé très vite, je ne m'en était pas rendu compte. Théo avait réussi à me distraire et me faire changer les idées comme prévu. Enfin, ça faisait longtemps. J'étais reposé et moins stressée. Théo m'avait invité à manger, après plusieurs soda, une pizza et deux ou trois bière, j'avais quand même décidé de rentrer à la villa. Je n'en avais pas forcément envie mais il le fallait. Théo avait proposé de me ramener, on s'était donné rendez-vous demain à la même brasserie pour trouver un vendeur de téléphone demain. Je pense qu'il peut être de bon conseille.

Arrivés au bout de la rue je lui informe sur je vais continuer seule que c'est à quelques mètres.

- Bon et bien, je te remercie pour cette après-midi et la pizza, souriais-je. C'était vraiment très agréable, j'ai apprécié.

- C'est avec plaisir, sourit-il. Demain on se retrouve à la brasserie ?

- Oui comme prévu ! souriais-je.

Un merveilleux sourie s'affiche sur ses lèvres, il s'approche de moi pour me dire au revoir. Je tourne la tête pour lui faire la bise amis il dépose ses lèvres sur ma joue. Je me recule, il s'en va le sourire aux lèvres le chuchotant « à demain » Bah alors ça, si je l'avais prévu...

Je continue mon chemin jusqu'a la villa, je pousse le portail, pousse la porte d'entrée et entre. Il n'y a personne. Antoine n'est toujours pas rentrée. Je soupire et monte tranquillement là haut pour dormir et passer une bonne nuit.

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