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42 | let me tell you

Une fois la jeune femme sortie, le stresse et l'énervement retombés Antoine pose son regard sur moi un léger sourire sur le bout des lèvres. Il s'approche de moi tout fier.

- Je savais pas que tu excellais aussi en espagnol.

- Oh il y a bon nombre de choses encore que tu ne sais pas de moi Griezmann.

- J'en ai l'eau à la bouche, rigole t-il.

Je lui fais un clin d'il en mode « femme fatal » ce qui le fait rire. Je perds mon sérieux et me met à rire à mon tour avant de le serrer dans mes bras.

Antoine décide de se mettre au fourneau pour me concocter mon petit déjeuner. Il a branché la musique sur la chaîne hi-fi et s'ambiance sur des musique à consonance hispanique. En même temps il est ici comme chez lui, donc cela ne m'étonne pas qu'il apprécie autant la culture hispanique. Je le regarde faire tout en ayant les pensées ailleurs. Je n'étais pas vraiment présente.

- Émilie ? Il baisse la musique et s'approche. Ça va ? Tu as l'air pensive ?

- Oui oui ne t'inquiète pas, souriais-je.

Il soupire, coupe le feu, sort une assiette et me sers mes ufs brouillés au bacon. Il attrape la télécommande de la chaîne hi-fi et baisse le son avant de venir s'installer en face de moi le regard insistant.

- Si je ne te connaîtrais pas si bien, j'aurais lâché l'affaire. Mais là, je te connais comme ma poche. Alors dis-moi ce qui ne va pas ?

- Je pensais juste à ce que Érika a dit, avouais-je.

- Émilie, soupire t-il. Tu ne va quand même pas te prendre la tête avec ça ? Ça n'en vaut pas la peine crois-moi.

- Non non ne t'inquiète pas ! Je vais pas me rendre malade, je me posais juste la question...

- Dis-moi ?

- As-tu réellement quitté Érika pour moi ? demandais-je.

- Plus ou moins.

- Explique ?

- Entre elle et moi ça n'allait plus vraiment, j'ai donc pris mes distances et on a commencé à jouer au chat et à la souris et je... Bah j'ai pas résisté.

- Je veux pas être coupable d'une séparation, dis-je. Certes je ne l'apprécie pas forcément mais je veux pas...

- Émilie, il attrape ma main pour me faire taire. Tu te prend la tête.

- Excuse-moi.

- Mainenant, tais-toi et mange.

Je me mets à rire. J'avais un peu de mal avec le fait de l'avoir incité indirectement à rompre avec Érika. Je me sens un peu coupable même si pour lui ce n'est pas le cas. Malgré tout, je souris et dépose mes lèvres sur les siennes. D'un côté, je ne me voyais pas sans retenter quelques choses avec lui. Je commence à manger mon petit déjeuner. J'avoue que c'est plutôt bon.

- Hm, c'est délicieux.

- Aaaahhhh c'est qui le boss ?

- J'avoue que c'est toi, souriais-je.

Je continue de savourer ce délicieux repas avant de me relever et laver l'assiette. Je repense au passé. Antoine s'approche de moi et enroule ses bras autour de moi pendant que je laves les couverts, il me déconcentre totalement. Mais j'essaie de résister.

- Tu as passé une bonne nuit ? demande t-il.

- C'était plutôt agréable oui, souriais-je.

- J'espère qu'on remettra ça, chuchote t-il au creux de mon oreille.

Il dépose un baiser sur ma joue. Je prend un torchon et essuie mes mains.

- Tu te souvien du 9 mai ? Derrière la boite ? demandais-je.

- Ouais, pourquoi ? demande t-il un peu gêné.

- Tu t'es bien rattrapé.

- Comment ça ?

- Tu étais ma première fois, dis-je.

- Oh... Émilie, je suis sincèrement désolé.

- Pourquoi tu es désolé ? rigolais-je. Tu étais l'homme que je voulais et tu m'a offert ce que je voulais. Je vois pas où tu...

- On a pas fait ça comme il se doit, Emilie. Je suis désolé, je n'en savais rien.

- Mais c'est rien, souriais-je.

- J'aurais beau te faire l'amour des centaines de fois, cela ne changera rien... Tu aura perdu ta première fois bêtement, c'est impardonnable.

- Tu es dure avec toi, soufflais-je.

Il ne me répond pas. Pourquoi je lui ai dit ? J'aurais eu mieux fait de garder ça pour moi. Il s'approche de moi et pose sa tête contre la mienne. Au même moment mon téléphone sonne, je lui caresse le crâne et m'approche de mon portable. Mon petit Hugo. Merde ! Je l'avais oublié.

- Je ne tombe même pas sur la messagerie. Venant de toi j'aurais pensé.

Aie, je sens que je vais en entendre parler...

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