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38 | let me tell you

Tout le monde attendaient ce moment là, le moment où je m'adresserais à Griezmann. J'avoue que je suis un peu gêné de devoir le faire devant tout le monde. Je souris bêtement en regardant les autres. Paul râle parce qu'il est impatient. Je stresse, c'est pas possible. Antoine s'approche de moi, ce qui ne me facilite pas la tâche je l'avoue. Il plante son regard dans le miens. Il est magnifique.

- J-je sais pas quoi dire, souriais-je.

- Tu n'es pas obligée de parler, rigole t-il.

- Oh si ! Bien-sûr que si tu es obligée ! ajoute Raphaël.

Je me met à rire, il ne leurs manque plus que du popcorn.

- Ok, soupirais-je. Je t'avouerais que je pensais ne jamais te revoir. Je t'ai détesté de m'avoir abandonné comme ça, mais je pouvais pas t'en vouloir éternellement et je le savais. Ce que je ressens pour toi, c'est pas rien. C'est pas juste quelques sentiments venant d'une ados, je crois bien que c'est bien plus. Tu as été là pour moi pendant toute ces semaines, tu m'as sauvé, aidé, parlé, énervé... Mais je n'ai pas cessé de t'aimer. Je pense que je pourrais jamais.

Je vois son sourire s'étendre sur son visage d'enfant, il est magnifique, il est super. Je suis heureuse d'avoir une personne comme lui à mes côtés.

- C'est émouvant, lâche Paul derrière en reniflant.

Antoine rigole et me regarde avec intensité. Il s'approche de moi et me sert dans ses bras. J'entoure son cou de mes bras et le sert fort.

- Antoine, je...

- Moi aussi.

Il me regarde le sourire aux lèvres, il saisi mon visage entre ses mains et dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Que j'aime ce sentiment de protection, ce sentiment de bien être. C'est beau. Derrière nous les garçons criaient et applaudissaient.

- Tu crois qu'ils mettent la langue ?

J'explose de rire, c'est obligé que ce soit Paul. Je me tourne vers les gars, c'est ça. C'est lui. Je rigole. Tout le monde se relève et vient nous aide un câlin de groupe.

- Vous méritez d'être heureux les enfants, dit Tonton.

- Faites-nous des gosses !

- Non non, j'ai pas envie d'être déjà tonton ! ajoute Olivier.

Nous rigolions tous de bon coeur. C'est magique ce genre de moment avec eux. Je les aimes.

Il était 10 heures, c'était l'heure de plier bagage. Dans une heure à peine nous serons tous partie chacun de notre côté. Mon coeur se sert à cette pensée. Je m'assois quelques secondes sur le sol pour reprendre mes esprits. On frappe à la porte, c'est Antoine. Il entre doucement avec un petit sourire.

- Ça va ce matin ? demande t-il.

- Ça va, soupirais-je.

- Oh ça sent la mélancolie tout ça.

- J'ai pas envie de quitter cette chambre, avouais-je.

- Tu reviendra, sourit-il. J'en suis persuadé.

J'affirme d'un coup de tête.

- Tu as fini ta valise ?

- Malheureusement oui.

- Roh t'inquiète Émilie, ça va aller.

- Ils vont vraiment me manqué, dis-je.

- Tu les reverra.

- J'espère.

- Aller on en parlera à la fin des vacances ! Tu va voir je vais te présenter à L'atlético ! Et tu va jamais vouloir en repartir !

- Ça m'étonnerais, dis-je.

Il grimace. Je me relève et m'approche de lui. Il m'entoure de ses ba et embrasse délicatement mon front.

- Aller, on descend.

Il attrape ma valise une fois fermé et la descend en bas en même temps que la sienne. Pour une fois qu'il est galant je vais pas m'en empêcher. Je rigoles toute seule. Il sort du château et dépose les valises dans le taxi.

- Et ta voiture t'en fais quoi ? Et la mienne ?

- On fera expédier la tienne si tu veux, dit-il. La Maserati je la laisse à Clairefontaine.

- T'en a une autre ? Demandais-je en soupirant.

Il acquiesce avec un léger sourire. Je rigole, puis me frotte le visage.

- Oh je m'y ferais jamais, dis-je dans un soupire.

J'entends son petit rire d'enfant, ce qui me fait sourire. Je relève la tête, tout le monde, du moins ce qui ne sont pas déjà partit sont dehors devant le château. Lucas, Laurent, Dédé et Pat étaient eux déjà partie. Ils n'avaient pas perdu de temps. Ils me manquaient déjà. Raphaël était déjà dans le taxis. Il ne perd pas de temps. Il allait donc tenir la chandelle tout le voyage.

Je commence à m'approcher de chacun de mes amis pour leurs dire une dernière fois au revoir. Ça me brisait le coeur, je ne voulais pas les quitter. Je voulais rester avec eux encore quelques temps. Paul s'approche de moi, il semble triste. Il me sert dans ses bras.

- Émilie t'es l'amour de ma vie.

- Tu l'a cherché longtemps celle là ? me moquais-je.

- Ferme là.

Je me met à rire et le sert aussi fort que possible. Il me décoiffe avant de partir dans le château. Je m'approche des autres et les salue un peu plus rapidement. Hugo est tout seul dans un coin il a l'air pensif.

- Tu ne va pas pleurer quand même, dis-je en m'approchant.

- Pourquoi je ferais ça ?

- Oh oui c'est vrai, c'est juste ta meilleure amie qui s'en va loin, très loin de toi quelques temps et que tu ne verra pas avant un moment, dis-je ironiquement.

Il tourne la tête vers moi et me sers dans ses bras. Je coince ma tête contre son torse. Je me retiens de pleurer. Il va me manquer terriblement.

- Tu m'appelle quand tu arrive ? demande t-il.

- Promis, et toi tu viens me voir quand tu peux ?

- Je ferais de mon mieux.

Une larme m'échappe. Il sourit et l'essuie.

- Pleure pas, Émilie.

- Je t'aime Hugo, dis-je en le serrant une dernière fois.

- Je t'aime aussi.

Il me caresse les cheveux et me lâche. Je descend les escaliers pour aller à la voiture, Antoine est monté. Mon frère m'attend devant la portière. Je m'approche de lui et me jette dans ses bras.

- C'est bon ? Tu es prête ? Tu as toute tes affaires ?

- Oui, c'est bon Olivier.

- Ok cool, pas trop stressé ? demande t-il.

- Un peu si, rigolais-je.

- Ouais... J'imagine.

- Tu a l'air stressé toi aussi, remarquais-je.

- Moi ? Non non ! Jamais.

- Aller Olivier, ne t'inquiète pas tout ira bien je te le promet.

- Je t'aime Émilie.

Je le sers dans mes bras et lui dit que moi aussi. Je ne suis jamais partie vivre ailleurs aussi loin de lui et aussi longtemps. C'est une première. Une nouvelle aventure. Ils vont me manquer. Je regarde une dernière fois tout le monde et leurs sourit difficilement. Mon coeur se brise, c'est comme si je perdais une partie de moi.

Putain, les gars. Je vous aimes.

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