27 | let me tell you
Je vois sur le visage de Griezmann la panique et le désespoir l'envahir.
- Je suis arrivé trop tard, dit-il.
- Je crois que oui.
Il s'approche de moi, je recule.
- Émilie, je...
- Non Antoine, arrête ! Dis-je en me relevant.
- Je suis vraiment désolée, dit-il. Je ne savais pas qu'il n'était pas au courant, je pensais que tu lui avait dit ! Oh mon dieu, quel con... Je suis sincèrement désolé, je voulais pas empirer les choses.
- C'est trop tard, dis-je. Je sais que c'est pas volontaire crois-moi. Si ça l'avait été tu ne te serais pas enfoncé toi aussi.
- Pardonne-moi.
- Maintenant sort.
- Émilie, s'il te plait...
- N'insiste pas et sort de là, ordonnais-je.
- J'ai entendu ce que ton frère t'as dit.
Je relève la tête et le regarde intrigué.
- Je suis arrivée au moment où il t'as balancé ça à la tête, avoue t-il.
- Et alors, je...
- Il a raison, me coupe t-il. Et j'aimerais que tu arrête de te voiler la face.
- Quoi ? Comment ça ? Demandais-je un peu perturbé.
- Depuis le match à Buenos Aires, y'à eu un déclique entre nous.
- On était dans l'ambiance et c'est tout. Rien de plus.
- Tout à l'heure aussi ?
- C'est toi qui m'a mis dans cette douche, me defendais-je.
- Parce que j'ai senti que ça passait entre nous, j'en ai profité. Tu ne m'as pas repoussé
- J'aurais dû ?
- Non.
Je ne lui répond pas, je tournes les talons et m'appuie sur la rembarre du balcon. Je regarde la pénombre. Antoine s'approche.
- J'suis sincèrement désolé, tu le sais ?
- Tu sais, après le 9 mai 2013, j'ai attendu ton appel, avouais-je.
- J'étais en colère, dit-il. Pis je savais même pas si je voulais vraiment aller plus loin avec toi.
- Et moi je peux dire que par ta faute, j'ai fais deux mois de dépression.
- Pourquoi ? Demande t-il étonné.
- J'etais amoureuse de toi, dis-je en le regardant dans les yeux.
Il est assez surpris. A voir son expression il ne sait pas comment réagir. Il est sur ses appuies et sert fort la rembarre. Il n'a pas détourné son regard du miens. Il e chuchote quelques choses d'incompréhensible et s'empresse de saisir mon visage entre ses mains. Il me regarde dans les yeux quelques secondes et m'embrasse. Ses lèvres était tellement douce. Je n'avais qu'une envie c'etait de continuer ce baiser. Il n'y avait juste lui et moi. Mais je retire mes lèvres. Je me tourne face au vide, face à la nuit.
- Tu devrais partir, dis-je.
- Bonne nuit, Émilie.
Je détourne le regard, et le laisse sortir de ma chambre. Une fois sortis, je décompresse. Je pousse un soupire. Putain jamais j'aurais dû le laisser m'embrasser ! Je ne veux pas. Je.. Je n'en savais rien. Je voulais pas en arriver là. Je décide d'aller dormir. La nuit porte conseil.
Je me réveille, puis m'étire. J'attrape mon portable pour regarder l'œil toujours les yeux fermer. Je ne le trouve pas J'ouvre un œil. Je cri.
- Tu m'as fais peur putain ! Dis-je à Hugo.
- Excuse- moi la belle au bois dormant, dit-il en me prenant dans ses bras et s'allongeant à côté de moi.
Je rigole et entoure mes bras bras autour de sa taille.
- Raconte moi, dit-il.
- Tu veux que je te raconte quoi ? dis-je en baillant.
- Antoine fais la gueule depuis qu'il est réveillé, dit-il. Et si je lui demande il me dira rien donc je te demande a toi, il s'est passé quoi ?
- Pourquoi c'est forcément en rapport avec moi ? demandais-je.
- Une intuition, sourit-il.
J'entend frappé à ma porte. Je lâche Hugo et me relève pour ouvrir. C'est Didier. Je suis confuse dans la tenue que je lui ouvre.
- Oh euh...
- Ne t'inquiète pas c'est de ma faute, dit-il. J'aurais peut-être pas dû passer comme ça.
- Bonjour Didier, dit Hugo sur mon lit.
- Vous inquiétez pas il vient d'arrivé, dis-je.
- Je vous fais confiance vous êtes grand, dit-il. Bon je suis pas là pour ça. Je voulais te dire, qu'aujourd'hui nous accueillons un groupe de 20 gosses. Les 20 meilleurs footballeurs en junior. Et je voulais savoir si tu pouvais les guidés et les occupés, le temps que je prépare le stade pour l'entraînement ?
- Oh Euh, non ça ne me dérange pas, mais..
- Oui ?
- Je serais la seule pour 20 petits ? Demandais-je.
- Hugo n'as pas entraînement aujourd'hui, dit Didier. Il va t'aider.
J'entend Hugo qui soupire derrière. Je rigoles.
- Oui bah il n'y à pas de problème, dis-je. Vers quelle heure?
- Ils arrivent à 10h, dit-il.
- Mais je..
- Prend ton temps c'est à 13h que je te les laisse !
- En espérant qu'elle ne l'est perdent pas, ou autre ! Ajoute Hugo.
- Ferme là toi ! Lui dis-je en balançant une chaussure.
- Ne t'inquiète pas, il n'arrivera rien ! Dit-il. Et ses gosses n'ont sûrement pas le même caractère qu'Antoine !
- J'espère bien, dis-je.
- Aller prépare toi tranquillement, â tout à l'heure.
- À tout à l'heure, dis-je en fermant la porte.
Je me retourne et me dirige vers Hugo.
- Toi ! Dis-je en le pointant du doigt. Tu va m'aider !
- Rien ne m'y oblige ! Dit-il en souriant.
- Oh si mon petit Lloris !
- Bon ok ! Si c'est pour passer une journée avec toi, avec grand plaisir je t'aiderais ! Dit-il.
- C'est bien, je t'ai bien dressé !
- Je regrette me paroles ! Dit-il en me balançant un coussin.
Je rigoles puis commence à chercher mes affaires.
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