22 | let me tell you
Antoine et moi descendions jusqu'à la salle à manger de l'hôtel en rigolant de bon coeur. D'ailleurs je pense que c'est une surprise pour tout le monde.
- Je crois c'est bien la première fois qu'on vous voit ensemble, dit Raphaël.
- Non, la fameuse journée piscine !
- Ah oui la piscine ! Rigole Raphaël en nous faisant un clin d'œil.
- Bonjour quand même ! Dit Antoine mine de rien.
Je m'approche d'Hugo et lui embrasse le crâne comme tout les jours. Mon frère dépose un baiser sur ma joue, et me donne le lait. Didier arrive au même moment. Tout le monde le salut en coeur.
- Ça va les jeunes ? demande t-il.
- Parfait ! Répondent t-ils tous à l'unisson.
Tout à long de cette journée les garçons ce sont préparés psychologiquement, d'autre se sont contentés de ne rien faire ou encore certains s'entraîner. Genre Hugo, il avait passé l'après midi sur la pelouse à s'échauffer. Il est courageux, il veut toujours plus et je le respect. Voir je l'admire même. Plus les heures passaient plus le stresses montés pour tout le monde.
Il est 22h. Le match va bientôt se terminer. Les scores sont de 0-0. Il ne reste plus de temps pour marquer à présent... Antoine intercepte le ballon, et dribble jusqu'au but en solo. Il trébuche. Je sers les poings. Tout les supporter français poussent un cri. Paul récupère, le ballon et le garde pour Antoine qui est déjà repartie. Plus que 30 seconde. Paul envoie le ballon à Antoine, qui fait une talonnade et marque ! Le stade se soulève. De même pour nous sur le banc de touche. Je lève les bras au ciel tout excité et heureuse. Antoine est allongé sur le sol, les larmes aux yeux, Patrice, Olivier et Paul arrivent et lui sautent dessus. Il se relève, puis croise mon regard enjoué. Il s'approche de moi rapidement, je m'avance légèrement et lui saute dans les bras. Il me rattrape avec son bras valide. Mes bras s'enroulent autour de son cou, je le sers aussi fort que possible. Je suis si contente !
- Mon dieu Antoine je suis si contente ! Tu as assuré ! C'était magique, vous étiez merveilleux ! dis-je tout excitée amis qu'il me repose au sol.
- C'est grâce à toi, Émilie. Sans toi je n'aurais pas pu jouer. C'était pour toi ce but, dit-il plus calmement. Pour faire la paix.
- Antoine je...
Je me stop sans vraiment savoir ce que j'allais dire. Il est aussi surpris que moi. Aucun des bleus ne prête attention à nous deux, à part Hugo, qui me souris. Je lui rends furtivement et me recule. Je m'apprête à partir quand il me retient le bras.
- Émilie n'oublie pas, c'est grâce à toi...
- Je peux pas te coûter tout le temps une sélection...
Il me lache puis me sourit. Nous revenons ensemble vers les autres. Je croise mon frère, et le serre dans mes bras fière de lui. J'étais fière d'eux, ils ont fait un super boulot.
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