Nous étions enfin arrivés à la Boca. C'était vraiment magnifique. J'avoue que Griezmann a eu une bonne idée, j'ai bien fait de ne pas le contre dire pour une fois. La Boca est un endroit vraiment coloré et agréable. Un endroit calme et magnifique à la fois. Je remarque que tout le monde a lâchés son téléphone, je souris. Je préfère les voir à regarder partout que le nez sur leur téléphone. Je rentre dans quelqu'un, fallait que ça m'arrive ! Griezmann ? Réellement ?

- Oh pardon, j-je t'avais pas vu ! dis-je.

- Non t'inquiète, dit-il en souriant.

Euh... maintenant il me sourit ? Je reste un instant bloqué sur son sourire et la blancheur de ses dents. Vraiment c'est un mystère, je me répète oui mais c'est un mystère ce gars.

- Antoine ? Émilie ? nous appel Hugo.

- On devrait y aller, propose Antoine. Sinon ils vont... fin tu vois ?

- Ouais je vois.

Il m'adresse un dernier sourire avant de retourner voir Hugo avant moi. Est-ce-que suite à ce que je lui ai dit Monsieur a décidé de se remettre en question ? Je pense que oui apparemment. Je retourne enfin auprès du groupe. Hugo et Yohan me regarde un grand sourire sur les lèvres, Lucas derrière pousse un soupire. Au moins un qui le comprend.

Buenos Aires est vraiment une ville magnifique. Mes yeux ne s'arrêtaient pas d'observer, ils étaient attirés partout ce qui m'entourait. C'était magique. Je n'ai jamais vraiment voyagé avant moi. C'est tout nouveau pour moi. Soudain, mon regard s'arrête sur une personne. C'était un homme brun.. Il me disait vaguement quelques choses.. C'était sur je le connaissais. Mais nan..Il se retourne..Oh non.. Je me planque derrière un arbre et appelle mon frère. Aller décroche. Dépêche !

- Allo ? Dit mon frère a l'autre bout du téléphone.

- Putain Olivier il est là ! Criais-je en chuchotant.

- De qui tu parles ?

- Alexis, putain !

- Q-Quoi ? Attend tu te moques de moi ? Émilie si c'est ça c'est vraiment pas...

- Ferme là, il... Il est juste devant moi ! paniquais-je. Oh mon dieu c'est pas possible... J'ai perdu les gars en plus ! Olive aidé moi !

- Bah oui fin t'es marrante toi ! s'agace t-il. Tu veux que je fasse quoi moi de l'hôtel !? Putain c'est pas possible...

- Aller...

- Simule un malaise, part en courant je sais pas !

- T'as pas d'autre idée plus con encore ? Si je fais ça je vais vraiment me faire mal tu vas voir ! m'énervais-je.

- T'as qu'à être moi conne aussi toi !

- Mais tais-toi, tu me sers a rien !

- Émilie ?

Je tourne la tête sur ma droite. Oh non c'est pas vrai.

- Émilie, dit-il surpris. Qu'est-ce que tu fais là ?

- Émilie ! Émilie ! Putain tu vas me répondre ? s'énerve mon frère a travers le téléphone.

- J-Je te rappel, dis-je en raccrochant.

Je raccroche le téléphone et le garde dans mes mains je le sers fort. Je sors de derrière l'arbre. Je ne suis pas rassuré j'essaie de resté le plus moi de lui.

- Ça fait longtemps dit donc, sourit-il. Ça me fait plaisir de te voir...

Il s'approche et pose sa main sur mon bras.

- N-Non ! Lâche-moi s'il te plaît.

- Mais je vais rien te faire, rigole t-il. Enfin tu me connais.

Il continue de s'approcher, je recule. Je ne suis pas du rassurée.

- Alexis... Arrête s'il te plaît.

- Doucement la belle je...

- Je pense que tu déranges la demoiselle, Antoine arrive de nul par et s'interpose entre lui et moi.

- Antoine Griezmann ? pouffe de rire Alexis. Sérieux Émilie ? Tu vises haut là ma salope.

- Répète un peu pour voir ? s'impose Antoine.

- Qu'est-ce-que tu va faire toi ? le provoque Alexis.

Antoine n'est pas du genre à partir au quart de tour et à donner le premier coup. Il est du genre passif à essayer de se contrôler. Je le vois serrer les poings.

- Antoine, laisse tomber on y va, dis-je en posant une main dans son dos.

- Aller écoute là, écoute ta maîtresse.

- Je te conseille de t'en aller, dit Antoine.

- Qu'est-ce que tu vas faire de ton mètre soixante cinq toi ? rigole Alexis.

Antoine voue de plus en plus, je n'ai pas envie que la situation dérape. Non non s'il vous plaît les gars. Antoine sert un peu plus les poings. Je passe mes mains sur ses épaules.

- Aller Antoine, laisse on y va, s'il te plaît.