01 | let me tell you
Aujourd'hui c'est mon anniversaire. Normalement les jeunes de nos jours passent leurs anniversaires avec leur amis, ils font la fête. Ils laissent tomber les anniversaires en famille c'est fini ça maintenant. Mais moi j'ai la chance d'être là soeur d'un grand footballeur, Olivier Giroud. Je vais donc passer mon anniversaire dans une grande famille. L'Équipe de France. Je ne connais pas vraiment les joueurs à part Lloris et Evra que j'affectionne particulièrement. Je connais Hugo parce que c'est un ami proche de mon frère et des fois il vient à la maison, il est calme et timide mais je l'apprécie vraiment. Patrice c'est pareil, je le vois moins que Hugo mais Tonton tout le monde l'aime. Si toute l'équipe est comme ça, je pense que je devrais bien m'intégrer.
- Bon Émilie tu bouges tes fesses, s'impatiente mon frère. On va pas au bal, juste sur un terrain de foot.
- Oui oui c'est bon j'arrive, répondis-je.
- Ça fait 10 minutes que tu me dis ça, Émilie !
- T'as pas finis de râler un peu, dis-je en ouvrant la porte de la salle de bain.
- Sérieux ? Dit mon frère blaser en me regardant de la tête au pied.
- Quoi ?
- Ne me dit surtout pas que tu as mis 1h30 juste pour te mettre en jogging ?
- D'accord, je te le dit pas, je lui souris.
- Et t'es même pas maquillée ! Tu te fou de moi là ?
- On va pas au bal, juste sur un terrain de foot ! dis-je en l'imitant.
- Oh mon dieu, ça va être les trois semaines les plus longues de toute ma vie.
- C'est vraiment gentil de ta part de m'avoir invité à Clairefontaine mon amour de frère.
Je vois le désespoir envahir le regard de mon frère. J'aime bien l'embêter. Nous nous dirigeons ensemble vers le terrain d'entraînement. Bon à vrai dire... Je n'ai pas mis une heure trente pour mettre un jogging. J'ai mis une heure trente pour me préparer psychologiquement à la suite des événements. Pourquoi me préparer psychologiquement ?
- Olivier Giroud ! Crie un jeune brun torse nu.
Justement pour ça... Cette humain de petite taille très agréable à regarder, avec un magnifique sourire, de très beaux yeux bleu perçant.
- Antoine, je te présente ma sœur, Émilie.
En quelques secondes le sourire que le jeune footballeur affichait sur ses lèvres disparaît petit à petit qu'il pose les yeux sur moi. Je m'attendais à tout, sauf ça. Je ne m'attendais pas à ce regard là, vraiment pas. J'étais mal à l'aise.
- J-J'ai oublié un truc, je reviens.
Je me dépêche de repartir en courant jusqu'à la chambre de mon frère, je referme bien la porte et me laisse glisser contre celle-ci. Putain, une heure trente de préparation pour finalement me défiler au premier regard. Et merde. C'est ridicule. Je me calme petit à petit.
Antoine Griezmann. Je pouffe de rire. Si j'avais su à l'époque qui il était peut-être qu'il ne se serai absolument rien passé. C'était vraiment une belle erreur ça, bordel.
Après dix bonnes minutes passées derrière la porte à inspirer et et expirer je trouve enfin le courage de me relever et d'y retourner. Aller Émilie, tu vas pas passer trois semaines enfermé dans cette fichu pièce. J'ouvre la porte. Je sursaute.
- Oh mon dieu ! Pat tu ma fais peur ! Dis-je la main sur le coeur.
- Oh excuse, rigole t-il. C'était pas mon intention.
- Je me doute, lui souriais-je.
- Je savais pas que tu étais là toi, sourit-il. Viens donc le faire un câlin.
Je me mets à rire et m'approche de lui pour lui faire un câlin.
- Ça fait si longtemps, dit-il. Comment tu vas ma belle ?
- J'ai vu mieux, rigolais-je.
- T'inquiète ça va passer. Oh et... Joyeux anniversaire !
- Je te remercie, dis-je le sourire au lèvres.
- Bon tu viens on descend ? propose t'il. Ton frère ne t'a même pas présenté aux autres.
- Oh j'ai...
- Aller sois pas timide, les autres ne vont pas te manger !
Bon bah je crois que j'ai pas vraiment le choix là. Il m'attrape par les épaules. Dans la salle de vie il n'y a personne, ils sont tous dehors en train de s'entraîner. Patrice prend ses affaires sur la table et sort les rejoindre en ma compagnie. À quelques mètres certains relèvent la tête le sourire aux lèvres.
- Regardez ce que j'ai trouvé qui errer dans le château ! Crie Evra.
« Ce que j'ai trouvé ? » répétais je dans ma tête. Je le prend comment ça ?
- Pour une fois que c'est Tonton qui ramasse les filles, fait discrètement remarquer Lloris.
J'entends sa réflexion, je le regarde donc de travers. Il se retient de rire. Je vais lui faire sa fête à lui là.
- Oh ça va c'est ma sœur ! Dit Olivier.
- Vient là Émilie, me dit Didier. Je vais te présenter les gars.
J'hésite une fraction de seconde puis pose un pied devant l'autre jusqu'à me retrouver à côté de Didier, qui pose une main sur mon épaule et me tire contre lui. Ehhh doucement, je suis fragile moi ! Me secoue pas comme ça.
- Pourquoi y a une fille à Clairefontaine ?
- Putain c'est ma sœur, je te l'ai déjà dit l'autre jour, répond mon frère.
- Oh ça va, t'en dit tellement des conneries en même temps, dit-il avant que mon frère le tape.
Bon ce moment est très gênant, les bleus sont tous assit par terre devant nous et me fixe de haut en bas pour m'annalyser pendant que leur coach me présente. Il me cite chaque non des joueurs qui lève la main pour le saluer. Hugo me sourit tél un enfant. Une fois les présentation terminée, Paul intervient.
- Apparement t'es là pour un petit moment ?
- Oui, au moins trois semaines, dis-je.
- En trois semaines il peut s'en passer des choses, intervient Samuel.
- Tu aimes le foot au moins ? demande Cabaye.
- Vous allez me tuer, rigolais-je. Mais non.
- Bouuuuh, crient-ils.
- Mais vous allez me faire aimer ça ! Dis-je.
- Antoine est doué pour ça, dit Evra.
Ils se mirent tous à rire, sauf Antoine qui regardait dans le vide. Il ne semble pas d'humeur à plaisanter. Je le fixe, il relève la tête au même moment. Mon coeur s'emballe je ne sais pas où regarder. Je fais genre que je fixe tout le monde. Je me racle la gorge et souris bêtement.
Et bien, je pense que ça va pas être de tout repos.
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