Point de vue : Cameron.

« Mon grand garçon, comme tu as grandis. »

Je serre mon père dans mes bras, depuis le temps que j'attendais ce moment.

« Tu m'as vraiment beaucoup manqués papa. » répondis-je à mon géniteur.

Il salut le reste de ma famille, alors que nous discutions entre nous. Après autant d'années nous avons tellement de choses à nous dire.

« Alors, Cameron tu as une petite amie ? »

Bizarrement, un énorme sourire vient prendre place sur mes lèvres. Si je ne voulais pas être cramé c'est raté.

« Oui. »

« Comment est-ce qu'elle s'appelle, est-ce que j'aurai la chance de la rencontrer ? »

« Elle s'appelle Isabella Haas, je peux lui dire de passer, elle habite juste en face. »

« Booth a déménagé ? »

« Non. C'est son père adoptif. »

« Demande lui si elle veut venir faire connaissance avec ton vieux père. »

Je souris et compose le numéro de Isabella.

« Cameron ? Tout va bien ? »

« Oui, parfait. Mon père aimerait bien faire connaissance avec toi, tu peux passer ? »

« Euh.. Oui pas de problème j'arrive dans dix minutes. »

« Merci, c'est super je.. Je t'attends. »

« Et Cameron ? »

« Hmm ? »

« Je...Rouge ou bleu ? »

« Vert. »

« Hahaha. »

« Rouge. Je te laisse à tout de suite. »

Je raccroche mon téléphone et retourne au salon avec ma famille, c'est-à-dire mes parents et ma sœur.

« Cameron, Isabella va venir ? » me demande Sierra.

« Ouais, elle arrive dans cinq minutes. »

J'adresse un sourire à ma sœur qui me perse avec son regard. Je sais que les moments en famille c'est sacré mais cette fois-ci c'était mon père qui me l'avait proposé.

« Sierra, tu n'as qu'à invité ton petit copain au lieu de regarder Cameron comme ça. » articule mon père.

J'adresse un sourire à ma sœur alors qu'elle se précipite aussitôt appeler son copain.

Je m'installe dans le canapé en face de celui où mes parents étaient assis. C'était tellement plaisant de voir ma mère avec un sourire jusqu'aux oreilles.

« Cameron ! Isabella est devant ! » hurle Sierra.

Je m'empresse d'aller ouvrir, et d'embrasser les lèvres de la brune, elle est un peu surprise, alors que je la débarrasse de son mentaux.

« Bonjour. »

Je sens dans sa voix qu'elle est un peu timide, alors je prends sa main pour qu'on aille s'assoir dans le canapé.

« Isabella, comme tu es jolie. » complimente mon père.

« Merci beaucoup. Cameron m'a tellement parlé de vous. »

« Ça devait être un peu fatiguant non ? »

« Non pas du tout. Ça me fait plaisir qu'il est confiance en moi. »

Elle penche un peu sa tête en ma direction et je lui réponds d'un sourire.

« Est-ce que tu veux un verre de Champagne ? »

« Non, non, merci. »

Elle adresse un sourire à ma mère alors que celle-ci commence ses questions interminables.

« Tu veux vraiment pas quelque chose ? Parce que ça va être long.. » soufflais-je dans l'oreille de ma petite amie.

« Euhh. Un verre de coca alors. » finit-elle par céder.

Je me lève et pars à la cuisine, essayant d'éviter un peu les questions de ma mère, mais bien évidemment c'était Isabella qui devait y répondre seule.

Je reviens dans le salon et donne le verre à Isabella, elle me remercie alors que j'ingurgite du Champagne.

« Vous avez des relations sexuelles ? N'oublie pas de vous protégez, ce n'est pas que je ne veux pas être mamie, au contraire mais je crois qu'on peut attendre encore un peu. Et pour l'instant vous pouvez utiliser que la langue. »

Isabella s'étouffe avec son coca et moi avec mon champagne.

« Maman ! »

« Je suis désolé Cameron, mais une grossesse est si vite arrivé. Isabella est-ce que tu prends la pilule ? »

« Oui, depuis moins d'un an. »

« D'accord, c'est génial. »

« Oui, tu as terminés ton interrogatoire ? On peut monter à ma chambre ? »

Je n'attends pas qu'elle est répondue, et tire Isabella jusqu'au escaliers où elle éclate de rire.

« Je vois pas ce qu'il y a de marrant. »

« Oh Dallas. »

Elle plaque ses mains sur mes joues et embrasse mes lèvres.

« Tu sais pour l'instant tu peux utiliser que la langue. » dit-elle en riant.

Je rigole à mon tour, avant de lui faire un baiser plus langoureux. Nous montons à ma chambre, maintenant Isabella était habitué au lieu, elle avait déjà dormi chez moi. Je crois même qu'elle a des habilles dans mon placard.

Elle se laisse tomber sur le lit, alors que je m'écrase au dessus d'elle. Nos regards se croisent un sourire vient prendre place sur nos lèvres respectives.

« Tu commences à qu'elle heure ce soir ? » me demande la brune.

« Vingt heure, je reviens à quatre heure. »

Elle soupire bruyamment avant de venir s'assoir sur mon torse et d'attraper mes mains.

Eh oui, j'avais repris mon travail au Med. Malgré le fait que je sois en couple avec Isabella j'avais besoin d'argent. Je voyais Ryan tous les soirs, et il me demander souvent des nouvelles de sa petite sœur, d'ailleurs ce week-end on est invité chez lui.

« Demain on pourrait aller chercher nos tenues pour la soirée chez Rayan. » dis-je en regardant Isabella qui jouait encore avec mes mains.

« Ouais, ça serait vraiment cool, mais seulement après quinze heure, j'ai un rendez-vous chez l'assistante sociale. »

Je soupire, et laisse tomber Isabella sur le matelas. Elle avait de plus en plus de rendez-vous chez l'assistante sociale, ça devenait vraiment lourd.

« Je suis désolée Cam. »

« Je sais, je sais. »

Elle se rapproche une fois nouvelle de moi, mais je prends le dessus et elle tombe allongé alors que je suis au dessus d'elle, picorant son cou. Elle éclate de rire et me donne quelques petits tapes sur le torse.

Mais je continu les baisers de plus en plus fort, et elle arrête de me taper pour à quelques moments gémir. Je souris, arrêtant les baisers et elle me pousse avec ses bras.

« Tu as de beaux suçons dit donc qui est-ce qui t'a fait ça ? » demandais-je en riant.

« Ça va faire très responsable devant l'assistance sociale. »

« Pourquoi elle t'a empêché d'avoir des relations sexuelle aussi ? » demandais-je en roulant des yeux.

L'assistance sociale avait de nombreuses fois dit à Isabella qu'elle devait prendre du recul avec moi, et que je n'étais pas un gars pour elle. Je tiens à dire que j'ai baiser sa fille.

« Peut-être que si tu n'aurais pas fait le chaud lapin avec sa fille elle ne serait pas comme ça. »

« C'est moi la victime dans l'histoire ! »

« C'est sûr, elle t'a violé ? »

« Non, mais elle m'a dragué et frotté alors... »

« Ouais, je veux pas savoir. » me coupe Isabella.