Point de vue : Cameron.

J'entre en fureur dans ma chambre et je tape dans toutes les choses qui peuvent traîner devant moi. Comment est-ce que je vais expliquer ça à Isabella, je lui ai déjà gâché la vie en lui apprenant qu'on son père n'était pas celui qu'elle pensait être. Maintenant comment lui dire que sa mère couchait avec le camps adverse.

Je regarde par ma fenêtre et remarque que la chambre de Isabella est illuminé. Je soupire encore une fois, cette fille avait en à peine quatre mois changé ma vie. Elle était tellement spéciale, il y a avait quelque chose en elle qui me donnée aussi le sentiment d'être spécial. C'était agréable.

Point de vue : Isabella.

Je fouille sur mon bureau et attrape mon téléphone qui n'arrête pas de vibrer. J'ai reçue plusieurs message de Cameron.

" Rejoins-moi au coin de la rue. "

" Dépêche-toi Isabella, c'est important. "

Je roule des yeux en lisant ces deux messages qui viennent de mon ami, tous est important avec lui.

J'entre dans un jogging et descend pour rejoindre le brun au coin de la rue comme il me l'a demandé.

Mais pour mon plus grand étonnement il n'y a personne au coin de cette rue plongée dans le noir.

" Cameron, où est-ce que tu es ? C'est pas marrant, j'ai peur. "

J'entends un bruit derrière moi, et en quelques secondes je sens des mains passaient par dessus mes épaules, avant de sentir l'odeur d'un produit me monter aux narines.

Quand je me réveille, je suis dans une salle complètement inconnu. Je regarde autour de moi, et je comprends très vite que je suis dans une chambre, le lit est d'ailleurs très peu confortable.

Je fouille mes poches et bien évidemment mon téléphone n'est plus là. Je me lève et fait le tour de la pièce, essayant de trouver une fenêtre, je pourrais sauter. Mais la salle n'a pas de fenêtre. Très vite je me sens oppressé.

« Il y a quelqu'un ? Qu'est-ce que je fais ici ? »

Rien. Personne. Je fais le tour encore une fois et commence à taper sur la porte espérant que quelqu'un derrière celle-ci prenne la gentillesse de venir me voir.

« Je.. S'il vous plaît. »

Dis-je à bout de souffle en m'installant sur le lit. Je plonge ma tête entre mes mains et retient mes larmes. Je dois réfléchir.

Mais j'entends la porte s'ouvrir et un jeune homme, entre dans la salle. Il est grand et brun, habillé d'un jean bleu et d'un chandail blanc, il s'assoit à côté de moi, et me donne une bouteille d'eau.

« Je m'appelle Rayan. » lance le brun.

Je sais qui il est. C'est un des trois fils de monsieur Boston.

Entendant son prénom le premier réflexe que j'ai et de me reculer d'un pas. Le brun rigole voyant ma réaction.

« Si j'aurai voulu te faire du mal, je ne t'aurai pas donné de l'eau. »

« Peut-être qu'il y a du poison dedans. »

« Aussi méfiante que ta mère. »

« Tu connaissais ma mère ? »

Le brun se mord la lèvre et baisse les yeux tout en me regardant. Il a peut-être cinq ans de plus que moi. Il soupire bruyamment et me regarde. Son regard croise le mien et je ne peux m'empêcher de le fixer. Il y a également cet air de déjà vu, mais cette fois-ci c'est plus profond comme si quelque chose était entre lui et moi.

« Je suis désolé pour les horribles choses qui sont arrivés à ta famille, Isa. »

« Ne m'appelle pas Isa. »

« Je suis désolé, une vieille habitude. »

« On s'est déjà rencontré ? »

« Ce soir, c'est moi qui est de garde, tu peux faire ce que tu veux, mais les autres jours ça ne sera pas moi, donc tu resteras tranquille sinon, ils te feront des trucs pas jolies. »

« Pourquoi, est-ce que tu es sympa avec moi ? »

« Parce que je suis le seul ici, qui a grandit avec toi. »

Je regarde le brun avec incompréhension, alors qu'il attrape ma main, dans celle-ci il y glisse un collier. Exactement le même que j'ai autour du cou. Le même que mon père, ma mère et Ruby avaient.

Je regarde une nouvelle fois celui-ci alors que ses yeux sont débordant de larmes.

« Je.. Je t'expliquerai tous plus tard, petite sœur, mais s'il te plaît fait toi petite ici, ils te feront du mal sinon. J'ai déjà perdu mes parents et un petit frère que je n'ai jamais connu, alors je t'en pris, fais attention. »