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Point de vue : Isabella.
J'entre dans un jogging et me regarde dans le miroir; aujourd'hui ce n'est pas ma journée. Les souvenirs que je m'étais remémoré hier avec Cameron n'avait pas vraiment arrangés ma nuit.
Je descends les escaliers et retrouve Mike avec une femme ayant les cheveux bruns et habillé d'une jupe droite et sombre. Ils me saluent alors que j'essaie de redresser mes cheveux pour paraître plus propre.
« Bonjour mademoiselle Haas, comment allez-vous ? Mike et moi étions en train de nous demander si il fallait venir vous reveiller ou non. »
« Je suis vraiment désolée, hier soir j'ai vraiment eu du mal à m'endormir. Je vais très bien, merci. »
Je souris à la femme essayant le mieux possible de me faire pardonner, mais elle a toujours cette apparence stricte, avec ses lunettes et ses cheveux bruns coiffés en chignon.
« Je suis madame Van de Kamp, je suis votre assistance sociale. Je suis ici pour vous posez quelques questions sur votre nouvelle vie avec monsieur Booth. »
« D'accord pas de problème. »
Mike disparaît alors que madame Van de Kamp et moi nous installons dans le salon.
« Je vais vous posez une vingtaine de questions, vous devez y répondre le plus sincèrement possible, c'est d'accord ? »
« Oui, parfait. »
« Première question: est-ce que vous vous sentez comme chez vous dans cette maison ? »
« Oui, je me sens vraiment très bien ici. Je connais toutes les pièces sur le bout des doigts. »
« Deuxième question : Vous êtes vous fait des amis dans le quartier ? »
Je réfléchis quelques minutes et madame Van de Kamp voit que je met du temps avant de répondre.
« Je me suis fait un ami. Je ne sais pas réellement si c'est mon ami car on n'a pas vraiment une relation très complice, mais en tout cas il est gentil avec moi et nous faisons des sorties ensembles de temps en temps. »
« Très bien. Troisième question : Est-ce que votre ancienne maison vous manque ? »
Je m'arrête et réfléchis. Je soupire bruyamment et Van de Kamp me regarde plus intensément.
« Je .. Je ne sais pas. Ma famille me manque, l'endroit où j'ai grandis me manque. Mais l'ambiance ne me manque pas autant que ça, entendre mes parents hurlaient ne me manque pas. Depuis que je suis ici c'est tellement calme que ça en devient effrayant, mais en même temps c'est tellement relaxant et agréable. »
Van de Kamp continua à me poser des questions, certaines étaient plutôt gênante et je ne savais pas quoi répondre. Beaucoup de questions tournaient autour de mes souvenirs et elle me demandait souvent de comparer mon ancienne situation à la nouvelle.
Point de vue : Cameron.
Ce matin mon réveil avait sonné mais je n'avais pas eu l'envie de sortir de sous ma couverture. Alors j'y étais resté. Après la découverte que j'avais fais hier soir j'avais peur de croiser Isabella, comment est-ce que je pourrais lui mentir en lui disant que je connaissais absolument pas son père alors que je connaissais très bien cet homme.
« Cameron, sort de ce lit ! » ordonne ma mère.
« Je crois que je suis malade. » mentis-je pour qu'elle me laisse tranquille.
« Maladie d'amour ? »
« Maman, tu sais très bien qu'avec Holly tout va bien. »
« Je sais aussi que tu n'es pas vraiment amoureux de Holly. Mais tu es un garçon de dix-neuf ans c'est normal, que tu ne penses pas encore à trouvé la femme de ta vie, tu veux juste t'amuser pour l'instant. » soupire m'a mère.
Je roule des yeux sachant où elle veut en venir.
« J'ai étais jeune moi aussi. » ajoute ma mère.
« Je ne préfère pas savoir. » coupais-je ma mère.
Elle ricane et sort de ma chambre. Je me lève doucement en m'étirant et regarde mon téléphone portable. Aucun message. C'est plaisant sachant que tous les matins Holly m'harceler par message ou encore en m'appelant.
Je descends en bas et ouvre le frigo, je prend un truc à manger vite fait et regarde par la fenêtre. Je remarque qu'une deuxième voiture est garée devant chez Isabella. Je vois ensuite une femme sortir, accompagné de Mike et Isabella. La brune lance un court regard vers chez moi et par chance elle ne me voit pas.
« Cameron, est-ce que tu pourrais aller faire les courses ? »
« Oui. J'y vais dans une heure. »
« Merci mon chéri. Prend ma carte bleu dans mon sac à main, n'achète pas de bêtise. »
Je soupire. Ma mère pense encore que j'ai cinq ans, elle dit avoir confiance en moi et agit comme mais je ne suis pas sûr qu'elle soit vraiment en confiance.
Je monte dans ma voiture et regarde de vitesse derrière moi quand je reçois un message.
" Où est-ce que tu vas ? "
" Faire des courses madame la policière. "
" Je peux venir ? La maison est bien vide quand Mike est absent. "
" Tu as cinq minutes pour me rejoindre, sinon je pars sans toi. "
" Connard. Tu sais très bien qu'en cinq minutes je ne serai pas prête. "
" 4 minutes. "
Je souris et lève le regard vers la chambre de Isabella. Je ricane un peu alors que je sais que la brune doit être en train de faire une course contre la montre.
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