00:03
Point de vue Isabella.
J'ouvre les yeux réveillée par le soleil de dehors. Je regarde doucement le cadre photo sur ma table de chevet; mes parents et mon petit frère. Peut-être que mes parents n'avaient pas toujours été très exemplaires avec mon frère et moi mais l'important est qu'ils nous aimaient. Mon petit frère, Ruby était la personne pour qui j'aurais remuer ciel et terre, il était pour moi ma raison de me réveiller chaque matin. Je fais rouler sa petite voiture sur ma table de chevet avant de me mettre sur mes pieds.
Je regarde ma tête dans le miroir; il faudrait peut-être que je me lave les cheveux, et que je coupe les pointes qui sont un peu abîmés. Ma mère savait très bien couper les pointes.
Je descend en bas où est déjà installé Mike.
« Bonjour ! »
« Je vois que mademoiselle est en pleine forme ? »
« Oui, j'ai dormie comme un bébé. Est-ce que tu aurais une paire de ciseaux ? »
« Pourquoi faire ? »
« Je vais couper les pointes de mes cheveux, elles sont plutôt abîmées. »
« Je t'emmènerai au coiffeur cette après-midi si tu veux. »
« Je sais le faire toute seule, pas besoin de dépenser de l'argent. »
« Isabella, je t'ai déjà dis que j'ai les moyens. »
Je souris faiblement à Mike. Je l'aime beaucoup mais je ne veux pas qu'il dépense de l'argent inutilement.
Je prend un bol et prépare mon petit déjeuné. Je m'assois en face de la fenêtre et voit une nouvelle fois la jeune homme.
« Comment s'appelle nos voisins ? » demandais-je soudainement à Mike.
« Ce sont les Dallas. Si je me trompe pas leur fils à ton âge, ou un an de plus. »
J'acquise et regarde le brun qui ouvre la portière de sa voiture avant de monter dedans et de disparaître de ma vue.
Un mois après.
Déjà un mois que j'habite chez Mike. Je me suis très vite habitué au mode de vie et aux hamburgers - frites tous les midis et tous les soirs.
C'était toujours la même routine, surveiller ce garçon qui faisait des choses de plus en plus louche.
Ces quelques jours j'ai pu remarquer que la plaque d'immatriculation de sa voiture avait changé, peut-être avait-il des choses à se rapprocher ? Mais ce n'était pas le pire tous les soirs à vingt et une heure pile monsieur disparaissait par la fenêtre de sa chambre et revenait à quatre heure quarante-cinq du matin. Tous les soirs sans exception.
Je m'étais donc préparé, ce soir j'allais le suivre. Il ne me connaissait pas alors que moi je connaissais déjà beaucoup de choses sur lui.
Mike travaillait de nuit cette semaine et c'était vraiment un avantage.
Une casquette noir sur la tête, un gilet de la même couleur et un jean bleu marine, je sortis de la maison. Le jeune homme venait de faire pareil.
Il marchait à toute vitesse sans regarder derrière lui, et c'était vraiment avantageux pour moi.
Au bout de dix minutes, j'étais bloquée dans une ruelle. Des pas derrière moi me firent vite comprendre que j'étais piégée.
« Qui es-tu et qu'est-ce que tu veux ? »
Je ne réponds pas et garde la tête baisser pour ne pas croiser son regard.
« Réponds-moi. »
J'entends à sa voix son niveau de colère monter. Ça me rappelle très vite mon père. Je lève les yeux et ses yeux bruns viennent rentrés en contact avec les miens.
Il souffle bruyamment et me regarde de haut en bas.
« Qu'est-ce que tu me veux ? »
« Rien. »
« Alors pourquoi est-ce que tu me suis ? »
Je regarde le jeune homme, il n'avait pas l'air en colère mais le ton de sa voix était ferme et direct.
« Je.. Qu'est-ce tu traffic ? »
Il me regarde est éclate de rire. Je ne comprends pas sa réaction.
« Mon père adoptif travail dans la police, je peux témoigner de tous ce que j'ai vue. »
« Je sais qui est ton père adoptif, et il sait qui je suis. Dis-moi ce que tu veux ? »
« Je veux savoir où tu vas tous les soirs. »
« Tu veux savoir ou tu veux voir ? »
Je prend un temps de réflexion et il comprend dans mon regard ma réponse.
« Viens. »
J'avance d'un pas et me recule immédiatement. J'étais en train de suivre un inconnu dans une ruelle sombre.
« Si tu as peur de marcher à côté de moi, tu peux toujours marcher derrière moi. »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro