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Chapitre 9

Céleste



Je lâche la main de Clive pour partir m'installer aux côtés de Thomas, et puis je m'assois, tout en observant les autres faire de même.

Je suis plutôt soulagée d'être relâchée par la pression qu'exerçait la menace de Matt sur nous, je ne sais pas où il est, mais ayant plongé le monde dans le chaos, il nous a au moins laissé tranquille nous.

Même si en échange c'est le monde qui est au plus bas.

Les gens commencent à comprendre, ils réalisent que rien ne sera plus jamais comme avant, et surtout que le monde a toujours été différent de ce qu'ils croyaient.

Ils vivaient dans l'ombre, et beaucoup vont se révolter, et vouloir faire payer les gens d'Area, sans savoir qu'ils ne sont pas responsables.

Et surtout, sans savoir que c'était pour leur propre sécurité.

Léna s'installe en face de Thomas, tandis que Clive se place aux côtés de mon amie, et en face de moi.

Clive lève les yeux sur moi, et me sourit.

Je lui rend son sourire, et puis du coin de l'œil je vois tous les autres s'installer.

Priya et Alejandro, Eric et Téo, et Gaby et Mickaël.

Intriguée par la nouvelle petite B, je ne me gêne pas pour l'observer, et cherche à découvrir ce qu'elle ressent.

C'est un exercice que j'aime beaucoup faire, tenter de décrypter les émotions des uns et des autres.

La plupart du temps c'est très simple, les gens sont comme de grands livres ouverts parmi lesquels chaque mot est écrit de façon claire et précise.

Mais il y a certains cas où le livre est fermé, et scellé par au moins quarante cadenas dévérouillables par une clé à trois tours cachée dans la gueule d'un crocodile.

Thomas est la première personne qui me vient à l'esprit pour cet exemple, Clive vient ensuite, mais moins doué que mon frère cependant, et enfin moi, qui ne parvient parfois pas à tout contenir.

Cependant, je sais d'expérience qu'il vaut mieux pour chacun d'être un livre ouvert plutôt que fermé, car si nous prenons les trois exemples que je connais, Thomas, Clive et moi, nous utilisons cette technique du livre fermé pour nous protéger.

Mais la plupart du temps, cela fait plus de dégâts qu'autre chose.

- Tu as reçu des nouvelles de ton recruteur ? Demande Priya à Gaby.

La jeune femme lève les yeux, et puis répond en réfléchissant :

- Oui, il m'a appelée, et j'ai dis tout ce qu'on m'a dis de dire. J'ai expliqué que je faisais de réelles recherches et que j'avais une vraie piste qui pouvait être concluante. Ce qui est exacte d'ailleurs, puisque je compte bien vous examiner tous pour trouver l'origine de vos pouvoirs.

- Il n'y a pas d'origines, fait Téo. Nous sommes nés avec, et eux sont nés sur la cité d'Area. Nous ne les avons pas créés scientifiquement, c'est surnaturel.

- Ecoute mon bonhomme, fait Gaby en se redressant, mon esprit cartésien ne peut pas concevoir qu'un jour paf ! une énergie magique est née sur un bout d'île.

- Pourtant c'est ce qui est arrivé, objecte Mickaël.

- Non non non, insiste Gaby. C'est impossible, il s'est forcément passé quelque chose avant. Je ne sais pas moi, n'importe quoi, mais il y a forcément un lien scientifique.

- Nous connaissons sans doute mieux notre cité que toi tu ne crois pas ? Intervient soudain Alejandro, légèrement agacé.

- Sans doute, répond Gaby sans se démonter malgré le ton froid du C. Mais je reste convaincue que l'énergie surnaturelle n'a pas pu naître de rien.

- C'est qu'on ne s'est jamais posés ce genre de questions auparavant, avance Téo.

- Vous auriez dû, ça m'éviterait d'avoir à y réfléchir aujourd'hui, objecte Gaby.

- Elle a peut être raison, j'interviens soudain.

Les regards se tournent face à moi, et je continue :

- Pour nous nos pouvoirs ont toujours été naturels, ça fait partie de notre vie courante. Evidemment nous ne nous sommes jamais posés la question d'où ils venaient.

- En quoi c'est important ? S'enquit Alejandro.

Je ne réponds pas, et réfléchis un peu plus.

C'est Clive, comme à son habitude, qui trouve la réponse à nos questions.

- Peut être... Pour pouvoir les exploiter.

- Quoi ? Fait Priya, sans comprendre.

Thomas dont le cerveau fuse à toute allure répond :

- Quelle question, pour combattre !

- On peut la refaire ? Demande Léna, intéressée. Je n'ai pas tout saisis...

Clive se redresse, plisse les yeux une seconde, puis dit :

- Et si le réel objectif de Matt en prévenant Camara de la situation n'était pas de nous anéantir. Et s'il voulait créer de nouveaux pouvoirs ?

- C'est idiot, où est sont intérêt ? S'enquit Alejandro.

J'interviens soudain, éclairée d'une idée :

- Non ! L'intérêt n'est nul part pour Matt ! En revanche... Pour Camara...

- Une minute vous allez trop vite là, stoppe Eric.

- En prévenant Camara, peut être que Matt a commis une erreur monumentale, intervient Léna qui semble comprendre mon idée.

- Gaby, tu travailles bien pour la police scientifique ? Je demande soudain à la petite B.

- Exact.

- Pour l'état, on est d'accord ? Ton équipe et toi travaillez pour Camara ?

- Exact aussi.

- Votre mission exactement, c'est quoi ?

- Trouver et identifier les substances qui composent les énergies surnaturelles.

- Pas d'autres informations ? Je continue.

- Pas vraiment, je ne suis pas la plus haut gradée dans l'équipe, c'est mon supérieur qui en sait plus.

- Je ne crois pas qu'on a besoin de lui rendre une visite pour comprendre d'avantage, renchérit Mickaël.

- Tout est clair, continue Clive. Une fois prévenu de ces découvertes, Camara s'est fixé pour objectif de trouver l'origine de ces substances et d'ainsi pouvoir les exploiter de nouveau, et créer de nouveaux pouvoirs.

- Mais c'est super dangereux ! S'écrie Mickaël. Nos pouvoirs ne sont pas des jouets, ils ne sont pas à prendre à la légère. Quelqu'un qui ne sait pas les contrôler mets tout son entourage en danger. C'est de la pure folie.

- Gaby, quelles autres organisation travaillent pour l'état et Camara ? Je demande alors que mon cerveau carbure dans tous les sens.

- Eh bien il y a nous, la EPS, équipe de police scientifique, le FBI, et puis les agents secrets, mais je ne connais pas vraiment les organisations.

- Et la CIA ? S'enquit Thomas.

- Oui, il y a la CIA mais il paraît qu'elle n'agirait pas pour l'état et seulement pour son compte, répond Gaby.

- Ce n'est pas logique, commente Léna. Les agents secrets travaillent pour leur agence, et pour l'état, pas pour leur propre compte ?

- Je tiens ces informations de mon réseau, désolée.

- Céleste, où est le rapport ? Demande Clive.

- Tu ne vois vraiment pas où je veux en venir ? Je m'étonne.

Lui habituellement si vif, il comprend toujours tout avant moi et il arrive d'ordinaire à tisser un raisonnement infaillible en peu de temps.

C'est d'ailleurs ça qui m'a fait craquer chez lui, sa pertinence.

Là, il ne semble pas du tout savoir de quoi je parle, et je ne trouve pas vraiment ça normal.

- Ce que je veux dire, c'est que cherche à exploiter les énergies surnaturelles. Il cherchera donc sûrement des personnes expérimentées dans ce domaine, donc des personnes d'Area pour l'aider à exploiter les capacités. S'il tombe sur nous, il fera tout un tas d'expériences sur notre corps pour comprendre si vous voulez mon avis. Tout ce qu'à cité Gaby, la EPS, le FBI, les agents secrets, ils travaillent tous pour l'état, sauf la CIA visiblement. Si ces organisations nous tombe dessus, on est foutu. Ce sont nos ennemis.

Les regards se tournent face à Gaby, et la jeune femme recule un peu, et lève les mains devant elle.

- Je ne savais rien de tout ça ! Moi je sers juste à identifier les substances surnaturelles, c'est tout.

- On te croit, la rassure Mickaël. Mais peut être que Céleste se trompe.

- Je pense au contraire qu'elle a raison, intervient Thomas. Et à ce compte là, on a fait une grosse connerie en allant sauver ces personnes dans les tunnels.

- Camara aura vu les infos, aura été prévenu, et il se dira sans doute qu'il tient là des gens d'Area, connaissant sûrement les pouvoirs de près, continue Léna qui comprend.

- Alors il ira sur place, interrogera ces personnes jusqu'à ce qu'elles cèdent, et qu'elles décrivent les personnes qui les ont sauvées, ajoute Téo.

- Si ç'avait été n'importe lequel d'entre nous, aucun problèmes, fait Clive. On ne nous connaît pas, nos visages ne sont pas connus des Amériques. En revanche...

Il ne termine pas sa phrase, laissant les autres comprendre par eux mêmes.

Les regards se tournent sur moi.

Je dis, consciente du piège dans lequel je nous ai plongé :

- Moi, je suis Céleste Hunter, le nouvel espoir féminin du cinéma américain.

Alejandro ajoute en riant d'un petit air supérieur :

- L'une des cinq personnes va forcément te vendre à Camara pour de l'argent ou autre chose. J'imagine déjà les gros titres "Céleste Hunter, une surnaturelle venant d'Area ?"

Il a raison.

- Pourquoi s'affoler maintenant ? S'exclame soudain Thomas, cherchant à ramener la bonne humeur. Pour l'instant nous ne sommes pas recherchés, et peut être que toutes ces théories sont fausses.

- Il a raison, fait Téo, et c'est plutôt surprenant de sa part, lui qui a un esprit d'ordinaire très réaliste et terre à terre. Nous n'avons pas de problèmes pour le moment. Alors autant en profiter avant que...

Il ne termine pas sa phrase et se met à grimacer soudain.

Il ouvre légèrement la bouche, porte sa main à sa tête, et pousse un petit gémissement de douleur.

Eric s'inquiète, et demande :

- Téo ? Téo ça va pas ?

Le E grimace quelque peu et balbutie :

- Je ne sais pas... J'ai soudain vachement mal à la tête...

Instinctivement, je ne sais pas pourquoi mais mon regard est attiré par Clive, et alors que tout le monde est concentré sur Téo, moi, j'observe mon petit ami.

Petit ami qui en ce moment même reste le regard fixe sur Téo, et semble se contrôler pour ne laisser filtrer aucune émotion. Je le vois à ses yeux qui semblent me fuir.

Je fronce les sourcils, et puis j'allais lui tapoter le mollet avec mon pied quand Téo annonce :

- Non c'est bon ça va mieux...

Mais cette fois ci, c'est Gaby qui se sent mal, et qui est tiraillée par un mal de tête plutôt présent.

Les autres, intrigués, s'approchent, mais moi, mon regard reste rivé sur Clive.

Cette fois ci, il ne me fuit plus, et il me regarde fixement.

Quelque chose vole autour de lui et se pose près de son oreille mais je ne m'en préoccupe guère.

Le regard de mon petit ami reste ancré au mien, mais soudain, une douleur sourde fait bourdonner ma tête, et je grimace discrètement, et essaye au maximum de ne pas attirer l'attention des autres.

La douleur s'arrête soudain, aussi vive que furtive, et quand je relève les yeux, Clive m'observe fixement. Et puis soudain, son beau visage est sali par un sourire affreux, un sourire sadique, et je dégage lentement ma main de ma tête, sonnée.

Les yeux écarquillés, j'observe mon petit ami sans comprendre d'où vient ce sourire.

La douleur revient, aussi insupportable que destructrice, et je me cache derrière un rideau de cheveux blonds pour qu'on ne me voit pas dans cet état.

Cette douleur, je la reconnaîtrais entre milles, et c'est bien ça qui me fait peur.

Je relève les yeux face à Clive, et il sourit plus sadiquement encore, croisant ses bras sur sa poitrine.

Ce sourire n'a rien de taquin ou de joueur, il est tout à fait sérieux et ne cherche pas à jouer.

C'est Léna à mes côtés qui semble elle aussi soudain atteinte de maux de tête, et c'en est trop.

Je me lève soudain, sous les yeux ébahis des autres, et j'affiche un grand sourire, faculté d'actrice, et je dis en fixant Clive droit dans les yeux :

- Mon cœur, tu viens te balader avec moi ?

- Se balader où ? Fait Clive d'un air arrogant.

- Quelque part, je réponds, autoritaire.

Clive ne discute pas plus, se lève sans quitter son sourire étrange, et je ne peux m'empêcher de penser que son comportement est des plus perturbants.

- Rentrez bien avant minuit ou le carrosse se transforme en citrouille ! Me jette Thomas avant que je ne sorte dehors.

- C'est ça papa ! Je jette par dessus mon épaule alors que Clive me suit.

Mon petit ami sors, je referme a porte derrière lui, et une fois dans le couloir j'explose :

- ça va pas ? Y t'arrives quoi là !? Je dois te rappeler que ton pouvoir n'est pas un jouet ?

- Je vois pas de quoi tu parles, fais Clive en souriant d'un air méchant et s'appuyant contre le mur tout en croisant les bras.

- C'est ça vas y fous toi de moi ! Je m'écrie en faisant un grand geste des bras.

- Pourquoi je me ficherais de toi ? Continue t'il en arquant un sourcil.

Je m'énerve, et balance :

- J'en sais rien ! Mais c'était bien toi qui faisais de l'épuisement mental il y a quelques minutes ! D'abord sur Téo, puis Gaby, puis moi, puis Léna ! Je dois donc faire la mère la morale et te rappeler que nos pouvoirs sont dangereux ?

- Tu ne sers qu'à ça de toute façon, dit il sans cesser de sourire.

Soufflée, je suis coupée dans mon élan, et je me tais, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés.

Je suis soudain plus calme, et je balbutie :

- Que... Quoi ?

Clive éclate alors d'un petit rire, un petit rire mauvais, foncièrement méchant. Il change de position, décroise ses bras, et s'approche de moi en fourrant ses mains dans ses poches.

- Mais qu'est ce que tu crois ? Ce n'est pas ce que tu es en train de faire, la mère la morale ? Dès que tu le peux, tu nous rabâches que nos pouvoirs ne sont pas des jouets et qu'on doit apprendre à les contrôler, alors que tu n'es même pas capable de le faire toi même. Regarde en ce moment même, nos cheveux volent dans tous les sens !

Il a raison, je ne contrôle rien de ce côté là, mais son sourire, sa voix, sa posture, ses mots... J'avoue ne pas reconnaître Clive.

- Qu'est ce qu'il t'arrives ? Je demande plus calmement.

- Ce qu'il m'arrive ? Ce qu'il m'arrive !? S'écrie soudain Clive, et sa voix résonne dans les couloirs.

Il éclate d'un petit rire à la fois moqueur et exaspéré, et il s'écrie en pointant son index droit sur ma poitrine :

- Il m'arrive que j'en ai ma claque de toi Céleste ! Et que j'en viens à me demander ce que je fous là, avec toi, et surtout pourquoi j'ai remué ciel et terre pour te retrouver !

Pétrifiée par ses paroles, je sens mes jambes trembler de plus belle, et je fais mon maximum pour ne pas exploser en sanglot devant lui.

Mais mon état ne passa pas inaperçu dans les yeux de Clive, et il sourit encore plus affreusement, et continue :

- Ne te met pas dans tous tes états, tu sais très bien que j'ai raison !

- Qu'est ce que j'ai fais pour que tu sois dans cet état !? Je m'écrie, sentant la colère bouillonner en moi.

- Toi ? Oh mais tu n'as rien fais, rassure toi de ce côté là ! C'est simplement moi qui ait réalisé que tu étais invivable.

Il guette ma réaction, semblant attendre de voir ses paroles faire tout leur chemin dans mon cerveau, et puis il crache :

- Et que tu n'es pas faite du tout pour moi.

Je fais abstraction soudain, je contrôle toute émotion qui s'échappe de mon corps, et parvient à les capturer.

Ses mots ne me blesseront pas, je m'en fais la promesse, c'est hors de question.

Je tente de reprendre le contrôle de la discussion, sans me préoccuper de tout ce qu'il vient de dire, sûrement sur le coup de la colère, et je dis :

- D'accord. Mais pourquoi faire de l'épuisement mental sur Téo, Gaby et Léna ?

Clive rit un peu plus en faisant de grands gestes, et puis il fourre de nouveau ses poings dans ses poches.

- Pour m'amuser quelle question !

- Pour... T'amuser ?

- Cela fait des mois que j'ai perdue ma vraie nature, celle d'un C, et elle me manque cruellement. Des mois que je ne m'amuse plus, que je ne fais plus souffrir personne. Qu'est ce que tu croyais ? Tu pensais vraiment réussir à me changer !?

Je reste imperturbable, et contre :

- Tu mens. Je sais très bien que tu n'as jamais aimé faire souffrir quelqu'un par pur plaisir, que tu le fais uniquement par intérêt, c'est là toute ta différence avec les autres C, tu l'as toujours dit.

Clive éclate d'un rire mauvais encore, et il crache d'un air méprisant :

- Et tu y a cru !? Mais ma pauvre Céleste, c'était pour te foutre dans mon lit qu'est ce que tu crois !? Un mec comme moi n'essayerai pas de séduire une fille comme toi tu penses ? Moi qui te croyais intelligente.

- Non non non tu mens ! Je m'écrie alors que le vent souffle de plus en plus fort dans le couloir.

- Et pour répondre à ta question, j'ai fait de l'épuisement mental sur toi parce que j'estime que tu n'en as pas eu assez. C'est vrai quoi, j'ai essayé de te tuer et au final ça n'a marché qu'à moitié. Ce n'est qu'une demi jouissance tu comprends ?

- Quoi ? Je m'écrie soudain, les yeux écarquillés.

- Oh pardon tu ne savais pas ? Oups... Je crois avoir oublié de te le dire.

Clive s'approche alors de moi, et je recule, soudain terrifiée.

Il annonce, à quelques centimètres de mes lèvres qu'il a il y a quelques heures passionnément embrassées :

- Matt ne m'a jamais possédé. Il n'y est pour rien dans ton meurtre. Je t'ai entièrement tuée, alors que j'étais en parfaite possession de mon esprit.

Mes jambes tremblent, une boule immense se forme dans ma gorge et commence à bloquer ma respiration, et Clive le voit parfaitement bien.

- Ouch, ça fait mal hein ? D'apprendre qu'on t'as mentis pendant tout ce temps.

- Tu mens, je chuchote.

Je détourne le regard, incapable de supporter ces yeux bleu foudroyants de méchanceté.

- Sinon, pourquoi tu serais venu me chercher jusqu'en Amérique ? J'objecte, et je pense ma question intelligente.

Clive se recule un peu, et répond sans cesser de sourire :

- D'abord pour faire croire aux autres que je suis de l'autre côté, et ensuite pour mes objectifs personnels que je ne peux pas te dévoiler.

- Tu mens ! Je m'écrie en poussant cette fois ci des deux mains le torse de Clive en arrière.

- Oups c'est vrai, ça aussi je ne te l'ai pas dis. Je suis sous la coupe de Matt chérie, et je l'ai toujours été.

- Arrête !

- Je l'ai guidé jusqu'à vous. Il m'a poignardé pour assurer ma couverture. Je vous ai livré à lui plus d'une fois, et il a tué James, l'une des armes les plus puissantes que nous avions face à lui. Et devine quoi ? il compte également tuer Léna. Et Thomas. Et toi.

- Ferme la !

- Et je ne l'en empêcherai pas, oh non, je l'aiderai même.

- Ta gueule ! Ferme la tu mens ! Tu mens !

- Mais ouvre les yeux Céleste ! Tu vaux vraiment la peine de traverser les continents tu crois ? Sors de ta bulle dorée dans laquelle tout est merveilleux !

Je peine à reprendre mon souffle, le surplus d'émotion qui me traverse est plus puissant que tout, et je dois fermer les yeux pour réussir à me contrôler de nouveau.

Profitant d'une pause dans ses paroles, j'annonce d'une voix calme, toutefois quelque peu tremblotante :

- Tu mens. Je ne sais pas ce qui t'arrives, ce qu'il t'a piqué, quelle drogue tu as pris, mais tu mens. J'ai vu tout ça dans ton regard, j'ai vu à quel point tu m'aimes tu ne peux pas le nier. Tu as risqué ta vie un million de fois pour moi, et ça ne pouvait pas être seulement pour assurer ta couverture. Léna m'a confié tes tourments, Thomas m'a assuré tes doutes, et moi j'ai sentis sous tes caresses tout ton amour. C'est ridicule d'accord, mais je sais que tu mens. Tes yeux te trahissent Clive, tu m'aimes, et je t'aimes aussi.

Le sourire triomphant et malsain de Clive a quitté son visage, et désormais c'est la fureur qui l'emporte.

Il se met à grogner, et il hurle soudain d'une voix déchirante :

- Eh bien arrête de m'aimer !

Je m'écrie à nouveau, les sanglots brisant ma voix :

- Je ne peux pas !

- Putain !

Je suis incapable de comprendre ce qui arrive à mon petit ami en ce moment, mais je suis aussi incapable de décrire tous les sentiments qui bouleversent mon corps à cet instant.

Clive, qui était dos au mur, se retourne soudain face à moi, plante son index dans ma poitrine, ce qui me fait reculer, et il hurle à quelques centimètres de mon visage :

- Je ne t'ai jamais aimée, et je ne t'aimerais jamais que ce soit clair. Maintenant débrouille toi comme tu veux, dénonce moi aux autres, mais ça m'étonnerait qu'ils te croient. J'ai mes propres objectifs, et tout ce que tu crois que j'ai fait pour toi était faux. Dégage !

Terrifiée, pétrifiée et surtout brisée, j'observe le regard furieux de Clive sans réaliser tous ses mots.

Le vent autour de nous s'est tue, comme mon esprit, et le silence remplit de nouveaux les couloirs.

Brisé cependant par le claquement sec et brut de la gifle puissante que j'administre à Clive.

Son visage tourné vers ma gauche reste bloqué, me laissant constater de la marque rouge qui nait sur sa peau.

Je m'approche de son oreille, le visage tordu d'une expression de fureur, et je crache les dents serrées au possible :

- ça, c'est être le plus grand salop de l'univers.

Je rassemble alors toute la fureur qui compose mon être, la concentre en une boule d'énergie immense, et puis je la laisse exploser.

Clive est projeté avec une force inouïe contre le mur d'en face, faisant trembler le couloir entier, et son corps atterrit comme un pantin désarticulé sur le sol.

- Et ça c'est pour tout le reste ! Je hurle.

Et puis je tourne les talons, gagne l'ascenseur pour me mener dehors, et une fois les portes refermées derrière moi, j'explose en sanglots.

***

Je sais.... En ce moment même, vous devez sûrement me détester.
En plus, je suis encore plus horrible parce que je suis désolée de vous annoncer que ce chapitre était le dernier de la première partie.
Première partie qui rime avec « pause ».
Je vous coupe au pire moment, oui j'en suis consciente ^^ mais en fait j'ai un petit problème !
Ce n'est pas que je suis en manque d'inspiration, pas vraiment j'ai la suite de l'histoire de la tête et je sais ce qu'il doit se passer, a vrai dire après celui la j'ai encore trois quatre chapitres d'écrits.
En fait je ne suis pas en manque d'inspiration mais de motivation, et croyez moi ça fait tout !
Je suis lassée des Zones, non pas que je n'aime plus l'histoire ou mes personnages, mais j'ai l'impression d'avoir fait le tour, et de m'ennuyer.
Je n'ai plus autant de plaisir qu'avant à écrire cette histoire, même avec tout ce que j'ai de prévu.
Alors rassurez vous, je ne vais pas arrêter l'histoire, même si ça m'ait déjà arrivé d'arrêter un roman en cours d'écriture là c'est différent c'est une trilogie si je l'ai commencée ce n'est pas pour l'arrêter, alors ne vous inquiétez pas je vais continuer.
Mais en ce moment j'ai la tête occupée à pleins d'autres choses, j'ai envie de me plonger dans un autre univers que le fantastique.
Je ne sais pas combien de temps durera cette pause, quand j'aurais envie en fait, mais je tiens quand même à vous prévenir pour que vous ne soyez pas trop déçu.
Merci encore pour les lectures, votes, commentaires, ça me touche toujours autant de voir que cette histoire plaît dans l'ensemble.

A bientôt,
Clarisse 🦊🥀

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