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Chapitre 4


Clive

Thomas s'écroule sur le sol, tandis que James se jette sur moi pour me tirer en arrière.
Il me fait asseoir sur le fauteuil, et je reprends mes esprits, tout en admettant qu'il faut que je retrouve une certaine contenance si je ne veux pas péter un plomb.
Difficile, quand Thomas se redresse, la tempe droite en sang, affichant ce petit sourire narquois plaqué sur son visage.
Je me calme intérieurement, car je suis très bien conscient que ce qu'à dit Thomas est uniquement pour me déstabiliser. Céleste est morte, là, sous mes yeux, et la vérité doit être dure pour lui à accepter. Alors comme le fou qu'il est, il se voile la face, avec d'énormes peaux de saucissons devant les yeux.
Je garde le silence, alors que Léna s'approche de Thomas pour voir s'il va bien, et que celui-ci fait un geste blasé de la main, comme si ce n'était rien du tout, alors qu'un long filet de sang s'écoule depuis sa tempe gauche, et qu'un cocard commence à naître sur le bas de son œil.
Il s'assied, réclame un autre verre de vodka, sans même s'essuyer le visage, et porte le verre à sa bouche.
Devant mon silence troublant, Léna dit d'une voix gênée :
« - Clive ? Ça va ? »
Je me tourne vers elle, et puis à son grand étonnement, m'étire, porte mes bras derrière ma tête, et affiche un grand sourire.
« - Bien sûr. Et toi ? »
Déstabilisée, la jeune fille se tourne face à James et l'interroge du regard.
Celui-ci dit d'une voix calme en me regardant :
« - Thomas a dit la vérité Clive. Céleste est bel et bien vivante. »
Là, j'éclate d'un grand rire, exactement le genre de rire que ce cher Thomas aurait pu lâcher.
Je dis, en souriant toujours :
« - Ne commence pas à faire comme notre hôte James ! Tu as vue tout comme moi le corps de Céleste sans vie retomber au sol. Elle est morte, point final.
- Non Clive tu... Fait Léna, mais je la coupe :
- Léna Léna Léna... Je croyais que tu ne mentais jamais ? Pourtant toi aussi tu as vue son corps sur le sol. Tu t'es même penchée sur son cœur pour vérifier ! Et laisse-moi deviner ? Silence complet dans sa poitrine c'est ça ? Ne soyez pas ridicules voyons ! »
Sur ce je ne cesse pas de sourire, saisis une autre cigaretter dans ma poche, étant donnée que j'ai finis la première à une vitesse fulgurante, et l'allume tout en la portant à ma bouche.
J'inspire longuement, puis souris à la cantonade.
Je sens le regard de Thomas fixé sur moi, et puis soudain, il éclate d'un rire tonitruant, et s'exclame :
« - Qui a amené ce gars là ? Je l'adore déjà ! »
Je me retiens de demander pourquoi ce soudain accès d'amour, étant donné que je viens de le frapper à la tronche, mais je me retiens, et Léna dit :
« - Clive il faut que tu nous écoutes c'est important, c'est la raison pour laquelle Thomas est avec nous...
- Quoi !? La coupe celui-ci. Ce n'est pas pour mon si agréable compagnie ? Je suis déçu...
- Céleste est morte, je dis en souriant toujours, ce qui est pour moi un paradoxe. Je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus. »
J'inspire une nouvelle bouffée de fumée, et c'est là que j'entends une voix qui m'ait familière dire :
« - Notre cité renferme bien plus de secrets que ce qu'on croit. »
Je me retourne pour voir à qui ais je l'honneur, et découvre Mickaël, retirant son manteau. Mickaël, la tête pensante du groupe, le chef, celui qui donne les ordres.
« - Te voilà mon frère ! S'exclame Thomas en se levant. Vodka, whiskey ou bière ? Désolé, petit incident avec le champagne... »
Il désigne la bouteille couchée sur la table, goulot vers le sol, dont le contenu s'est écoulé sur le tapis. Par la faute de Thomas.
Mickaël fait un geste de la main pour signifier qu'il ne veut rien, puis dit en désignant le visage de Thomas :
« - Qu'est ce qui t'es arrivé ? »
Pour devancer notre hôte, et pour montrer toute mon insolence, je dis sans quitter mon sourire :
« - Je l'ai frappé. Il a prétendu que Céleste était vivante enfin... »
Mickaël échange un regard avec les autres, puis se tourne face à moi, et dit :
« - Clive il faut que tu saches une chose.
- Je suis merveilleux ? Oui merci on me le dit tous les jours. »
Ah ! Enfin je retrouve cette insolence qui m'est propre, il faut dire que la présence si particulière de Thomas a tout chamboulé.
Celui-ci éclate de rire, et puis pose une main sur mon épaule.
« - Mon cher, tu te souviens quand j'ai parlé de ma petite virée sur Terre chez nos amis les humains ? Eh bien c'est étonnant, mais quand je me suis retrouvé là bas, en Amérique plus précisément, j'adore l'Amérique, j'ai fait une rencontre très surprenante. »
Mon attention se retrouve entièrement captée, et je me tourne face à Thomas les sourcils froncés.
« -Au croisement d'une rue, à New York je crois, j'ai un sens d'orientation déplorable, j'ai bousculé quelqu'un. Une personne dont le visage m'était très familier. »
Il affiche un sourire machiavélique, et chuchote sur le ton de la confidence :
« - Devine quoi ? Ce visage... C'était celui de mon père ! »
Je ne dis rien.
Mais mon cerveau lui, hurle de douleur tant toutes les révélations se bousculent.
Thomas lit dans mes yeux tout ça, je ne sais comment, mais il comprend que je suis en train de moi-même tout saisir.
Il a la délicatesse de ne pas le faire remarquer, et il continue :
« - Evidemment, j'ai d'abord cru à une hallucination, une erreur de ma part... Surtout quand mon père s'est excusé maintes fois, sans à aucuns moments me reconnaître, même quand je lui ai dit mine de rien que j'étais Thomas Hunter. Mais la ressemblance était là, frappante. C'était lui j'en étais absolument certain. Alors quand je suis rentré à Area, j'ai essayé de me renseigner là-dessus, mais bien évidemment, je n'ai rien trouvé tout de suite. Mais j'ai poussé mes recherches. Et c'est grâce à Mickaël notamment que j'ai compris ce qu'il se passait réellement à Area...
Léna intervient, pressentant sans doute que je me demande comment Mickaël et Thomas on pu se rencontrer :
- Il faut que tu saches qu'au moment où Céleste est morte dans mes bras elle... elle m'a chuchoté de trouver Thomas...
Là, toute la belle assurance s'envole d'un coup, en me faisant de grand coucou depuis le ciel.
- Quoi ?
- Je ne sais pas comment elle a pu se souvenir, continue Léna. Thomas a bien dit qu'il lui a effacé la mémoire. Mais elle m'a demandée de trouver Thomas. Alors une fois que tout fut terminé, nous avons fait notre possible pour découvrir qui était ce Thomas. Nous sommes rapidement tombes sur de vieux articles de presse mentionnant un Thomas Hunter. Et puis nous avons finit par remonter jusqu'à Thomas Thermopolis.
Je ne répond pas, parce que je suis en train de réaliser que tout ce qu'ils me racontent est vrai.
Mickaël ajoute :
- Nous avons compris, avec l'aide de Thomas, que les lois de la nature ne s'appliquent pas à nous, les êtres surnaturels.
Thomas recule dans son siège, porte son verre à ses lèvres, et me guette du regard, ce petit sourire malicieux plaque sur le visage.
C'est moi d'habitude qui adopte cette posture, et j'ai l'impression d'avoir un miroir en regardant Thomas.
Je regrette aussitôt d'avoir pensé cette chose, je ne serais jamais un fou comme Thomas.
Mickaël continue sans me quitter des yeux :
- Nous sommes surnaturels, nous avons êtes privilégiés à notre naissance pour vivre à Area, la seule citée surnaturelle sur Terre. Et par conséquent, les lois de la nature ne s'appliquent pas à nous, c'est en partie pour cela que ce sont les D qui s'occupent de la météo et du temps. Parce que les lois temporelles ne peuvent pas fonctionner à Area, nous devons nous occuper de tout, voilà toute la différence. Ce qui signifie que comme les lois de la nature ne s'appliquent pas à nous, la vie et la mort s'en retrouvent complètement modifiées.
Je vois ou il veut en venir. Je comprends ce qu'il veut dire, ce qu'il cherche à m'expliquer, je l'ai compris tout de suite à vrai dire. Et je suis persuadé qu'il le sait pertinemment.
Malgré tout, je le laisse continuer, surtout pour me donner le temps de garder contenance devant ces révélations.
- Ce qui veut dire que... quand un être surnaturel, un habitant d'Area meurt... il perd son identité surnaturelle. Il perd sa magie, et les lois de la nature s'appliquent alors à lui. Il est projeté sur Terre, a l'âge auquel il est mort, sans avoir aucuns souvenirs de sa vie à Area, ni de son identité surnaturelle. Pour lui il a toujours vécu sur Terre, pour les proches aussi.
Je connais la conclusion. Je la connais depuis que Thomas a parlé de son père.
Et pourtant, quand j'entends cette conclusion prononcée par Mickaël, je n'arrive pas à m'empêcher de fermer les yeux.
- Céleste est morte sur Area. Mais elle est vivante sur Terre. Sans aucuns souvenirs de sa vie ici.
Je suffoque, ma poitrine gonfle, une boule dans la gorge commence à se former pour m'empêcher de respirer, ma main tremble, et ma cigarette tombe sur le sol.
Je ne vois pas la femme de ménage se précipiter pour la ramasser et éviter de faire cramer la maison, tout ce que je ressens, c'est cette boule dans ma gorge qui commence à me démanger, et m'empêche de respirer.
J'essaye de me relever, je m'appuie contre l'accoudoir du fauteuil, mais mes jambes vacillent.
Je tente de m'appuyer sur l'accoudoir, mais je tremble tellement que je manque ma cible, et m'écroule de nouveau dans mon fauteuil.
Ma gorge est sèche, je me sens pâlir à vue d'œil, ma poitrine se comprime, et je commence à rechercher de l'air.
Je suis projeté dans un flashback, ce soir là où je ne trouvais plus mon briquet, et où j'ai paniqué.
C'était la première fois que je baissais la garde devant Céleste, sauf que c'était involontaire.
Et pourtant, je me souviens que c'est à ce moment là que tout s'est déride entre nous, et que j'ai été encore plus attiré par la jolie blonde.
C'est à ce moment là aussi qu'elle a cessé de lutter.
Je me sens soudain submergé par l'émotion, ça ne m'ait jamais arrivé auparavant, et cette sensation de malaise insupportable dans la poitrine devient suffocante.
Je tente de me relever, il faut que je sorte, que j'aille fumer.
À peine debout, je me sens flancher, mais je suis rattrapé in extremis par des bras musclés.
J'entends cette jolie voix au timbre casse dire :
- Je m'en occupe.
Et puis je me laisse tirer dehors, sans protester.

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