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Chapitre 27

Bonjours !!!
Je poste un chapitre aujourd'hui, et j'en posterais désormais tous les trois jours jusqu'à la fin de ce tome 2 parce qu'il est temps d'accélérer un peu les choses comme j'ai pas mal de chapitres d'avance !
(Désolée pour les fautes j'ai pas pu corriger si vous en voyez)

Bonne lecture !


Céleste

Je conduis toute la petite troupe chez moi, alors que personne ne dit mot.

Tous semblent bouleversés, Mickaël, je crois, ne cesse de regarder anxieusement derrière lui en triturant ses mains.

La plus touchée est de loin Léna, j'ai presque l'impression de la voir trembler en la regardant, ses yeux sont remplis d'une telle tristesse que j'ai l'impression qu'elle me transmet tout son malheur juste avec son regard.

Clive reste à ses côtés, et Léna semble s'accrocher à lui comme seule bouée de sauvetage, et une question me traverse soudain l'esprit.

Qu'elle était la nature de leur relation avant ?

Je sais qu'ils n'étaient pas ensembles, je veux dire pas en couple parce que sinon ça n'aurait aucun sens sur leur présence à tous ici, en Amérique, pour venir me chercher.

Mais étaient ils proches ?

Ils le semblent en tout cas, et si je me souviens bien des propos de Clive sur leur... mon passé, nous avons formé un petit trio avant que tout ne dérape.

- À quoi tu penses ?

Je sursaute en entendant cette voix cassée, qui ressemble tant à la mienne, et découvre Thomas sur ma gauche.

Il a ses mains fourrées dans les poches de son jean bleu, son visage délicat aux nuances rieuses est tourné face à moi tandis que ses yeux malicieux me fixent.

Ses cheveux blonds partent un peu dans tous les sens, mais cela lui donne un charme particulier, et renforce l'allure malicieuse et joueuse qui se dégage de lui.

Thomas est le seul depuis le début qui semble rester de marbre face à la capture de James, il a bien montré une légère anxiété tout à l'heure, mais c'était si bref qu'on aurait pu se demander la nature de cette émotion.

Clive aussi est resté plus ou moins de marbre, mais pourtant quand il essayait de rassurer Léna, j'ai très bien vue dans ses yeux qu'il n'était pas du tout sûr de ce qu'il avançait en disant que celui qui l'a capturé ne le tuerait pas.

Thomas lui, n'a rien laissé transparaître, et j'ai tant l'impression d'avoir un miroir face à moi que je me demande si c'est possible.

Je réponds doucement, alors que nous marchons jusqu'à ma maison :

- À vous. À tout ça.

Thomas m'observe toujours, un petit sourire étire ses lèvres, et ce sourire ne semble jamais le quitter.

En l'observant, je me fais la réflexion que c'est exactement le même sourire que je fais quand je suis sarcastique ou malicieuse.

- Ce n'est que de l'amitié, dit il en ne me quittant pas des yeux.

Je fronce les sourcils.

Pour la forme, parce que j'ai très bien compris de quoi, ou plutôt de qui il parle, mais hors de question de l'avouer.

- Comment ça ? Je demande, alors que je meure d'envie qu'il se taise.

Thomas sourit de plus belle, et puis, au lieu de me dire directement ce qui ne me plais pas, il se penche à mon oreille, et chuchote :

- Tu sais très bien de qui je parle.

Et il rajoute :

- Sœurette.

Je grogne intérieurement.
Je m'énerve toute seule, et puis je dis, un peu plus froidement que je ne le voudrais :

- C'est insupportable ! Vous semblez tous me connaître super bien ! Et moi non seulement je ne connais rien de vous, non seulement je trouve ça insupportable qu'on sache ce que je ressens juste en me regardant.

J'aurais pensé qu'il ne réagirait pas forcément très bien, ou qu'il me dise quelque chose comme "tu apprendras à nous connaitre", mais pas du tout, il répond doucement :

- Oh ne t'en fais pas, tu es un véritable mur. Impossible de savoir ce que tu penses. La seule chose, c'est que nous avons pu t'observer pendant longtemps, et que nous savons quels détails te caractérisent, et quelles émotions te traversent.

- Ah oui ? Je demande.

Thomas hoche la tête.

- Anxieuse, tu te mords la lèvre. Ou tu tritures tes mains, ou les deux. Énervée, tes yeux lancent des éclairs. Bouleversée, tes mains tremblent légèrement.

Je reste complètement soufflée.
Je me tourne face à lui, en essayant de continuer de marcher alors que je suis stupéfaite.

- Comment peux tu savoir tout ça ? De manière aussi détaillée ?

Thomas sourit, passe un bras sur mes épaules tout en marchant, et il me chuchote :

- Parce que je suis comme toi. Sauf que moi, j'ai appris à maîtriser ces petits détails. Sauf un.

Je souris, malicieusement.

- Lequel ?

Il rit légèrement, me tapote l'épaule, et me dit avant de s'écarter :

- Tu peux toujours courir pour que je te le dise !

Je grogne, à voix haute cette fois, et je relève la tête pour découvrir que nous sommes arrivés.

Je me retourne face aux autres.

- Nous sommes arrivés, je dis.

Je sors mes clés de mon sac, et ouvre la porte alors que tout un tas de questions me traversent l'esprit.

Je n'ai pas laissé traîner de soutiens gorges par terre ?
J'ai bien fermé mon tiroir à sous vêtements ? La porte de la salle de bain ? Mon lit est fait ? La vaisselle ne traîne pas dans l'évier, encore sale ?

De toute façon je n'ai plus le choix, parce que nous entrons sans réfléchir plus.

Je les laissent passer devant moi, et je m'écarte.

Quand Clive passe devant moi, la chaleur qui se dégage de son corps s'échoue sur mon visage comme des bouffées de vapeur.

Je détourne les yeux, gênée au possible, et tente tant bien que mal de ne pas croiser les yeux de celui qui semble me vouer un amour sincère.

Sauf que cet "amour" est tout, sauf sincère.

Au fond, je m'en veux d'avoir un avis arrêté, d'être si catégorique.

De me dire que c'est parce que Clive est un C que j'ai peur de lui.

Et parce qu'il m'a tuée aussi.

Je sais parfaitement que je me mens à moi même, je suis consciente qu'au fond je n'arrive pas à me résoudre à m'abandonner à ces révélations, parce que je veux continuer de me protéger.

Apprendre que celui qui m'a tuée n'est autre que Clive me plonge dans un tel désespoir que je suis incapable de savoir comment le gérer.

En réalité, je n'ai aucune idée de quel comportement adopter, parce que je suis incapable de mettre des mots sur ce que je pense.

Ce que je sais, c'est que je ne peux pas le laisser m'embrasser avec tant de désir en sachant que c'est lui qui a mit fin à mes jours.

- C'est très joli chez toi, dit Mickaël en entrant.

Je hausse les épaules en refermant la porte, et répond :

- Ça passe. Je n'avais pas envie d'un appartement comme tous les New Yorkais. Greenwich Village est le seul endroit dans Manhattan avec de jolies petites maisons.

Mickaël hoche la tête, et Léna s'approche.

- Moi j'aime bien. C'est mignon.

Je sens dans sa voix qu'elle n'est pas vraiment là, avec nous. Ses pensées sont dirigées vers James, cela se voit à des kilomètres.

Et je pense que je peux le comprendre, bien que cela me paraisse plus dur que prévu.

Thomas fourre les mains dans ses poches tout en regardant autour de lui, et dit :

- J'espère que y a un peu d'alcool par ici.

Je souris, et croise les bras sur ma poitrine.

- Hum... pas vraiment. Je ne tiens pas très bien l'alcool on va dire.

Du coin de l'œil, je vois Clive amorcer un mouvement, et puis se retirer soudain.

Il semble mourir d'envie de dire quelque chose, mais il se retient, redoutant sans doute ma réaction.

Ce qui est compréhensible.

Thomas répond à sa place :

- Bon... va falloir remplir tout ça alors ! J'ai vue un supermarché pas très loin, on peut y aller non ?

Mickaël lève les yeux au ciel, et ne peut s'empêcher de dire :

- Tu crois vraiment qu'on a que ça à faire !? Je dois te rappeler que James vient de se faire tirer dessus, et surtout attraper par les autorités d'Area ?

Je détourne la tête, ne me sentant pas vraiment concernée par la conversation, et surtout très gênée qu'ils parlent de ces choses qui me concernent pourtant directement.

Thomas sourit, et répond :

- Eh bien quoi ? Je ne vois pas ce qu'on peut faire pour l'instant personnellement. Alors autant faire des emplettes plutôt que de se morfondre !

Sentant certainement que Mickaël va exploser, Clive s'avance, et coupe :

- Nous devons en effet faire quelque chose et ne pas rester là les bras ballants. Mais ce n'est pas une raison non plus pour aller faire des courses comme si de rien était. Alors on appelle Téo, on l'informe de la situation, et on écoute ce qu'il a à dire. Ensuite on avise, et on voit ce qu'on fait pour James. Ça vous va ?

Tous l'écoutent, et ils hochent la tête, sans protester.

Je lève automatiquement les yeux au ciel, agacée qu'encore une fois, ce soit Clive qui trouve la solution au problème collectif, et qu'encore une fois tout le monde l'écoute.

Mickaël sort son téléphone de sa poche, et part s'installer sur mon canapé en compagnie des autres.

Je les suis, les bras toujours croisés, et me mets légèrement à l'écart.

Quelques sonneries passent, et puis une voix fait :

- Salut Mickaël.

J'ai beau chercher dans ma mémoire si j'ai déjà entendu cette voix, je ne trouve pas.

Mickaël répond :

- Salut Téo, quoi de neuf ?

Téo allait répondre, quand Thomas coupe avec son sourire malicieux :

- Oh c'est bon arrêtez les banalités ! Téo, James s'est fait tiré dessus par les gardes, et il est maintenant leur prisonnier, on fait quoi, une fondue savoyarde ou du bowling ?

Je suis visiblement la seule, mais j'ai envie d'éclater de rire.

Thomas dit pile ce que j'aurais dis dans ce genre de situation.

Mickaël lève les yeux au ciel, et Léna mord son poing, tandis que Clive lui, sourit.

Téo laisse passer un silence, et puis demande :

- Qu'est ce qui s'est passé exactement ?

Mickaël reprend la parole cette fois ci, et explique.

- Où êtes vous en ce moment ? Demande Téo.

- Chez Céleste.

Sa révélation laisse un blanc, et Téo demande soudain, hésitant :

- Hum... elle est là ?

- Oui, répond Léna. Et elle sait.

- Elle vous croit ?

- Oui, affirme Léna.

Téo semble rester légèrement consterné, et puis il continue :

- Bon... d'accord alors pour James... Je ne sais pas si c'est une bonne idée de chercher à aller le libérer.

Léna se redresse, et demande :

- Quoi ? Pourquoi ?

Téo explique :

- Ils vous ont retrouvés à l'hôtel, ça déjà, c'est une très mauvaise nouvelle. Ça veut dire qu'ils peuvent le refaire. Alors vous devrez redoubler de prudence à partir de maintenant. Ensuite, si vous cherchez à le retrouvez, mais que vous échouez, c'est foutu pour vous. En sachant que nous n'avons aucune idée d'où il peut être enfermé, c'est beaucoup plus dangereux, et très peu réalisable.

Léna s'écrie :

- Mais on ne peut pas le laisser comme ça !

- Je sais bien, répond Téo. Je vais essayer de le localiser, mais ça va être très dur en sachant que j'ai très peu de données... bon je crois qu'il est temps que je vous rejoigne.

Mickaël sourit, et puis demande :

- Comment compte tu faire ?

Téo laisse passer un silence, durant lequel il réfléchit certainement, et il finit par dire :

- Je vais essayer quelque chose, mais je suis loin d'être sûr que ça va marcher. J'aurais besoin que vous preniez des photos de l'endroit où vous êtes, chez Céleste. Prenez le plus de photos possibles, dans tous les coins, il faut que je vois tout.

Je vois distinctement Clive sourire, et puis il dit :

- Tu vas essayer d'imprimer ces photos dans ta mémoire, pour visualiser la pièce ? Et donc te teleporter ?

- Comme d'habitude t'as tout compris, dit Téo et je sens dans sa voix qu'il sourit.

Mickaël et Léna s'exécutent, ils prennent toute ma maison en photo, dans ses moindres recoins, et même l'extérieur avec la rue.

Ensuite ils envoient tout au numéro de Téo.

- C'est fait Téo, dit Mickaël.

- D'accord, alors j'essaye.

Quelques secondes passent, interminables.

Et puis soudain, la pièce est illuminée très brièvement d'une lumière dorée, et je ferme les yeux une demi seconde.

Quand je les rouvres, un garçon d'à peu près mon âge nous fait face.

Il est de taille moyenne, son visage est plutôt pale, ses cheveux noirs, ses yeux verts foncés comme les feuillages d'automne.
Il dégage quelque chose de très humble, de calme, sérieux.

Je devine que c'est Téo, et il regarde autour de lui en souriant.

Mickaël sourit aussi en le voyant, et s'approche en lui donnant l'accolade.

- Ça a marché ! Dit il.

- Oui, répond Téo. Je ne pensais pas ça possible, mais c'est génial ça offre pleins de nouvelles possibilités.

Téo donne l'accolade à tout le monde, et puis se retrouve soudain face à moi.

Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils et de le dévisager, et lui fait de même, légèrement décontenancé.

Il s'approche un peu, et dit, tout en respectant une distance de sécurité qui me va parfaitement :

- Je suis content de te revoir. J'avoue que je ne savais pas si ce serait possible de nouveau.

Je hoche la tête, ne sachant trop quoi dire.

Cette situation, savoir que tout le monde me connait et pas moi, il n'y a rien de plus déroutant.

Je ne vois pas trop comment le décrire, mais je me sens un peu comme une bête de foire.

Téo se tourne face aux autres, et demande :

- Bon j'aimerais que vous m'expliquiez plus en détail ce qu'il s'est passé. Il faudrait donner la moindre petite chose qui puisse changer la donne, pour comprendre comment ils ont pu vous retrouver.

Ils s'approchent tous de Téo, et je me retourne pour aller chercher à boire quand je me retrouve face au torse de Clive.

Mes joues prennent la couleur rouge cramoisi, et je détourne la tête pour éviter qu'il ne le remarque.

Clive hésite, et puis pose ses mains sur mes épaules.

- Je... je passais juste, ne...

Mais je retire brusquement ses mains de mes épaules, et tout en baissant la tête pour qu'il ne me remarque pas, je le contourne, et reste dos à lui, en attendant de reprendre des couleurs normales.

Mais soudain, je sens des mains légères m'entourer les épaules et me tirer en avant.

Surprise je tourne la tête, et découvre Léna, soudain déterminée, m'entraîner avec elle vers la porte.

- Maintenant ça suffit, toi tu viens avec moi, et tu vas m'écouter d'accord ? Dit elle soudain.

Je fronce les sourcils, et puis jette un œil derrière moi pour essayer de comprendre, et je vois les quatre garçons nous regarder légèrement surpris.

Léna me mène jusqu'à la porte menant à l'extérieur, l'ouvre brusquement, et dit en jetant un regard en arrière :

- Je l'emmène discuter cinq minutes, restez entre mecs !

Léna referme la porte derrière nous, et appuie ses deux mains sur mes épaules pour que je m'assois sur le perron.

- Eh ! Je m'écris alors que je tombe sur les fesses.

- Tu te tais et tu t'assoies.

Ouh la elle veut que je la baffe elle !?

Je redresse des yeux furieux vers elle, et puis je dis :

- Tu me reparles encore une fois comme ça je te gifle.

Au lieu de répondre, elle s'assoit à mes côtés.

Elle soupire soudain, et puis je renonce à rester énervée contre elle, alors je détourne les yeux, et remarque qu'il a cessé de pleuvoir depuis un moment.

Nous restons pendant quelques minutes dans le silence, à fixer les alentours.

La rue, les petites maisons toutes alignées, et puis un arc en ciel se dessine soudain au loin.

Il n'est pas visible en entier, mais le peu de couleur que j'arrive à voir me font sourire.

J'adore les arcs en ciel, je trouve le mélange de couleur vraiment significatif, et j'ai toujours l'impression que chaque couleurs représentent une émotion.

- Il t'aime vraiment tu sais.

C'est Léna, encore.

Sa petite voix douce et gentille qui vient de prononcer ces mots sincères dans sa bouche.

Je soupire.

Et je ne répond pas, parce que je suis incapable de mettre des mots sur mes pensées.

Léna semble le comprendre, alors elle continue :

- Je suis sûre qu'au fond de toi tu le sais. Mais tu n'arrives pas à te l'avouer, ou à enlever la couche de protection sur tes pensées.

Elle a raison.

Ses mots ne peuvent pas décrire mieux ce qu'il se passe dans ma tête.

- Je peux comprendre tes réticences. Pour toi, c'est un C, un C qui t'as tuée. Mais tu ne sais pas tout Céleste.

J'en suis affreusement consciente.

Et je suis consciente aussi qu'au fond, si je suis réticente à mon attirance pour Clive, ce n'est pas parce qu'il est un C, ça je m'en contrefous.

Léna soupire.

- Il faut que tu saches qu'avant, ensembles, tu as toujours été la même. Il te draguait, et toi tu le repoussait, et tu ne voulais pas montrer que ton avis à son égard changeait de jour en jour. Tu as finis par céder, Clive a réussit à casser tes murs. Ensuite, si ça a dérapé, ce n'est pas de sa faute.

J'ai envie de répliquer que c'est pour ça qu'il m'a tuée, mais ce serait déplacé, parce que je me doute que non, ce ne doit pas être de sa faute.

- En réalité, ce qu'il s'est passé c'est qu'il s'est fait manipulé. Mentalement.

Je fronce les sourcils.

Je prononce enfin les premiers mots :

- Comment ça ?

Léna m'observe un moment, et puis répond :

- Matt avait ses larbins. L'un d'eux était un C. Capable de posséder un esprit pendant un court moment. Quand Clive a menacé Océane, tu t'y es fortement opposée. Parce que tu trouvais injuste le sort qu'il lui réservait. Vous vous êtes légèrement disputés, et puis c'est ensuite, à ce moment là, que Matt a possédé Clive, grâce à son C. Matt s'est servit de Clive pour te tuer. En réalité, c'est Matt ton véritable meurtrier. Clive n'y est pour rien.

Je reste soufflée, incapable de dire quoi que ce soit.

Je me doutais bien que la vérité n'était pas facile à entendre, ni à accepter, mais je ne pensais pas que j'avais à ce point accuser Clive alors qu'au fond, lui est innocent depuis le début.

Pour achever de me faire culpabiliser, Léna ajoute :

- Cela fait six mois que Clive est rongé par la culpabilité, qu'il essaye de se repentir, de se pardonner à lui même. Mais il n'y parvient pas. Et la seule manière pour lui de le faire, c'est de savoir que toi, tu lui as pardonné. Alors qu'au fond, il n'y est pour rien.

Je laisse mes bras tomber sur mes genoux, déprimée par ces révélations.

Léna soupire de nouveau, et dit :

- Je ne dis pas ça pour te faire culpabiliser. Simplement pour t'ouvrir les yeux, il faut que tu lui pardonnes, vous en avez besoin tous les deux. Je sais que tout doit être compliqué pour toi. Accepter cette histoire complètement irrationnelle. Mais vous vous aimez vraiment, tous les deux, et ça me tue de voir que vous êtes en train de tout gâcher à cause des erreurs du passé.

Elle lève les yeux vers le ciel, et dit, nostalgique :

- Je ne sais pas si tu te souviendras un jour. Je ne sais pas si tu sauras tout ce qu'on a traversé dans les détails, si tu te souviendras de toutes ces émotions ressenties. Mais je veux que tu saches que je n'ai jamais eu d'amie comme toi auparavant.

Elle semble si sincère que je suis incapable de répondre quoique ce soit.

Alors nous restons là, immobiles, à observer au loin l'arc en ciel s'estomper à travers les nuages.

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