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Chapitre 20

Je retrouve facilement les autres, ils n'étaient pas très loin s'étant arrêtés plusieurs fois devant certaines affiches.

J'arrive à la hauteur de Thomas, comme si rien ne s'était passé, et fait mine d'être très attentif à ce que Nick est en train de dire, bien que je n'ai aucune idée du sujet de conversation. 

Thomas se penche vers moi, et chuchote :

- T'étais où beau brun ?

Je souris mystérieusement, et répond :

- Dans une cave à vin.

Thomas fronce les sourcils, et souris d'un air idiot, alors qu'il répond :

- J'ai beau savoir que tu te fous de moi, entendre ces mots me provoque toujours autant d'effet !

Ce qui a pour objectif de te détourner de ta principale préoccupation d'il y a quelques minutes mon cher Thomas...

Je me demande parfois ce que serait ma vie si j'avais le cerveau d'un idiot.

- Bon assez parlé de ces acteurs, fait Nick en souriant et rejoignant ses mains. Je vais vous présenter à Orson Gates.

Sur ce il se retourne, parcourt la distance qui le séparait de la porte derrière lui, et l'ouvre.

Nous entrons à sa suite, et je jette un coup d'œil derrière moi pour savoir si Céleste n'est pas partie, étant donné que ce serait bien son genre.

Même si j'en doute, étant donné la curiosité que j'ai éveillé chez elle.

Et en effet, je constate que Céleste est derrière moi, les bras croisés sur sa poitrine, un joli sourire étirant ses lèvres couleur corail.

Me demandant la nature de ce sourire, je fronce légèrement les sourcils, et c'est là que je vois le regard en coin de Céleste tourné vers moi.

Son sourire satisfait s'accroît, et je comprends qu'elle veut me déstabiliser autant que je me le suis permis avec elle il y a quelques minutes.

Je souris cette fois, et reporte mon attention sur les autres.

Ils sont déjà entrés, et je les suis, pour arriver dans une pièce plutôt vaste, remplie de décors de cinéma à peu près comme j'imaginais un studio de tournage.

Quelques appareils sont rassemblés sur les côtés, ainsi que deux trois bureaux remplis de paperasse.

Nick s'approche d'un homme de dos, et le salue :

- Salut Orson !

Le producteur se retourne face à nous, et je m'approche accompagné des autres.

Orson Gates semble un homme apprêté, élégant, il porte le costume avec sobriété, ses cheveux sont d'un gris soyeux, ses yeux chocolat ont une certaine allure et sa petite moustache complète un sourire professionnel.

Il nous observe approcher, et tend sa main à Nick en le saluant.

- Mon cher Orson, je te présente Léna Martin, que je prendrais comme mannequin, Thomas Thermopolis, ancien mannequin qui accompagne ses amis, et voici Clive Raven, l'acteur que je veux te recommander.

Orson sourit à chacun, offre une douce poignée de main à Céleste qui lui sourit, un sourire faux, et puis le producteur se tourne face à moi.

Il plisse les yeux, et s'approche tout en m'observant sous toutes les coutures.

- Clive Raven... je n'ai jamais entendu parlé de ce nom auparavant, commence t'il.

Je comprends immédiatement que même si Nick est ami avec lui et a des relations, cela ne va pas être simple de convaincre un producteur qui prévoit un grand succès pour son film, ainsi que des acteurs reconnus.

Orson Gates m'observe encore, et commence à tourner autour de moi comme si je suis un chaton qu'on cherche à adopter.

Je ne supporte pas cette attitude, et je suis à deux doigts d'activer mon pouvoir quand je capte le regard apaisant de Léna.

- Avez vous une certaine expérience dans le cinéma, le théâtre ou la comédie ? Demande Gates.

Je jette un œil à Thomas, et il s'exécute immédiatement.

Le regard du producteur se brouille légèrement, il porte une seconde la main à sa tête, et puis dit :

- Je vois, c'est intéressant...

Je capte le regard de Céleste, un regard perplexe, et je somme Thomas du regard de ne pas agir sur elle.

Je veux qu'elle voit ça, parce que je veux qu'elle croit plus facilement tout ce que j'aurais à lui dire quand elle sera prête.

Et elle ne me croira pas si elle n'a pas de preuves.

Nick dit :

- Clive a joué dans plusieurs films et séries, c'était lui dans The Hat, New York Academy et Underground.

Je souris à Thomas pour lui dire une sorte de "bon boulot" pour Orson et Nick, mais celui ci a les sourcils froncés.

Orson se tourne vers moi, et me sourie franchement.

Il dit à Nick :

- Quel bon choix tu nous as fait ! Je suis content de toi comme d'habitude mon cher Nick.

Celui ci sourit, et fais un geste de la main comme pour dire que ce n'est rien.

Orson se tourne vers moi et me dit :

- Eh bien Monsieur Raven j'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes pris pour le rôle d'Adrian ! Vos références et vos atouts sont un immense avantage pour le rôle, de plus votre physique avantage le personnage et le vrai Adrian Miller vous ressemble légèrement, il a simplement la peau plus matte et les yeux plus vert. Le reste vous lui correspondez plutôt bien.

Orson demande à ce qu'on lui apporte de la paperasse, et une secrétaire semble s'en occuper.

Il me le tend, et me dis :

- Voici le script, le synopsis, le time line et les fiches personnages. Vous devriez étudier le rôle au mieux, le tournage commence dans deux jours, nous devons nous dépêcher la maison de production réclame des bénéfices plutôt rapidement. Le tournage devrait durer environ deux mois, habitez vous pas très loin ? Car il faudra se rendre tôt ici. La totalité du film se tournera dans ce studio, et principalement dans cette pièce, nous avons les décors et montages faits pour.

Orson se tourne vers Céleste, et celle ci semble toujours aussi perplexe qu'avant.

Elle regarde Thomas, Léna et moi étrangement, et semble essayer de comprendre le brusque changement de comportement d'Orson.

- Ma chère Céleste voici donc ton coéquipier pour le film, même si tu dois l'avoir déjà croisé plusieurs fois ces derniers jours.

Céleste ne répond pas, elle me fixe.

Orson se retourne vers moi.

- Céleste va jouer le rôle de Stella, le premier rôle féminin, et vous allez avoir la plupart de vos scènes en commun, du moins dans la première partie du film. Parce que dans la deuxième partie comme vous devez être au courant, Stella n'est plus avec les Rebelles.

Orson semble se souvenir de quelque chose, car il rajoute :

- Ah une dernière chose Clive, je peux t'appeler Clive ? Comme Adrian a un jumeau, Aiden, tu vas devoir jouer deux rôles à la fois.

J'hoche la tête, et c'est à ce moment là que je me demande réellement dans quoi je me suis embarqué encore une fois.

Orson sourit, et je jette un œil au dossier qu'il m'a donné.

- Eh bien tout est parfait ! Rendez vous ici, dans deux jours mardi 25 mars, à 8 heures.

Il se tourne vers Céleste :

- Étant donné que les toutes premières scènes sont avec Adrian, tu n'as pas à venir aussi tôt, seulement vers 11heures, Stella n'apparaît qu'à la onzième minute si tout se passe normalement.

Mais Céleste coupe en levant la main :

- Je serais là.

Elle plante son regard sérieux et déterminé dans le mien, et je comprends qu'elle va tout faire pour essayer de découvrir qui je suis.

Cette pensée me rempli d'une joie sans nom.

Orson pivote de nouveau vers moi, et rajoute :

- Et tu feras la voix off à certains moments du film, au début, à la petite transition au milieu et à la fin.

J'acquiesce sérieusement, et puis le producteur nous fait un signe de tête à tous, et s'éloigne.

Puis, Nick se tourne vers nous en souriant :

- Eh bien c'est parfait ! Je savais que ça allait bien se passer !

Thomas se penche vers moi, et chuchote en français :

- Je t'avais dis quoi beau brun ?

Je souris, et rétorque sur le même ton :

- Que j'étais beau ? Ah oui je m'en souviens !

Thomas dodeline de la tête, et Nick se tourne vers moi en disant :

- Alors à dans deux jours ? Vous arriverez à trouver la sortie ?

Céleste le coupe avec un geste de la main.

- Pas la peine Nick. Je les accompagne.

Elle plante son regard dans le mien, et je lui lance un sourire sûr de moi, ravi.

Nick sourit et lève les mains comme pour dire que c'est parfait.

Puis il s'éloigne en saisissant son téléphone en le portant à son oreille.

Une fois qu'il a disparu de notre champ de vision, Céleste se tourne face à nous :

- Suivez moi.

Elle nous dépasse, et prend la porte qu'on a passé tout à l'heure.

Nous la suivons tous les trois, comme une rangée d'élèves, alignés.

Elle marche devant nous dans le couloir des affiches, et elle dit alors que sa voix cassée résonne dans le couloir :

- Alors d'où vous venez ?

Merde.

Je ne peux pas la voir étant donné qu'elle est de dos, mais je suis prêts à mettre ma main au feu qu'elle a un abominable petit sourire en coin collé sur les lèvres.

Sa voix est malicieuse, satisfaite.

Je comprends tout de suite ce qu'elle veut faire.

Thomas, Léna et moi échangeons un regard inquiet, et Léna ouvre la bouche.

- On...

- Vient d'une petite île près de l'Océanie, je coupe.

Je décide de dire directement la vérité, tout d'abord parce que Céleste ne nous croira pas si on ment étant donné qu'elle semble avoir comprit que nous cachons des choses, et ensuite je pense que le mieux est de dire directement la vérité comme ça, impossible qu'elle nous en veuille pour avoir mentit.

Céleste continue de marcher devant nous, mais je pourrais presque voir ses sourcils se froncer.

- Ah oui ? Répond elle. Curieux... on parle quelle langue là bas ? Anglais non ? Alors, même si vous parlez tous les trois très bien l'anglais, je vous ai entendu parler en français tout à l'heure. Et très bien, sans aucun accents.

Léna et Thomas me lancent un regard paniqué, et me désignent immédiatement sans qu'on se le dise, commandant des opérations.

Bon d'accord, je m'en occupe :

- Si tu sais qu'on a parlé français, c'est que tu comprends la langue. Tu n'es pas Américaine ?

Tu t'attendais à quoi ma chère ? À ce que je déclare forfait ? Me laisse impressionner ?

Hors de question.

En plus avec ma petite phrase perfide, je remets en question ta nationalité, ce qui nous permets de un d'en savoir plus sur tes souvenirs falsifiés, et de deux de t'instaurer le doute.

Je suis un génie.

Mes chevilles vont très bien, oui merci.

- Tu n'as pas répondu à ma question, objecte t'elle.

- Tu n'as pas non plus répondu à la mienne, je rétorque.

Nous sommes arrivés dans le hall, à l'accueil, et Céleste se retourne brusquement vers nous.

Son regard est dur, mais pourtant j'arrive à voir qu'au fond d'elle elle est perdue.

Céleste pointe un doigt sur nous, s'assure que personne ne nous regarde, et chuchote :

- Je sais parfaitement que vous cachez un truc, tous les trois. Et je...

Mais Thomas la coupe, en faisant un simple geste de la main devant elle.

Céleste, énervée d'être coupée d'un coup, se tourne vers lui, mais c'est là que je découvre Thomas, les yeux vissés sur le comptoir.

Je suis son regard, pour voir deux hommes, en tenue civil mais d'où dépasse de la poche arrière deux armes, parler à la secrétaire.

Mais ces hommes portent un drôle de casque, un casque que nous connaissons bien, mais qui pour les humains pourrait se faire passer pour un casque de vélo.

Ce qui n'est pas du tout étrange, les humains peuvent se dire que ce sont deux cyclistes qui passent en coup de vent.

Mais pas nous.

Thomas recule, et Léna, ayant remarqué les casques, se tournent vers nous.

Je recule aussi, et chuchote :

- Ok, d'abord on se retourne...

Thomas et Léna m'obéissent, et Céleste fronce les sourcils en nous observant.

Elle nous contourne, et se place face à nous.

- Qu'est ce qui se passe là ?

Je demande :

- Est ce qu'ils regardent dans notre direction ?

Elle comprend que je parle des deux hommes, et lève les yeux au dessus de ma tête.

- L'un d'eux oui.

- Y a t'il une sortie de secours ? Je demande immédiatement.

Céleste décide de ne plus poser de questions, et d'agir, ce qui lui est propre je m'en souviens bien.

Elle nous offre un sourire éclatant, et un regard brillant de joie.

Elle dit bien fort en nous regardant et faisant de petits gestes avec les mains :

- Oh mais bien sûr ! Je suis ravie de vous avoir rencontré monsieur Merson ! Quel dommage que vous partiez en voyage d'affaire en Inde ces prochains jours... J'aurais adoré collaborer avec vous !

Je souris.
En une phrase, elle fait croire que nous sommes des personnes complètement anodines, elle connait nos noms et ne les donne pas volontairement, et surtout elle fait croire que nous partons en Inde. Ce qui veut dire que les deux gardes royaux d'Area ne repasseront pas ici s'ils pensent nous avoir reconnu.

Céleste garde son sourire, et chuchote entre ses dents :

- Il ne regarde plus, suivez moi et ne vous retournez pas.

Nous nous avançons, elle pose une main dans mon dos pour me faire avancer, et je sens un frisson me parcourir tout le long de ma colonne vertébrale.

Céleste prononce :

- L'agent Nick Foster ? Bien sûr je vous y conduis pour lui dire au revoir ! Suivez moi !

Nous avançons jusqu'au couloir des affiches, et une fois hors de vue des deux hommes, Céleste se retourne vers nous et dit :

- La sortie est par là, après cette porte à droite, vous continuez jusqu'au fond du couloir et vous aurez l'insigne.

Elle nous regarde, prend une inspiration, et puis se retourne.

Thomas et Léna s'éloignent en me faisant un signe, mais je fais un geste de la main pour demander un peu de temps.

Céleste commence à partir, mais je la rattrape :

- Attends !

Elle se retourne, et je fouille dans son regard pour essayer de savoir ce qu'elle pense.

- Tu n'essaye même pas de savoir qui sont ces hommes ? Et pourquoi nous sommes nous enfuis ?

Céleste détourne le regard un moment, et triture ses mains.

Quand elle retourne la tête vers moi, je peux voir ses petites dents mordiller sa lèvre inférieure.

Elle allait parler quand elle se mord la langue, et porte la main à sa bouche en grognant.

Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire devant l'absurdité de la chose, et je constate qu'elle a toujours ce petit côté maladroit qu'elle avait déjà.

- Te moque pas ! Grogne t'elle en essuyant un petit filet de sang de sa bouche.

- Je ne me moque pas, je rétorque. C'est adorable.

Elle détourne le regard alors que moi j'essaye au contraire de le capter, et un silence passe, pendant lequel nous semblons tous les deux réfléchir à la situation.

Elle finit par dire :

- Rejoins tes amis.

- C'est un ordre ?

- Un désir.

Je m'approche d'elle, très près, et chuchote

- On ne t'as jamais dis qu'une jolie demoiselle comme toi ne devait pas mentir ?

Elle se fige brusquement.

Et c'est là que je réalise que mes techniques de dragues n'ont pas changées, et que c'est sûrement un avantage dans le cas présent.

Parce qu'il y a six mois, lors de notre première rencontre, je lui ai sortis exactement les mêmes mots.

Et étrangement, ils ne la laisse pas indifférente.

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