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Chapitre 18

Clive

Le lendemain matin, je me réveille dans mon nouveau lit de la suite.

Le matelas est très agréable, et j'aurai pu dormir comme un bébé si je n'avais pas en tête le discours de Tanner, la réaction de Thomas à la fin, et la rencontre avec Céleste.

Et surtout, j'ai reçu un message de Nick hier me demandant de venir au studio de tournage ce matin pour rencontrer le producteur.

Je n'arrive pas à croire que ça soit si facile, j'ai fait bon impression à Nick l'agent sexy et hop ! J'ai quasiment le premier rôle.

Bien sûr il a fallu utiliser les pouvoirs de Thomas pour convaincre Céleste et par conséquent décider Nick, mais dans l'ensemble je n'ai rien eu à faire et j'en suis plutôt surpris.

Je suis persuadé que tous les acteurs d'aujourd'hui ont bien plus galérer que moi pour avoir un rôle.

Je me lève, et ose jeter un œil au miroir en pied devant moi.

C'est sur que moi, on m'appellera jamais Clive l'agent sexy de bon matin.

La coupe ébouriffée, des poches sous les yeux plus grosses que mon poing, le regard vide, les lèvre sèches.

On dirait que j'ai la gueule de bois alors que je ne bois qu'un  fois tous les dix ans.

Je jette un œil au réveil sur la commode à côté de mon lit, et découvre qu'il est 8h du matin.

J'ai tendance à me lever très tôt, je déteste dormir le matin j'ai l'impression de gâcher tout le reste de la journée et qu'il ne me reste que l'après midi.

Je sors de ma chambre pour aller dans la cuisine, et c'est avec étonnement que je découvre Léna, assise sur un fauteuil du salon.

Je m'approche doucement, et constate qu'elle tient une tassé de café fumante à la main, et semble réfléchir intensément.

Je m'assois en face d'elle, et demande directement :

- À quoi tu penses ?

Léna lève les yeux sur moi, et puis répond tristement :

- À mon père.

Il ne me faut pas cinq minutes pour comprendre.

- Il est "mort" c'est ça ?

Lena hoche doucement la tête.

Je répond doucement :

- Tu as pensé à le retrouver ?

Elle hausse les épaules.

- À quoi ça servirait ? J'aimerai bien mais d'abord je n'ai aucune idée du continent sur lequel ou il a atterrit. On a eut un énorme coup de bol avec Céleste, mais avec mon père ce n'est pas pareil. Et puis si je le retrouve, il ne se souviendra pas de moi, et de toute façon il avait des problèmes de santé. Si ça se trouve, il est mort de nouveau.

Je comprends qu'elle abandonne les recherches avant même d'avoir commencé.

Léna se tourne vers moi, et me dit :

- Tu as bien du courage toi de vouloir tout refaire avec Céleste.

- Je pense que quand on a trouvé la personne qu'on aime plus qu'on ne s'aime sois même, il ne faut la laisser partie sous aucun prétextes.

J'ai à peine le temps de réaliser ce que je viens de dire, mes paroles sont passées de mon cerveau à ma bouche sans s'arrêter à la case "conscience".

Je rougis, et détourne aussitôt le regard, mord de honte que je vienne de dire une telle chose.

Dieu que c'est niais, faites que je n'ai pas dis ça à voix haute.

Mais le regard que me lance Léna me confirme que je viens de me couvrir de ridicule tout de suite, et je regrette de ne pas avoir le pouvoir de Thomas pour effacer cet incident de sa mémoire immédiatement.

- J'aurais dû t'enregistrer ! S'exclame t'elle avec un sourire inquisiteur.

Je la fusille du regard, et réplique :

- Et moi je devrais te faire connaître l'épuisement mental, il me semble que tu n'as encore pas eu l'occasion d'en connaître la sensation.

Léna éclate de rire et lève les mains devant elle :

- C'est bon, c'est bon je me tais !

Je détourne les yeux, encore rouge de honte.

C'est ce moment que choisis Thomas pour arriver dans le salon.

Moi qui l'aurais cru matinal, il semble bien réveillé.

- Ça va blondinet ? Je l'apostrophe.  

Il lève la main droite, depuis laquelle je peux voir une bouteille de bière déjà à moitié entamée.

Je souris, et Thomas me répond :

- Y a un mini bar dans ma chambre ! Bordel ce que j'aime être riche.

Il s'installe à côté de Léna, s'affale dans le fauteuil, et passe un bras derrière ses épaules.

La jeune fille affiche alors une tête effrayée, et me lance un regard de biche apeurée.

Elle se glisse hors de l'emprise du bras de Thomas, et se colle sur le canapé le plus loin possible de lui.

Thomas arque un sourcil, et puis se rapproche de Léna.

Je souris devant leur petit manège, et espère au fond de moi que James débarque pour que la scène soit encore plus drôle.

Léna se retrouve collée contre le coin du canapé, coincée en celui ci et Thomas.

L'ivrogne passe de nouveau son bras autour des épaules de Léna, mais celle ci s'échappe et se lève du canapé pour venir a mes côtés.

Mais en se levant, Thomas reluque avec intérêt ses hanches, et le remarquant, Léna se retourne et tend droit les mains sur lui.

La seconde d'après, Thomas est trempé, et ses cheveux blonds sont tout aplatis sur son visage.

Il crache de l'eau, et éclate de rire, alors que Léna vient s'installer près de moi.

Thomas s'exclame :

- Je te dompterai femelle.

J'éclate d'un grand rire devant l'incongruité de la phrase de cet homme, et Léna elle, détourne les yeux et rougis.

Pour me venger, je lui chuchote :

- J'aurais dû vous enregistrer !

Elle fait une moue contrainte, et puis me tire la langue comme une enfant.

James et Mickaël finissent par arriver, et la matinée passe en un rien de temps.

Léna et Thomas décident de venir au rendez vous avec Nick et le producteur avec moi, alors nous nous mettons en route.

Léna pour se familiariser avec le monde de la célébrité, ce que je trouve sois dis en passant ridicule, et Thomas pour voir Céleste.

Nick nous fait parvenir l'adresse, et comme la veille, c'est Léna qui nous guide à travers la ville.

Pendant le trajet Thomas se glisse à mes côté et me dit :

- Stressé beau brun ?

J'hausse un sourcil et fourre les mains dans mes poches.

- Pourquoi je le serais ?

Thomas sourit, et répond :

- Tu va débarquer devant un producteur pour obtenir un grand rôle. Tu auras très peu de temps pour faire tes preuves, et il s'attend à quelque chose d'exceptionnel vu que c'est un agent plutôt bon qui te recommande. Ça va être ta tête qui va faire tout le boulot certainement.

Je ris, et répond avec un sourire en coin :

- Alors je n'ai aucun soucis à me faire.

Thomas rétorque :

- Si tu continue le producteur va me voir et décidé que c'est moi qui doit jouer le rôle tant je suis beau.

Je réplique :

- Erreur, Nick l'agent sexy a dit qu'Adrian me ressemble un peu. S'il me ressemble c'est qu'il est châtain, pas blond.

Thomas grogne, et se tais, tandis que moi je me fais la réflexion qu'il est étonnant que Nick l'agent sexy me fasse aussitôt confiance et décide de me recommander au producteur juste parce que ma tête lui plait.

Un agent doit avoir une sécurité quand il recommande des acteurs, il en va de sa réputation, alors pourquoi prendre des risques avec moi, qui débarque dans le monde du cinéma ?

Et puis je comprends brusquement.

Thomas a usé d'intrusion mental sur lui, sans le dire.

Certainement pour me donner un coup de pouce, mais sans que je le sache.

Je souris.

Ce mec est quelqu'un de beaucoup plus gentil qu'il ne veut le faire croire.

Nous arrivons au studio, il est placé un peu plus loin que Times Square.

L'extérieur est banal, certainement pour ne pas attirer les passants curieux.

Quand nous entrons, nous sommes immédiatement accueillis par une secrétaire certainement, qui nous demande qui nous sommes, et ce que nous faisons là.

Ils doivent faire attention à la sécurité sûrement, et ne laisser aucun inconnu passer.

- Je suis Clive Raven, je dis en m'avançant. Nous avons rendez vous avec Nick Foster.

La secrétaire secoue négativement la tête.

- Désolée ce n'est pas noté dans mon registre. Veuillez sortir s'il vous plaît.

Thomas s'avance alors avec son sourire de séducteur.

- Bonjour ma chère, je suis Thomas Thermopolis.

La secrétaire arque un sourcil, et réplique :

- Et ? Je suis désolée mais je vais devoir vous demander de sortir.

Visiblement, le nom de Thermopolis n'est pas connu partout.

Thomas allait intervenir avec son pouvoir quand une voix intervient :

- Ils sont avec moi Cathy.

Nous nous tournons d'un seul homme, pour nous retrouver face à la propriétaire de cette voix cassée que j'aime tant.

La voix cassée, pas la propriétaire que ça soit bien clair.

Céleste nous fais face, ravissante.

Elle porte un haut du même bleu que ses yeux, un jean clair, et des converses blanches.
Elle n'est pas maquillée, mais ses cheveux sont relevés en un chignon fais à l'arrache, et on a clairement l'impression qu'elle n'a pas envie d'être ici, et pourtant elle reste magnifique alors qu'elle ne porte rien d'exceptionnel.

Elle a même de jolies lunettes noires sur le nez, et je me demande depuis quand à t'elle des problèmes de vue.

La secrétaire s'affole aussitôt :

- Oh mademoiselle Hunter ! Excusez moi je ne savais pas que...

Céleste fais un geste de la main pour la couper, et Cathy victime se tait immédiatement.

Elle baisse la tête, et nous fais un petit sourire pour nous certifier que nous pouvons passer.

Bordel depuis quand Céleste a autant d'autorité ?

Évidemment quand on la voit on n'a pas envie de lui chercher des ennuis, mais en revanche je ne pensais pas que les gens pouvaient lui obéir si facilement, et qu'elle avait autant d'autorité.

Nous nous approchons de Céleste, et elle nous attend les bras croisés.

Thomas s'approche le premier, et la salue :

- Bonjour Céleste !

Il lui sourie affectueusement, et lui tend sa main.

Céleste l'observe d'un œil méfiant, et puis finit par la serrer, certainement rassurée que Thomas ne cherche pas à lui faire la bise.

Puis Céleste lève les yeux sur Léna et moi, et nous salue d'un mouvement de tête.

J'essaye de lui sourire, mais mes lèvres sont figées, certainement trop timides.

- Nick est un peu en retard. Il m'a demandé de passer vous chercher.

Je ne peux m'empêcher de lui demander :

- Et qu'est ce que tu fais là ?

Elle se retourne vers moi, notant que je l'ai encore tutoyée, et répond :

- Du tir à l'arc, ça ne se voit pas ?

Je sourie.
J'adore quand c'est elle qui fait du sarcasme en réponse à mes paroles.

Céleste affiche un regard sérieux, le genre qui devrait dissuader n'importe qui de continuer sur ce terrain glissant, pourtant je vois sur ses lèvres un très léger sourire, qui signifie clairement qu'elle apprécie ce petit jeu.

Parfait je vais jouer avec elle.

- Bien sûr, je réponds. D'ailleurs tu es un peu trop tendue...

Sous entendu, je ne parle pas de la corde, mais d'elle même, et elle semble le comprendre, car elle répond :

- C'est pour pouvoir viser là où ça fait mal.

J'allais répondre, quand nous sommes interrompus par Nick, débarquant sur le côté.

- Ah ! Vous voilà !

Nick sourit, et se tourne vers Thomas, Léna et moi.

- Oh vous avez voulu accompagner Clive ! C'est gentil à vous.

Nick s'avance vers nous, et une fois à la hauteur de Céleste il glisse sa main autour de sa taille.

C'est presque imperceptible, mais pourtant je décèle pendant une fraction de seconde son regard en coin vers moi, et Céleste se dégage aussitôt de l'étreinte de Nick.

Elle s'éloigne, et croise les bras sur sa poitrine en affichant un regard noir.

Je souris en voyant cela, Céleste n'a vraiment pas changé, et j'espère au fond de moi qu'elle n'est avec personne ici.

Même si ça m'étonnerait, ce n'est pas le genre de chose qui l'intéresse.

Nick nous sourit, et annonce :

- Suivez moi il est par là.

Nous nous avançons à sa suite, tandis que je regarde autour de moi pour découvrir les lieux.

Les couloirs sont décorés d'ensembles d'affiches d'acteurs ou de films, et je cherche des yeux celles ou je verrais Céleste.

En avançant, je finis par en dénicher une.

Céleste est à l'affiche avec Bradley Cooper si j'en crois le titre, et le titre est Don't Worry.

Maintenant que j'ai le nom en face de moi, je me souviens que le chauffeur de taxi il y a deux jours en a parlé.

L'acteur est âgé d'environ quarante ans mais pourtant très charismatique et beau pour son âge. Ce doit être le genre d'homme à s'embellir en vieillissant, ce que j'espère être.

Céleste et lui sont de profils, l'image est sombre, et on ne voit à peine plus que leurs ombres.

Bradley Cooper, plus grand que Céleste, tient entre ses mains la tête de la jeune actrice et semble l'embrasser sur le front, alors que Céleste elle, semble pleurer.

Cette affiche me plonge dans une tristesse immense, je ne sais pourquoi elle dégage quelque chose de si profond que je m'en retrouve entièrement bouleversé.

Je me suis arrêté devant l'affiche, en plein milieu du couloir, et j'ai arrête de suivre les autres, je reste bloque devant cette image, les deux silhouettes qui semblent unies d'un amour fraternel.

Je sais que ce n'est qu'un film, mais pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir tout un tas d'émotions devant cette affiche.

- J'ai adoré jouer le rôle de Mia, dis soudain une voix.

Je ne me retourne pas, je sais que c'est Céleste, je reconnaîtrais sa voix entre milles et de plus j'ai l'impression d'être capable de détecter sa présence.

Elle doit déduire que j'ai déjà vu le film puisque je reste bloqué devant l'affiche, mais je ne sais pas de quoi il parle et qui est Mia, mais je me doute que c'est la fille qu'elle interprète.

Je sens Céleste se planter à mes côtés, et fixer l'affiche des mêmes yeux que moi.

- Pourquoi ? Je demande simplement.

Céleste attend avant de parler, et réfléchit pour peser ses mots.

J'ai envie de sourire, car je sais qu'elle le fait quand elle s'apprête à parler de quelque chose qui lui tiens à coeur.

Elle l'avait fait il y a quelques mois, au refuge, sous le porche quand elle s'est mise à parler des humains.

Céleste finit par dire avec cette intonation de voix calme qu'elle adopte quand elle parle sérieusement :

- Mia est une fille malade qui se sait condamné. Elle sait que ce qu'il y a pire de mourir, c'est d'avoir un enfant qui va mourir. Mia a tout fait pour protéger son père. Phil aimait plus que tout sa fille, c'était la prunelle de ses yeux. Mia le savait, alors elle a tout encaissé pour elle même, elle ne voulais pas que son père, en plus d'avoir à supporter sa souffrance, ait à voir celle de sa fille par la même occasion. Alors Mia à continué de vivre au jour le jour, comme elle l'a toujours fait. C'était quelqu'un de fort qui était incapable de s'en rendre compte. Mais ce qu'elle a toujours fait, c'était pour protéger les autres, en les faisant passer avant elle, alors que c'était elle la malade.

Cette fois ci je me tourne face à elle.

Est ce qu'elle a conscience seulement de la portée de ses paroles ?
Sait elle seulement à quel point ce qu'elle dit est juste ? Sait elle qu'en parlant de Mia, ce personnage fictif, elle parle d'elle même ?

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi généreux que Céleste, la gentillesse fait entièrement partie d'elle, et pourtant elle a l'air si méchante et froide d'apparence.

Mais pourtant, c'est une gentille qui a l'air méchante.

- Mia était quelqu'un de bien, je finis par dire.

Nous parlons de Céleste à travers Mia, mais il n'y a sûrement que moi qui m'en rend compte, puisque Céleste ne sait pas que je la connais.

- Elle l'est toujours, répond Céleste.

Je fronce les sourcils.

Céleste se tourne vers moi, et plante ses yeux dans les miens.
Son expression est sérieuse, et je sens parfaitement qu'elle essaye de fouiller dans mes iris pour les déchiffrer.

Elle entrouvre les lèvres, et semble hésiter.

Elle finit par dire :

- Nous nous sommes déjà rencontrés ?

Je souris, un sourire franc.

Je pourrais lui dire maintenant, tout lui avouer, qui je suis, ce qu'elle est, lui parler d'Area, des Zones.

Mais Céleste ne me croirait jamais.

Et si je lui disais tout maintenant, plus jamais je n'aurais l'occasion de renouer avec elle, et de recommencer à zéro.

J'aimais l'idée d'avoir à briser ses murs.

Mais si je tente de les fissurer maintenant, ils se reformeront, pour devenir plus impénétrables encore.

Alors je mise sur autre chose.

Sa curiosité.

Je détourne les yeux, alors qu'elle me regarde toujours, et affiche un sourire malicieux.

- C'est possible.

Et puis je me retourne face à elle, et souris de nouveau.

- Ou pas.

Et je tourne les talons, en sachant très bien que j'ai allumé la flamme, celle de la curiosité brûlant dans les yeux de Céleste.

Cette fois, elle ne va pas chercher à me repousser.

Sa curiosité va prendre le dessus, et elle va chercher à savoir qui je suis.

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