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Chapitre 11

Après sept heures passées dans l'avion à discuter avec les autres, fumer des cigarettes pendant que Thomas buvait son cognac, essayer de ne pas penser à Céleste, et dormir, je suis vidé.

Malgré une petite sieste que je me suis autorisé, des heures passées assis dans la même position reste très fatiguant, et je sens mes membres tout endoloris.

La voix de Mickaël depuis l'avant nous parvient alors.

- J'ai eut des nouvelles de Téo, il va bien et s'est réfugié. Thomas il faudrait que tu viennes en cabine pour prévenir les tours de contrôle. Ils nous ont déjà captés, et même si nous n'allons atterri que dans vingt minutes il faut prévenir.

- Ils ont certainement déjà identifié l'avion, dit James.

Thomas se lève, saisit au passage une cannette de bière qui traîne par là, et s'avance dans l'avion en direction de la cabine du pilote.

Moi je me lève, encore un peu barbouillé, et pars m'installer aux côtés de James et Léna uniquement pour les emmerder.

Je m'assois dans le siège vide à côté de Léna et en face de James, et dit perfidement :

- Dites moi vous pensez qu'une fois sur Terre nous trouverons Matt et Esteban ?

Les deux s'échangent un regard perplexe, et moi je croise les bras derrière ma tête, en souriant toujours.

Léna me répond :

- Peut être.

Et je réplique :

- Ou peut être pas.

Elle sourit, et puis James prend le relai :

- C'est possible qu'ils se soient enfuis la bas, mais il aurait fallu qu'ils passent la douane sans problèmes, ce qui est plus complexe.

J'interviens :

- Non pas forcément. Matt et Esteban n'ont qu'à se transformer en oiseau par exemple, et hop c'est réglé. Ils passent la frontière et survolent la mer sans problèmes. Bon ça m'étonnerait qu'un oiseau puisse survoler autant sans pause mais techniquement c'est possible.

James m'observe de biais, et Léna répond :

- Ou alors en objet. Je veux dire, si l'un des deux se transforme en avion, et l'autre en conducteur autorisé c'est possible aussi. Sauf que l'avion sera aussitôt déclaré comme ayant dépassé la frontière, et ils seront repérés.

Nous nous taisons, et puis je me met à réfléchir sur les possibilités qu'Esteban et Matt soient effectivement sur Terre.

Si je les croise, c'est très simple je les tue, je n'hésiterai pas une seconde.

Du moins Matt. Esteban j'hésite encore, même s'il a été embarqué dans cette histoire et qu'il nous a trahis pour ses propres intérêts, je n'oublie pas que ce n'est qu'un gosse meurtri par un choix dont il n'a pas été l'objet.
Je sais qu'au fond ce n'est pas quelqu'un de purement méchant comme Matt, mais je le trouve tout aussi responsable de la mort de Céleste que Matt.

Mais si on réfléchit dans ce sans, Matt aussi ne serait pas totalement à blâmer.

Sa famille s'est faite assassiner sous ses propres yeux, et il n'a eut d'autres choix que de s'échapper.
Il a préparé sa vengeance, meurtri par les épreuves de la vie.

Même si pour moi il ne mérite que de mourir, une part de justice chez moi pense que ce n'est qu'un gamin perdu par la vie, comme Esteban.

Quand je retourne la tête vers James et Léna, je découvre que la jeune fille s'est rendormie dans les bras du pyromane.

Je les observe.

Une partie de moi est attendrie, parce que j'aimerai qu'à la place de James ça soit moi, et qu'à la place de Léna ça soit Céleste.

Je me demande si cela arrivera un jour.

Je me met à sourire en pensant que si jamais Céleste et moi finissons ensemble, nous aurons Thomas chaque jours pour nous rappeler qu'il est là, et qu'il je compte pas nous laisser tranquille.

Celui là nous fera chier jusqu'au bout.

Comment Céleste réagira t'elle à l'annonce de toutes ces révélations ?

J'aimerais que Thomas ait le pouvoir de faire revenir les souvenirs autant qu'il a les moyens de les effacer.

- Nous nous préparons à atterrir tout le monde ! Nous annonce la voix de Mickaël. Nous avons l'autorisation des autorités américaines, ils vont nous laisser atterrir sur une piste reculée. Thomas s'occupera de nous laisser passer sans montrer aucun papiers.

Léna relève la tête, et je lui souris.

- Tu sais faire des micro siestes toi ?

- Oui pas toi ?

Je secoue la tête, amusé, et la seconde d'après l'avion commence à descendre dans les airs.

Quelques minutes après, après un atterrissage forcé et assez brusque, nous sortons de l'avion, un peu pantelants.

J'ai l'impression de sortir d'un bateau plutôt que d'un avion quand je pose les yeux sur la terre ferme.

Je lève les yeux, et regarde autour de moi pour découvrir le paysage qui s'offre à mes yeux.

C'est plutôt plat, du moins pour l'instant, en revanche si je regarde au loin, j'arrive à apercevoir une ribambelle de buildings gigantesques.

- On est où ? Demande Léna à Thomas, qui m'ôte les mots de la bouche.

- À l'aéroport de New York. Mais nous sommes sur le côté comme promis. Même ici on réserve une place d'exception à Thomas Thermopolis.

- Tu es célèbre ici à quel point ? Demande James.

Thomas réfléchit, puis répond :

- Je ne sais pas exactement, mais on me connait. Pas autant qu'à Area, mais les autorités et le Président savent qui je suis.

- Le Président ? Demande Léna. Qu'est ce que c'est ?

- Ah c'est vrai vous n'avez vécu que sous une monarchie absolue... fait Thomas en se frottant la tête.

Il réfléchit, puis dis tandis que nous avançons vers un guichet extérieur :

- Je ne suis pas doué en histoire mais je vais essayer de vous expliquer au mieux. À Area nous avons un Roi, nous sommes gouvernés par la royauté ce qui s'appelle la Monarchie absolue, mais dans certains pays sur Terre, il y a ce qu'on appelle une démocratie, c'est... bon pour faire simple, l'homme qui dirige le pays c'est un Président, et il a une ribambelle de ministres pour l'aider. Ah oui les ministres ce sont... euh... des... on va dire des conseillers d'accord ? Et puis il n'y a personne de sang Royal ici, le chef d'état est élu par le peuple et...

Je le coupe, et demande :

- Comment s'appelle le Président ? Tout le monde le connait ?

- Bien sur ! Au même titre que nous connaissions Caleb et Tanner. Le Président c'est Clint Camara, enfin du moins c'était lui la dernière fois.

Jamais entendu parler.
Bon c'est plutôt normal.

- Comment ça la dernière fois ? Demande Mickaël.

Thomas se frotte la tête.

- Eh bien... Camara est président depuis environ huit mois, mais à l'époque où j'ai séjourné aux États Unis, le président c'était Peter Swan. Mais Swan s'est vu retiré de ses fonctions, et il est mort ensuite brutalement.

- Que s'est il passé ? Demande James, intéressé.

- Une histoire sombre. Je n'ai pas tout compris, mais il y aurait eu une espèce de jeu organisé entre la partie Ouest et Est des États Unis. Enfin à l'époque, parce qu'aujourd'hui il n'y a plus de parties Ouest et Est. Enfin bref, les concurrents se sont rebellés et il s'est avéré que Swan était bien plus concerné par cette histoire qu'il n'y paraissait. Il était même le père de deux garçons qui participaient au jeu. Enfin bref, Camara a prit sa place.

Je fronce les sourcils, pas sûr de comprendre toute cette histoire.
Mais après tout, on s'en fiche un peu.

- Bonjour monsieur Thermopolis, fait soudain un homme derrière le comptoir extérieur.

Nous nous tournons vers lui, et Thomas s'avance.

- Bonjour. Nous aimerions avoir un taxi le plus rapidement possible.

- Bien sûr. Qui vous accompagne ?

Thomas réplique d'une voix autoritaire :

- Dois je rappeler qui je suis ? Ou prévenir que vous ne faites pas confiance à Thomas Thermopolis ?

L'homme au guichet rougit, baisse les yeux, et puis balbutie :

- C'est que... c'est la procédure monsieur.

Mickaël lance un coup d'œil entendu à Thomas, et celui ci plante ses yeux dans ceux de l'homme.

C'est alors que celui devient soudain étrange, ses pupilles se rétrécissent, et son regard devient alors vague.

Les yeux de Thomas eux, sont effroyablement sérieux, on dirait presque qu'il est sous hypnose, concentré à l'extrême.

Juste après, l'homme dit :

- Vous pouvez passer.

Thomas nous fait signe, et nous suivons le mouvement.

Un peu plus loin, je dis :

- Alors nos pouvoirs fonctionnent vraiment sur les humains ?

- Pourquoi ne fonctionneraient ils pas ? S'enquit Thomas.

- Je ne sais pas. Nous sommes surnaturels, et j'ai toujours cru que c'était cet aspect la de notre identité qui faisait qu'on était sensibles aux pouvoirs des autres. Je ne pensais pas que ça pourrait fonctionner sur les humains.

- Visiblement si.

Nous continuons d'avancer, et nous faisons le tour de l'aéroport, jusqu'à arrivée à une aire de taxis, bondée de monde.

Il y a des gens de partout, parlant tous américains dans tous les sens, et Léna dit :

- Je comprends rien à ce qu'ils disent. Leur accent est complètement mâché, comme s'ils avaient un chewing-gum dans la bouche en permanence.

Elle a raison, nous avons beau parler et comprendre l'anglais, ici la langue est très différente, et il faut se concentrer pour comprendre ce que les autres disent.

En arrivant dans l'aire de taxis, Thomas nous indique que nous devons attendre là qu'un véhicule jaune passe pour pouvoir grimper dedans.

- On ira ou après ? Demande Mickaël.

Thomas hausse les épaules.

- Je pense Times Square. Pour commencer c'est l'endroit le plus à voir à New York, et on pourra manger ainsi que se loger.

- Tu vas nous faire habiter ou ? Demande James.

- Au Mariott Marquis je pense. Cet hôtel est super cher, mais on a une vue de dingue la bas. Et c'est très luxueux.

J'allais répondre que c'était sûrement pas la bas qu'on allait trouver Céleste, quand je suis soudain bousculé violemment, et que je perds l'équilibre.

Je me rattrape de justesse contre le mur, et découvre une très jolie brune par terre, les quatre fers en l'air.

Elle relève la tête, et me regarde, et puis elle commence à s'excuser d'une voix faussement plaintive :

- Oh je... excuse moi je ne t'avais pas vu...

Elle me regarde d'un air de biche effarouchée, et je l'observe méchamment, parce que je comprends immédiatement qu'elle a fait exprès de me bousculer.

Elle semble attendre que je tende la main pour me relever, alors exprès pour me foutre d'elle, je fais mine de tendre la main vers elle, et au dernier moment je passe les doigts dans mes cheveux.

La jeune fille m'observe, déconcertée, et puis elle se relève toute seule, et dis en me tendant la main :

- Je m'appelle July.

J'observe sa main les bras croisés, et réplique :

- Et moi Jean Eude François Xavier.

Elle me regarde bizarrement, et puis décontenancée, elle me dit :

- Ça te dirait d'aller boire un verre ?

Quelle est lourde.
Mais pour m'amuser et bien me foutre d'elle, je répond :

- Ouais. Sauf avec une brune, c'est la dernière chose que je ferai. Et encore moins avec une pétasse qui a lu trop de romans à l'eau de rose ou les héros se bousculent au début de l'histoire et finissent par vivre heureux ensemble pour toujours.

Sur ce, je lui accorde un sourire étincelant, et me détourne, pour me retrouver face à mes amis qui me sourient d'un air consternés.

- L'insolence chez toi c'est inné, me dit James.

- J'apprécie le compliment ! Je rétorque.

- Eh ! Voilà un taxi ! Fait soudain Mickaël.

Il agite les mains devant lui pour appeler la voiture en question, et le taxi s'arrête immédiatement, ignorant les autres appels des personnes alentours.

La vitre s'ouvre sur un homme brun, au visage plutôt commun, et une légère barbe de trois jours.

- Bonjour ! Nous dit il, et son accent ne ressemble pas à l'accent américain ce qui nous rassure, car nous pouvons enfin comprendre pleinement ce qu'il nous dit.

Thomas s'avance, et montre sa carte d'identité.

- Vous êtes Thomas Thermopolis ? Demande le chauffeur de taxis.

- Lui même ! Répond Thomas.

- Entrez je vous en prie !

Léna ouvre la portière arrière, et va s'installer aux côtés de James.
Je la suis avec Thomas, et c'est Mickaël qui part s'installer à côté du conducteur.

C'est un grand taxis, et il y a quatre places à l'arrière, chose que je n'ai jamais vu auparavant.

- Ou voulez vous aller ? Demande le chauffeur.

Thomas répond :

- Nous ne savons pas trop. Peut être Time's Square.

- Très bon choix. Il y a un peu moins de monde que d'habitude aujourd'hui.

J'allais demander comment cela se faisait, y avait il une occasion particulière qui expliquait ça, quand mon regard tomba sur un magazine placé dans la portière à ma droite.

J'écarquille les yeux, et saisit le magazine.

- Allez y ne vous en faites pas, me dit le chauffeur, voyant que j'avais pris le magazine.

Je reste figé devant ce bout de papier, et l'observe sous toutes les coutures.

- Qu'est ce qui se passe Clive ? Demande Léna à mes côtés, ayant perçu mon trouble.

Je ne lui réponds pas, et tend le magazine sous les yeux du chauffeur du taxis, et demande en montrant la première de couverture :

- Qui est ce ?

Le chauffeur y jette un coup d'oeil, et répond en riant :

- Vous ne devez pas être du coin vous, je me trompe ?

Je ne répond pas, et il continue :

- Remarque même en étant pas du coin vous devriez en avoir entendu parler. C'est Céleste Hunter, vous savez la nouvelle actrice ? Elle n'est pas aussi connue que d'autres pour l'instant, mais elle fait fureur en ce moment.

En voyant mon regard perdu, ainsi que celui des autres, le chauffeur répond en riant :

- Non vous n'avez pas l'air de savoir ! Excusez mon indiscrétion mais vous ne lisez jamais les journaux ? Vous je connaissez pas Les 24h ? Don't Worry, avec Bradley Cooper ? Et il y a ce film, Shark terminé récemment et qui va sortir sur les écrans dans quelques jours ?

Voyant nos airs consternés, le chauffeur de taxis s'étonne, et finit par dire :

- Eh ben dis donc... je savais que certaines personnes ne s'intéressaient pas au people mais nous sommes quand même en Amérique...

En effet je ne suis pas trop au courant des films tournés sur Terre, nous avons nos acteurs à Area, et Céleste n'en faisait pas partie.

Alors là, voir le visage de la A que je connais qui s'est battue à mes côtés pour sauver Area, sur la couverture d'un magazine à côté du titre "Interview exclusive avec Tyler Hoechlin, le coéquipier de Céleste Hunter !", c'est trop pour moi.

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