𝄞 EXPERIENCE - Ludovico Einaudi 𝄞

De marbre le sol. De marbre les murs. De marbre les sculptures. Un palais caché derrière les ronces. Il avait couru. Écorché, son visage était abîmé. Par qui avait-il était poursuivi ? Il ne le savait guère. Il n'avait sentit que sa présence, son horrible présence, si noire, si malsaine, dans son dos, sur ses pas. Le bruit de ses bottes tapant sur le sol avait provoqué en lui une peur lancinante. Puis il y avait eut les hauts pieds de roses remplis d'épines. Dans un moment de désespoir, il s'y était frayé un passage. Acérées, les épines avaient laissé leurs traces sur le visage de poupon du prince.

Il sentait le sang lentement couler le long de sa peau de velours. Il passa ses doigts sur ses joues pour constater. Rien. Il ne fit rien. Il laissa le sang sur ses mains. Il avança dans ce palais perdu, abandonné. Tout était sombre, poussiéreux, et de marbre. Mais l'endroit avait presque quelque chose de magique. Il avait une âme, une vie profondément enfouie. Puis, lorsque les nuages laissèrent place à la Lune, ce ne fut plus sinistre. Cela brilla. Cela brilla de partout, à tous les recoins de l'immense salle. Un trône s'illumina. En hauteur, il était vide. Jimin sentait son cœur battre. Son trône ? Était-ce le sien ? Il n'était pourtant pas couronné. Il avança doucement jusqu'aux pieds des quelques marches le séparant de ce siège qui l'appelait. Le cœur battant, il posa un pied sur la première marche. Un sur la deuxième. Et, lorsqu'il s'apprêtait à franchir la troisième, un bruit dans son dos l'arrêta, net.

Il tourna lentement la tête, et que fut sa surprise lorsqu'il vit éclairé d'un faisceau de lumière, un chevalier. Tout en armure, son visage même était caché. Il se tourna pour être entièrement face à lui. Immobile, ils se faisaient face.

« Qui êtes-vous ? »

La voix du prince résonna dans la pièce. Non. Ce n'était pas sa voix. Pas celle de Jimin. Celle de Jay. Il posa sa main sur ses lèvres. Allait-on le reconnaître ? Allait-on comprendre qu'il n'était qu'un imposteur ?

Le temps passa à une vitesse biaisée de la réalité. Il observa l'homme recouvert de la tête aux pieds et se demeurant immobile. Que faisait-il ? Pourquoi ne réagissait-il pas ?

Les questionnements s'enchaînèrent jusqu'à ce qu'un mouvement de sa part soit obtempéré. Un, puis deux... puis il retira son casque. En un bruit sourd, ce dernier tomba contre le marbre, et que fut sa surprise lorsque de longs cheveux blonds tombèrent dans son dos, sur ses épaules. Ils avaient la couleur de l'or. Et le visage qui les possédait lui était connu. Oh, plus que connu, même. Son cœur battait, battait fort et vite, cognait contre ses tempes, sa poitrine, sa cage thoracique. Allait-il s'effondrer ? Il n'en fit rien. Au lieu de ça, il s'approcha. Il descendit de nouveau les marches. Ses pas étaient légers, on aurait dit qu'il flottait. Ils arriva finalement devant lui. Il était plus grand que lui. Mon dieu, il était magnifique.

« Yoongi... »

Sa voix résonna dans le palais, aux quatre coins. Toujours pas la voix de Jimin. Il faillit doucement s'étrangler et pourtant, Yoongi ne semblait rien remarquer. Et, au lieu de faire quelconque remarque, quelconque commentaire, il se mit à sourire. Un beau, un magnifique sourire qui fendit l'âme de Jimin. Oh, je pourrais mourir après l'avoir vu sourire ainsi.

« Jay... »

Ses yeux s'écarquillèrent. Comment ? Pourquoi ? Il avait l'impression que son coeur était prêt à lâcher.

« Tu... »

« Je sais tout. »

Il savait tout.

« M'en veux-tu ? »

« Jamais. »

Puis, une mélodie. Elle arriva, progressivement. Jimin, non, Jay se mit a regarder partout, tout autour de lui. Elle n'avait pas de source, seulement une présence. Une omniprésence. Il connaissait cette musique. Elle ne pouvait pas exister à cette période. Experience de Ludovico Einaudi. Elle était magnifique. Lorsqu'il releva les yeux, Yoongi fit la révérence et lui tendit sa main. Jay la regarda un moment, hésitant, mais finit par venir y faire glisser la sienne.

Ainsi, ils se mirent à danser. Yoongi tira son corps contre le sien. Une main sur sa hanche, l'autre dans la sienne, il le faisait valser. Jay ne lâchait pas son visage du regard. Il n'avait jamais paru aussi beau. Il paraissait même irréel. Une fine lueur dorée entourait son être, comme s'il ne venait pas de la terre mais du ciel. C'était fascinant.

Ils tournoyaient dans cette salle toute de marbre vêtue, la musique résonnant dans tous les angles, jusque dans leurs corps entiers. Puis, valsant, Jay aperçu un miroir. Il était lui, de nouveau. Plus de trace du prince, c'était son propre reflet qu'il voyait dans cet immense miroir. Pourquoi Yoongi ne réagissait-il pas ? De plus, il n'avait rien à envier à Jimin. Lui avait la peau bien plus foncée, basanée, des cheveux bouclés, dans un châtain blond qui tombait en désordre devant ses yeux. Par ailleurs, ces derniers étaient atypiques et c'était sans doute pour cela que les filles, en soirée, étaient sous le charme. Un œil bleu, un œil vert. Il en avait longtemps complexé et avait finit par en faire un de ses plus gros atouts.

Il trembla. Il leva les yeux vers lui, et Yoongi souriait encore. Il observa ensuite ses cheveux. Il était si beau ainsi, pourquoi ternissait-il ses cheveux de noir ?

« Tu es tellement beau. »

Avoua Jay, une de ses mains venant lentement effiler sa chevelure dorée. Il sourit de nouveau, et resserra son corps contre le sien.

« Je ne le serai jamais autant que vous, votre altesse. »

« Non je... Je ne suis pas... »

Bégaya Jay en tentant un mouvement de recul, mains la main de Yoongi dans le creux de son dos l'empêcha de s'échapper. Ils dansèrent donc, un moment encore. Puis, ils finirent par se détacher. Yoongi fit une nouvelle révérence et la seconde d'après, la musique devint moindre jusqu'à s'éteindre. Jay regardait partout autour de lui, lorsque soudain, il sentit ses jambes se dérober sous son poids, et son corps entier tomba au sol, ses genoux heurtant de plein fouet la surface marbrée. Le mal de crâne s'ensuivit, violent, perfide. Il posa sa main sur son front, les yeux pressés, il souffrait. Puis, lorsqu'il réussit à rouvrir les yeux, tout était noir autour de lui. Comme si le décor était absent, comme s'il se retrouvait dans le vide intersidérale. Le néant.

Puis, des bruits de pas résonnèrent doucement, lointains puis se rapprochant de plus en plus, avant qu'une silhouette ne se montre, n'apparaissent devant Jay qui leva lentement la tête, encore à genoux. Il vit un homme. Un jeune homme. Il ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu de sa vie et pourtant, ses yeux particulièrement noirs transcendèrent son âme. C'est tout ce qu'il réussit à percevoir et à retenir avant qu'il ne tombe dans le néant profond, sans rien pour s'agripper, pour s'accrocher, flottant au milieu des abysses du rien.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était dans son lit. Dans la chambre princière. Son corps était couvert de sueur, et sa respiration était erratique à souhait.

« Un rêve... »

Souffla-t-il en un soupir chaotique. Il passa sa main dans ses cheveux, totalement trempés. Tout ça n'était qu'un rêve mais bon sang, il l'avait secoué au plus haut point. Son corps et son cœur tremblaient à l'unisson, c'était violent, il était brusqué. Beaucoup d'informations lui étaient apparues, et il ne savait que faire de tout ça. Puis, les prunelles noires lui revinrent. Yoongi avait des prunelles aussi noires que la nuit, alors pourquoi avait-il l'impression que celles qu'il avait vu appartenaient à quelqu'un d'autre ?

*

Yoongi bailla lourdement dans son poing. Leur mission touchait à sa fin, enfin. Cela n'avait été que deux semaines et pourtant, elles avaient paru interminable. Surtout que, et il fallait le dire, ce n'était pas la corvée la plus palpitante qui soit. Tout était dans le mot, corvée. C'était ennuyeux à souhait.

« Les troupes d'Egonie sont en chemin. »

Affirma Jungkook, haut perché sur son canasson, le regard perdu dans le lointain. Yoongi leva les yeux vers lui et l'observa. Depuis qu'ils avaient eu leur discussion cette nuit là, à l'orée du bois, Jungkook était différent. Il était moins bavard, moins taquin. Il semblait mélancolique. Pourtant, cela n'aurait pas dû être cette finalité, du moins, cela n'avait pas été le but de Yoongi. Il pensait les mots qu'il avait dit, et il espérait que Jungkook les prendrait en compte. Il s'avérait qu'il s'était mis à ressentir un peu moins d'animosité à son égard, alors l'idée qu'il puisse être heureux ne se voulait plus si insupportable que ça. Puis surtout, si Taehyung était heureux, Jimin le serait aussi, et c'était un gros point pour Yoongi.

Quelques minutes passèrent, et on entendit au loin, le bruit d'une armée à cheval, les sabots frappant contre la terre en un rythme régulier. Bientôt, leurs silhouettes apparurent, et Yoongi put se rendre compte qu'ils étaient légèrement plus nombreux qu'eux. Il leva de nouveau les yeux vers Jungkook et vit que ses traits s'étaient durcis. Y avait-il un problème avec cette armée, ou ce royaume ? Il n'en savait rien.

La troupe finit par arriver à quelques mètres d'eux, et l'homme qui se trouvait en tête de cette dernière descendit de sa monture. Il portait une armure et un plastron dans les couleurs de son royaume : vert et bleu. Jungkook descendit à son tour de son cheval et les deux marchèrent l'un vers l'autre jusqu'à se retrouver face à face. L'échange de regard fut bien étrange vu de l'extérieur. Froid, impétueux, comme s'ils allaient se jeter au cou de l'autre à la seconde. Mais finalement, l'homme de la troupe d'en face afficha un grand sourire avant d'échapper un rire éloquent et de venir offrir une accolade amicale à Jungkook. Ce dernier ne semblait pas aussi enjoué mais plus détendu malgré tout, lui rendant son geste.

« La dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais encore qu'un soldat de rangs, et maintenant te voilà général. Tu as bien monté les échelons à ce que je vois. »

« Oui, comme tu peux le voir. »

Répondit Jungkook avec un faible sourire. Suite à cela, les deux troupes se mélangèrent et ils entamèrent tous ensemble, un joyeux festin. Ils parlaient forts, buvaient, rigolaient grassement. Le stéréotype des hommes de combat dénués de grâce, aimant les femmes et la beuverie. Comme à leur première soirée en dehors de leur royaume, Yoongi était à l'écart. Il n'éprouvait pas le besoin de se mêler à eux, il était bien dans son coin et essayait de penser à autre chose pour ne pas avoir à écouter leurs conversations empreintes de lubricité. Il avait bien conscience que certains chevaliers n'avaient pas grand chose dans le crâne. Tout ce qu'ils aimaient c'était la violence et le sexe. À croire qu'il ne ressentait rien de vrai, puissant et profond. Seul des émotions purement animales les contrôlaient. Et c'était triste.

Puis, arrivant sur la fin de son assiette, un homme s'installa auprès de lui. Il releva les yeux et reconnu le général d'Egonie, l'homme qui avait enlacé Jungkook à son arrivé. Ce dernier le scruta un moment avant de poser sa pinte brusquement contre la table en bois.

« Tu es nouveau, toi. »

Yoongi avala doucement sa bouchée de bœuf et releva les yeux vers lui.

« Je le suis. »

« Ah, je me disais bien que je n'avais jamais vu ta gueule d'ange avant. »

Yoongi se crispa. Il n'aimait pas cet homme. Il n'aimait pas ses manières, sa façon de parler, de s'exprimer comme s'il était le roi de ce monde. Il ne répondit rien à ce commentaire et finit son assiette, le voyant boire plusieurs gorgées de sa bière jusqu'à ce qu'elle soit à sec.

« C'est quoi ton nom ? »

Cet homme devait avoir une quarantaine d'années. Son haleine puait l'alcool.

« Yoongi. »

Clair, net et concis. Il ne voulait pas lui parler. Pourquoi venait-on toujours l'importuner dans ses moments de solitudes qu'il pensait mériter ? Il aimait être seul, ce n'était pas si compliqué à comprendre. Ça se voyait rien qu'à son attitude alors pourquoi s'acharner à venir le hanter de la sorte ?

« Yoongi. »

Son nom dans sa bouche ne sonnait pas bien. Il se leva alors, son assiette en main en se tournant vers l'homme.

« Veuillez m'excuser. »

Puis, il n'attendit pas de réponse avant de partir, posant son assiette avec les autres et quittant l'immense tente où ils festoyaient tous. Dehors, dans le ciel, le soleil était à son apogée et cognait fortement sur la terre asséchée. Il n'avait pas plu ces deux dernières semaines. Cela leur avait été seulement réservé à l'allée. Néanmoins, il s'éloigna doucement de la tente, marchant sur les sentiers de terre battue, foulant l'herbe sous ses semelles épaisses. Il n'avait jamais eu de chaussures d'aussi bonnes qualité. C'était plaisant.

Il alla se poser à quelques mètres, se hissant sur une barrière en bois. Ses yeux se fermèrent et il laissa le soleil caresser sa peau blafarde. Ses pensées allèrent au petit prince. Il n'était pas seul et pourtant, qui pouvait bien assurer sa sécurité ? Les chevaliers restés au palais n'étaient que des idiots, et il ne leur faisait pas confiance. Bien sûr il y avait les gardes, le palais était surveillé mais pourtant, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. On ne pouvait pas envoyer de lettre à la frontière. Cela faisait donc deux semaines que Yoongi ignorait tout de la vie et des états d'âmes du prince. Pourquoi cela lui pesait-il autant ? Oh, il se posait vraiment la question alors que c'était d'une imparable logique...

Tandis qu'il se perdait dans ses pensées, il n'avait pas entendu que quelqu'un était sorti à son tour et qu'il n'était plus seul. Ce ne fut que lorsque le son de sa voix rocailleuse se fit entendre qu'il leva la tête vers l'élément perturbant sa tranquillité, une seconde fois.

« Quelle beau temps, n'est ce pas ? »

Il venait vraiment le déranger pour lui parler du temps ? Yoongi lutta pour ne pas lourdement soupirer. Il releva les yeux vers lui et hocha simplement la tête. L'homme dont il ignorait le nom posa ses yeux sur lui, l'observant longuement, ce qui eut le don de le mettre mal à l'aise.

« Nous avons beaucoup de jeunes recrues, mais rares sont celles avec une jeunesse telle que la vôtre. »

Yoongi releva les yeux vers lui, les sourcils froncés.

« Que voulez-vous dire par là ? »

L'homme esquissa un sourire que Yoongi n'apprécia pas, et s'il était plus violent que ça, il aurait dégainé son épée et entaché son visage pour que plus jamais un tel sourire n'apparaisse sur ses lèvres.

« Ce que je veux dire mon beau, c'est que tu es parfait pour être un mignon. »

Yoongi sentit son sang se glacer instantanément dans sa poitrine. Il connaissait le mot mignon. Il n'était pas employé par beaucoup, mais il savait très bien de quel autre mot il était dérivé. Il ne s'était jamais senti si honteusement humilié.

« Je vous demande pardon ? »

Argüa-t-il en resserrant sa poigne sur son épée à sa taille.

« Tu m'as très bien entendu. C'est drôle ça, n'empêche. Ton physique va parfaitement bien avec celui du prince que vous servez. Deux jeunes garçons qui pourrait combler tant d'attentes. »

Yoongi ne sentit pas le coup partir. L'insulter était déjà beaucoup, mais son sang froid lui avait permis de ne pas s'emporter, mais insulter le prince... C'était au delà de ce qu'il pouvait accepter. Son poing était directement parti dans le visage du général, et un craquement suivit d'un flot continu de sang étaient survenus. Les choses se passèrent bien trop rapidement. L'homme venait d'hurler et presque tous les hommes, de son camp comme de celui de Yoongi accoururent. Jungkook arriva à son tour et écarquilla les yeux en voyant tout le sang, et l'homme (du nom d'Harold), assis au sol entrain de se tenir le visage. Il tourna la tête vers Yoongi, avec un mélange indescriptible d'émotions dans ses yeux. Quant à Yoongi, il était figé. Il regardait la scène d'un air détaché. Sa colère était partie et maintenant, il était absent.

Mais cette absence ne fut que de courte durée puisque Jungkook l'entraîna rapidement à l'écart, sous les insultes incessantes d'Harold derrière eux. Yoongi se défit rapidement de sa prise et il eut droit au regard assassin de son général.

« Qu'est ce qu'il t'a pris, putain ?! »

Il était agressif. Il n'avait pas le droit de l'être. Yoongi n'était pas en faute.

« Il l'a cherché. »

Jungkook croisa les bras contre sa poitrine en le regardant, attendant une explication. Yoongi soupira lourdement et détacha nerveusement ses cheveux, faisant écarquiller les yeux de Jungkook qui détourna le regard. Il passa ses mains dedans, les ébouriffant un moment avant de les rattacher.

« Il m'a insulté. Mais ce n'est pas pour ça que je l'ai frappé. En partie oui, mais disons que le coup est parti lorsqu'il a osé ensuite insulter le prince. »

Jungkook fronça les sourcils et toisa Yoongi d'un regard ferme.

« Qu'a-t-il dit ? »

« Ils nous a traité d'esclaves sexuels. »

« De mignons. »

Conclut Jungkook qui se crispa mais qui pourtant, ne paraissait pas plus surpris que ça.

« Ça te parle ? »

Le général soupira et hocha doucement la tête.

« Il m'avait dit la même chose, lorsque je n'étais encore qu'un simple chevalier. Cet homme est un gros porc. Il aime fourrer sa queue dans des petits minets dont il peut avoir le contrôle. Si ce n'était que moi je te féliciterai pour lui avoir remis les pendules à l'heure, mais je vais pas te mentir, t'es dans la merde. »

Yoongi soupira et laissa partir sa tête en arrière.

« Je m'en fiche. Ce n'est pas mon problème. J'ai fais ce que j'avais à faire. Si je dois payer les conséquences de mon acte je les paierais mais en ayant la conscience tranquille. Je n'ai pas mal agis. »

Jungkook le regarda et hocha doucement la tête. Suite à cela, la troupe d'Orôn plia bagage et récupéra ses montures afin de prendre le chemin du retour. Lorsqu'ils passèrent devant les hommes d'Egonie, Harold les fusilla du regard, le nez ayant doublé de volume.

« Vous ne vous en sortirez pas comme ça. »

Lâcha-t-il à l'intention de Jungkook. Ce dernier ne Répondit rien, détournant simplement le regarde, appelant ses hommes. C'était l'heure de rentrer à la maison.

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comment vous dire que j'aime fort ce chapitre. j'ai écris la première partie genre a 1h du matin, toujours le meilleur moment pour écrire. j'espère que je reprend un peu du poil de la bête, en tout cas je suis fière de ce chapitre