Point de vue d'Alice

Une fois la porte d'entrée du manoir franchie je me stoppais net, remettant mon chemisier blanc en place. Puis me remettais en route traversant la forêt à pied. Je ne me souvenais pas que ce chemin était aussi long. Les minutes paraissaient être des heures. Je marchais, marchais et marchais encore. S'il avait parut si rapide avant c'était sûrement parce que j'étais avec Adam.

- Mais quelle idiot! Criais-je

Pourquoi avait-il fallut que ça m'arrive ?

Je traversais les dernier mètres qui me séparaient de mon habitat. Je rentrais enfin chez moi, j'avais comme l'impression de ne pas être venue depuis un siècle. À peine rentrée une sonnerie se fit entendre.

- Mon téléphone.

Je l'avais oublié celui-là. Je le pris et vis le nom Sarah affiché sur l'écran. Je décrochais.

- Allo ?

- Punaise Alice ?! Où est-ce que tu étais passée je t'ai appelée une vingtaine de fois !  Ça fait 4 jours t'aurais pu me prévenir !

4 jours... seulement 4 maudits jours..

- Je... je suis désolé.. j'ai attraper un sacré truc. Je pense rester encore quelques jours au repos.

- Bon ok.. oui, ça s'entend à ta petite voix. Je passe pour cette fois mais la prochaine fois évite de me faire une frayeur pareille! J'essayerai de passer dans la semaine pour t'apporter t'es cours.

- Merci Sarah. Je te rappel plus tard.

J'avais même raté le lycée. Ces 4 jours sont passés tellement rapidement. J'avais appris et vu des choses que je n'aurais jamais soupçonnées. J'étais épuisée. Je passais par la cuisine attrapais un verre d'eau plein et le bu d'une traite. Puis prise de fatigue je me laissais tomber sur le canapé et m'endormais instantanément.

Un bruit. Toujours le même. Ce bruit me fit sortir de mon sommeil.  Je me redressais la nuque endolori. J'essayais de lever la main afin d'enlever les mèches qui me tombaient devant les yeux mais impossible. Quoi ? Je baissais le regard vers mes mains. J'étais attachée ?

- Comment.... ? Fis-je essayant de me libérer des liens qui me retenaient.

J'étais bel et bien attachée. J'étais assise sur une chaise les mains et les pieds liés. La pièce était sombre, seule une petite lumière filtrait, une minuscule fenêtre tout en haut du mur à ma droite. J'étais pieds nues et le béton froid me fit frissonner. Mes liens me faisaient mal, impossible de me détacher. Qu'est-ce que je vais faire ? Pourquoi je suis là ? La panique m'envahit peu à peu. Des gouttes de transpiration apparurent sur mon front.

- Calme-toi..., me dis-je,
Essayant de me calmer

Ma respiration était saccadée et bruyante. C'était d'ailleurs le seul bruit présent dans cette pièce.

Une porte s'ouvrit quelques mètres devant moi, puis se referma, laissant entrer une grande silhouette. Celle-ci se dirigeant dans ma direction. J'essayais d'examiner cette personne afin de l'identifier. Mais rien. Il faisait trop sombre et cette démarche n'avait rien de familier. Il s'approcha assez près pour que je puisse me rendre compte que c'était un homme. Il s'approcha encore, leva la main et tira sur quelque chose. La pièce s'illumina instantanément. L'homme devant moi m'était complètement inconnu, les cheveux grisonnants, un visage banal aux yeux gris avec un corps grand et fin. Il me fixa, m'examinant de la tête aux pieds.

- Bonjour, ma fille. Dit-il