Course poursuite
Me voilà donc, en pleine course poursuite avec un loup à travers la forêt en pleine nuit. Pour la seule et bonne raison que ce loup a les mêmes yeux que ce mec que je ne connais même pas et que j'ai aperçu au lycée. Non mais quelle idiote ! Pendant que je me maudissais intérieurement je me rendis compte que j'avais perdu sa trace. Bravo Alice ! Non mais vraiment voilà que je me retrouvais seule, perdue, en pleins milieu d'une forêt la nuit. Et bien ! Il ne manque plus que les bruits bizarres et bonjour le film d'horreur ! "Bon aller ! Remue-toi un peu" me fis-je violence. Je décidais donc d'avancer afin de me sortir de cette situation..
- Brouhh..., je frissonnais de froid
Pourvu qu'il ne se remette pas à neiger. Alors que je continuais mon chemin, une magnifique rivière gelée se présenta devant moi. Je le contournais avec précaution, quand mon pied rencontra une branche, celle-ci me fit perdre l'équilibre. Tout se passait très vite. Je tombais sur le dos brisant ainsi la glace, m'enfonçant de plus en plus dans l'eau glacée. Je tendais la main, mais en vain, rien à me raccrocher. La panique m'envahit. Impossible ! Mon corps était entièrement gelé, impossible de bouger. Je perdais mon souffle ! Ce n'est pas la fin ! Pas enc...
Puis plus rien..
Même morts nous pouvons encore rêver si ce n'est pas magnifique ?
Je rêvais qu'on me tirait vers la surface. Un torse, quelque chose de chaud, musclé, des bras brûlant qui m'encerclent et me soutiennent, je me sens tellement bien. C'est comme-ci cette connexion était revenue, c'était tellement apaisant...
J'ouvrais les yeux. Un lit. Je me trouvais dans un lit que je ne connaissais pas. La pièce était grande, bien trop grande pour être ma maison. Je tentais de me redresser, mon corps était tout engourdit. Je portais une chemise trop grande qui faisait office de robe de chambre. Je me levais alors, titubant autour du lit, j'atteignais la porte puis l'ouvrais. Rien. Mise à part un interminable couloir. Je m'engageais dans celui-ci. Cet endroit est un palace, des tableaux et des statues occupaient l'espace par-ci, par-là. Au bout du couloir se trouvait un petit balcon sur lequel je pris place. Des escaliers descendaient sur la gauche et donnait sur une immense et luxueuse salle de séjour. Minute ! Je n'avais pas remarqué les voix, il y avait des gens dans cette salle. Tous me dévisageaient à présent. Ces visages me semblaient familiers.. Mais ce sont ! Les élèves de la night classe enfin que les garçons précisément, les quatres. Qu'est que je faisais là ? J'étais incapable de bouger. Tous ces regards sur moi.. je n'aimais pas êtres au centre de l'attention. Le grand blond s'approcha de moi puis prit la parole :
-Bon puisque que tu es réveillée, tu vas pouvoir choisir par toi même, me dit-il avec un regard charmeur
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