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Chapitre 7


Le vent soufflait et agitait les branches de l'arbre qui résidait dans mon jardin. Tel un monstre en colère, il remuait ses nombreux membres griffus, déployant son ombre sur les murs roses de ma chambre. Étant petite, cette abominable créature hantait tous mes cauchemars les plus sombres. Même si l'arbre ne m'effrayait plus, j'eus peine à trouver le sommeil dans cette nuit d'orage. Ma tête me donnait l'impression de peser une tonne, mon esprit embrumé ne demandait que le repos, pourtant, il m'était impossible de fermer l'œil.

Un cri retentit brisant ainsi le silence pesant qui s'était installé malgré la tempête qui régnait dehors.
Ce hurlement me sortit mon état de végétation. Terrifiée, je descendis les escaliers pour vérifier d'où venait le bruit. Armée d'un sèche-cheveux, j'évoluais sans bruit dans la maison silencieuse.
La lueur d'une bougie attira mon attention dans la salle à manger. J'y trouvais une étrange silhouette en pleine lecture. Pensant que c'était ma mère en proie à une insomnie, je m'apprêtais à remonter dans ma chambre mais l'inconnu se retourna, alerté par ma présence. Il portait une cape noire dotée d'une capuche qui avait pour but de couvrir sa tête, cependant je vis comme même son visage amoché et balafré. Et ses yeux, ils brillaient dans la nuit, tels deux rubis. Avant que je ne puisse dire quelque chose, il leva une main vers moi d'où jaillit une sorte d'éclair. Celui-ci m'aveugla et par réflexe, je fermai les yeux et criai.

Quand je rouvris les yeux, j'étais de retour dans ma chambre et le jour était levé. Après mettre remis de mes sueurs nocturnes, je regardais l'heure. 7h38. Zut ! J'allais être en retard. Je sortis précipitamment de mon lit et commençai à m'habiller.
Je pris mon téléphone pour mettre de la musique. Même en retard, c'était une chose dont je ne pouvais me passer. Avant de reposer mon téléphone je consultai l'heure. 7h43. Puis mon regard s'attarda sur la date juste en dessous. Samedi. Je me sentais bête à m'agiter un jour de week-end.
Soulagée, je m'allongeai sur mon lit et je fus emportée presque instantanément dans un profond sommeil, un sommeil sans rêve, cette fois-ci.

Je me réveillai deux heures après et décidais de prendre mon petit déjeuner. Quelques tartines plus tard, je pris l'initiative de sortir m'aérer l'esprit. Après les événements de la veille et mon cauchemar, je ne supportais plus l'idée d'être enfermée.
En me préparant, je tombai sur la triste image que le miroir me renvoyait. Je ne m'étais pas regardée dans la glace depuis que mes yeux avaient brusquement virés au rouge vif. J'avais maigrie et des cernes violets contrastaient avec ma peau anormalement pâle. Heureusement, mes cheveux dorés avaient gardé leur éclat.
Effrayée pas ma propre apparence, je décidai de me reprendre en main.
Je pris le soin de moi quelques temps, masques, bain tout ce qui pouvait me détendre était le bienvenu. Puis après quelques touches de maquillage, je fus fin prête à sortir.

Le froid m'assaillit alors que j'avais à peine mis le pied dehors. Aujourd'hui était une journée d'hiver comme les autres, glaciale et triste. Je fermai mon manteau puis commençai à marcher.

Le déambulai sans but, telle une âme perdue, au milieu des allées bordées d'arbres recouverts de givre. Un nuage de buée s'élevait dans les airs à chacune de mes respirations. En cette fin de matinée, les rues étaient calmes et muettes, il était rare de croiser un passant. Seul le ronflement des moteurs venaient perturber la tranquillité de la ville. Dans la quiétude, je laissais mon esprit divaguer et mes pas me mener où bon leur semblaient.

En relevant la tête, je me rendis compte que je me trouvais dans ce quartier résidentiel que je connaissais bien, trop bien. J'avais fait l'erreur de suivre mes reflex et me voilà prise au piège par mes propres sentiments.

Nostalgie. Tristesse. Regret.

Malgré moi, j'avais réussi à trouver ce quartier où une partie de mon enfance s'était construite. Dans ce jardin, dans cette maison devant laquelle je me tenais comme une idiote. Cette habitation autrefois si chaleureuse renfermait la source de mes problèmes. L'amnésie d'Axelle.

En cet instant, les minutes passèrent et je ne pouvais plus détacher mon regard de cette maison froide et repoussante. À ma grande surprise, la porte s'ouvrit. Et contrairement à ce que je m'attendais, un garçon un peu plus âgé que moi apparu dans l'encadrement de la porte. Il s'était coupé les cheveux mais je le reconnu immédiatement.
Gérémi, le petit ami de, si je peux encore l'appeler comme ça, ma meilleure amie.

Je remarquai ses yeux bouffis et son visage fermé. Une réelle tristesse se lisait sur son visage. Si ma mémoire était bonne, ils sortaient ensemble depuis plus de deux ans. Ils s'aimaient, c'était évident.
Mais l'amnésie n'a de pitié pour personnes même pas de l'amour. Elle détruit ses victimes, une à une, sans épargner ni oublier personne.
Et lui aussi a été pris au piège.

Habituellement, j'aurais pris la fuite pour ne pas être contrainte de lui parler mais toute cette tristesse qui me rongeait de l'intérieur m'obligea à rester.
Quand le jeune homme me vit, un mince sourire étira ses lèvres. Toutefois, la mélancolie était toujours présente.
Je ne pus lui renvoyer son sourire, c'était tellement douloureux. Il me rappelait mon ancienne vie, celle qui débordait de joie et d'amour.
Les larmes coulèrent encore une fois. Si je continuais à pleurer à chaque moment fort que je traversais, j'allais finir par me dessécher.
Quand il vint à ma rencontre, sa première réaction fut de me prendre dans ses bras.
Une chaleur agréable m'enveloppa, la sensation d'être comprise me réconfortait.

Je ne savais pas combien de temps nous étions restés devant cette maison impassible à notre douleur. Je ne savais pas combien de temps nous étions restés à se soutenir mutuellement. Cependant, je savais que je ne sortirais que plus forte de cette période douloureuse. 

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