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Chapitre 19 : Je ne peux pas te perdre. (2/2)


-C'est pas grave, t'inquiète. Ça arrive à tout le monde de péter un plomb de temps en temps !
-Oui, sûrement.
-Tu devrais faire de la boxe ! Je suis sure que ça te ferait du bien, de te défouler sur un punching-ball !
-Hum... Bonne idée. Je vais y réfléchir !
-Est-ce que ça va ta cheville ? Demanda gentiment son compagnon de solitude.
-Moyen...D'ailleurs, tu pourrais me donner mon sac, j'ai des anti-douleurs dedans...
-Ouais, bien sûr.

Il se pencha pour le prendre, donna le sac à Mary, qui elle, se rua dessus pour sortir sa boîte, et avaler un cachet.

-T'as mal à ce point ??? Fit-il sur le ton de la rigolade.
-Sincèrement oui, j'ai très mal. Ça m'était déjà arrivé il y a 2 mois environ, mais là, je crois que c'est pire.
-Aouch...
-Non, c'est moi qui ait mal Lucas !!
-Bah oublie pas que j'ai le bras dans le plâtre quand même !
-D'ailleurs, comment tu t'es fait ça ? En courant ?
-Non... Tu veux quelle version, l'officieuse, ou l'officielle ?
-Oh ! Ça veut dire que tu caches des choses, j'adore !!!
-Alors, laquelle !? S'impatienta Lucas.
-Les deux voyons, quelle question !
-Bien, officiellement, j'ai glissé dans un des couloirs du lycée alors que la femme de ménage venait de passer la serpillière.
-Et ça, c'est crédible ?
-Oui, parce que tu verras que les sols du lycée Kléber sont des vraies patinoires... Ça tient toujours pour ta venue l'année prochaine ? Ce serait cool de te voir en dehors de la "bande", je compte rester sur Strasbourg pour mon école d'ingénieur.
-Normalement, oui. Ça devrait le faire, je dois faire mon dossier... Bon, et la vraie version alors ???
-Je revenais d'une soirée, bien évidemment j'avais bu, trop bu. Et je me suis battu avec un autre, je ne sais même plus pourquoi... Et c'est l'autre qui a pris le dessus.
-Avec tes 60 kilos tout mouillé c'est pas étonnant !
-Bah merci...
-Je rigole ça va. Faut bien dire que tu fais planche à repasser...
-Tu te trouves mieux ??
-Bah merci...
-Allez je plaisante ! Avant que tu me balances que j'étais une "planche à repasser" j'allais te dire que je te trouvais très belle, ce soir.

Au simple mot "très belle" Katie se retourna vers les deux blessés, et leur lança, un regard d'une noirceur incroyable. Mary se raidit immédiatement, surprise, alors que Lucas soupira. A croire que Katie était pire que Julian, le visage de Lucas se décomposa, face au regard de sa petite-amie...

Et Mary, elle, se sentit directement coupable de la situation. Elle ne put s'empêcher de remercier le ciel que Julian soit en train de jouer à ce moment-là, ça, au moins, lui aura permis d'éviter une dispute...

-Il parlait de toi Katie !

Mary prit la parole aussi vite que possible afin de rattraper la situation. La jeune blonde retourna à son jeu tout en gardant un air plus que sceptique sur son visage. Mary pensait vraiment qu'elle ne devait pas être facile à vivre. Et de toute évidence, Lucas ne bronchait pas... Tel un petit toutou bien docile.

-Merci...Lâcha-t-il, troublé.
-De rien, et merci à toi pour le compliment.
-Je dis la vérité, c'est tout. En plus, le vert c'est ma couleur préférée, alors t'as bien choisi ton haut.
-Oui, surement ! S'amusa-t-elle avant de reprendre son sérieux. Elle t'étouffe, avec sa jalousie, pas vrai ?
-Un peu...
-Non, plus qu'un peu je crois.
-Possible.
-Tu sais, Julian aussi est jaloux, vraiment très jaloux, mais depuis qu'il a compris qu'il n'y a que lui, ça va mieux, tu as essayé d'en parler avec elle ?
-Évidemment qu'on en a parlé. Le problème, c'est qu'elle voit Tom qui trompe Sophie avec n'importe quelle fille qui passe sous son nez, et puis sans te vexer, Julian était comme ça aussi...
-Ouais, je sais.
-Du coup, elle a jamais vraiment connu de mec fidèle, et puis, elle est sortie avec Tom avant tu vois le truc, donc bon, je l'aime, mais c'est vrai que si je pouvais changer quelque chose, ce serait ça.
-Attends, Tom est sorti avec elle ???
-Oui, et Pierre et Sophie aussi, ont été ensembles, à un moment. J'crois que Tom et Alice ont flirté, Julian et Katie aussi...
-Flirté ? Ça veut dire quoi ?
-Il faut leur demander...
-Elles ont bien tournées les filles dans le groupe ! Lança-t-elle, amèrement.
-Tu parles de ma copine là....
-Désolée, c'est sorti tout seul.
-Toi, aussi, t'es jalouse...
-C'est la nouvelle de l'année !!!
-Au fait, comment ça se fait que tu joues aussi bien ?
-Ahaaa... C'est un secret !
-Ah non, j'exige de le connaître, je t'ai dis la vérité sur mon bras.
-Ça s'apparente à du chantage t'es au courant ?!
-Scandaleux, n'est-ce pas ?
-J'étais dans un club, à Paris. J'allais au bowling toutes les semaines, j'adorais ça.
-Voilà qui explique tout...

Ils discutèrent jusqu'à la fin de la deuxième partie, de tout et de rien, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Évidemment c'est Pierre qui remporta la partie, suivit de Tom, de Julian, de Katie puis de Sophie. Bien qu'ils aient tous prévu d'aller boire un coup en suite, Julian et Mary n'eurent d'autres choix que de décliner l'invitation, la cheville de Mary ayant déjà doublée de volume.

C'est Julian qui prit la décision de rentrer plus tôt, le masochisme de Mary lui aurait dicté de sortir avec les autres. Comme un prince charmant, Julian porta sa belle jusqu'à sa voiture... Ils prirent la route rapidement, silencieusement au départ, Mary souffrant en silence, Julian ruminant, se remémorant les regards que sa petite-amie et Lucas s'étaient lancés...Mary, d'un ton solennel, se décida à briser le silence.

-J'aime pas ça.
-Quoi donc ?
-Notre silence... Tu es fâché ?
-Non, jaloux.
-C'est pas vrai !
-Si, c'est vrai.
-Julian, tu vas pas faire la tête parce que j'ai rigolé avec un autre que toi quand même !
-Je fais pas la tête. Tu lui plais, ça se voit, personne n'est dupe. Et j'aime pas ça.
-C'est un ami...
-Un ami qui te reluque sans gêne.

Mary vit la poigne de Julian se refermer sur le volant, violemment. Elle soupira longuement. Elle avait déjà mal physiquement, elle n'avait pas la force de l'affronter. La jeune femme tenta de le calmer avec des paroles simples.

-C'est avec toi que je suis, je ne te tromperai jamais.
-Tu ne peux pas dire ça, alors qu'il serait prêt à te sauter dessus d'un moment à l'autre.
-Arrête Julian, je t'en prie...
-Ça me rend malade.

Elle le voyait, ça l'insupportait.

Julian était vraiment, en train de perdre pied. Il se montait la tête. Ils le savaient, tous les deux. Mais Mary n'allait pas céder, elle allait réussir à le calmer, il le fallait. Elle voyait à quel point il essayait de prendre sur lui, de se calmer. Elle prit sa main tendrement dans la sienne. Elle le vit déglutir difficilement.

Julian avait mal.

-Julian, je ne suis pas comme ça.
-Je sais.
-Tu ne peux pas réagir de cette manière dès que je sympathise avec un autre homme que toi, ce n'est pas possible.
-Je sais. Mais tu lui plais.
-Oui, peut-être. Mais lui ne me plait pas. De plus, il a une petite copine, et moi, je t'ai toi. Alors je ne vois pas pourquoi tu te fais des films..
-Peut-être parce qu'il est dans la même prépa que celle où tu souhaites aller. Il va rester sur Strasbourg, moi je n'y serais plus. Vous pourrez vous voir, quand vous voudrez, dans mon dos. Vous avez énormément de points communs et-
-T'attends quoi là ? Que je renonce à la prépa ?
-Bien sur que non !
-Alors arrête un peu ! Je suis avec toi, je ne vais pas me jeter dans les bras de Lucas l'année prochaine parce que je serai en manque. Ou dans les bras de n'importe quel autre garçon. Il ne m'intéresse pas. Il n'y a que toi, que toi ! Je ne suis pas comme les autres. Julian, c'est moi, Mary. Tu me connais, fais-moi confiance.
-Pardon.

SILENCE.

-Bon... Excuse-moi. C'est plus fort que moi...
-Je sais...
-Je ne peux pas te perdre.
-Jamais Julian, ça n'arrivera pas... Mais concernant Lucas, je vais être amenée à le voir souvent, il faudra que tu t'y fasses, d'accord ?
-Je m'y ferai.

Ayant besoin d'affection, Mary posa sa tête sur l'épaule gauche de Julian. Sa cheville lui arrachait sans cesse des gémissements de douleur, à un simple coup de frein, ou un virage un peu trop sec.

D'un naturel à couper le souffle, Julian déposa un long baiser sur la chevelure de sa belle, désormais calmé. Sa jalousie était là, toujours et encore, mais grâce à Mary, il avait l'impression de la gérer un peu mieux. Alors qu'elle se laissait aller à fermer ses yeux verts, cherchant un moyen quelconque d'atténuer sa douleur, il soupira longuement.

-Tu arrives à supporter ça ? Quand je suis comme ça.
-Oui, je veux t'aider. Il faut que tu comprennes que tu ne peux pas me contrôler, mais que je n'irais pas voir ailleurs pour autant.
-C'est dur.
-Ça viendra.... J'ai mal, Julian.
-J'essaie de conduire le mieux possible, désolé.
-Ça ne fait rien.
-La douleur te rend pâle, tu es au courant ? On dirait une vampiresse !
-C'est un compliment ?
-Bien sur. Ta cheville...
-J'ai plus mal que la dernière fois, si c'est ce que tu veux savoir. Et ça m'inquiète, parce que si demain ça va pas mieux, ça veut dire que tu voudras m'emmener à l'hôpital...
-Tu lis dans mes pensées !
-Malheureusement... Qui sait c'est peut-être un pouvoir de vampiresse ??? S'enquit Mary comme une enfant.
-Ce serait cool. J'aurai plus besoin de te parler...
-Adorable..!
-J'rigole, ça va ! Tu arriveras à dormir ?
-Ça va être très difficile, mais ça ira, il le faut.
-De toute façon, tu seras dans mes bras, ce sera déjà bien !
-J'ai envie d'une déclaration d'amour, tu veux bien m'en faire une ? S'il te plaît...?
-Pourquoi cette soudaine envie, je ne les fais pas sur commandes !
-Parce que j'ai mal...Chuchota Mary. Ça me réconfortera.
-Ok... Je t'adore. Tu es belle. Tu es sexy. Tu-
-Arrête ! C'est pas ce que je veux !!
-Mais j'ai pas d'inspiration là !
-Bon. Tant pis. Lâcha-t-elle, déçue.
-Tu attends quoi ? -il laissa échapper un léger rire- Je peux essayer de te trouver des paroles de chansons qui me font penser à toi, tiens, peut-être que ça fera l'affaire. Par exemple, « You're my wonderwall », ou encore « Can't help falling in love... with you ». Oh, et puis il y a aussi « How you get the girl » de Ryan Adams. Je pense que tu ne la connais pas, je vais devoir te la faire écou-
-JULIAN ATTENTION !

Un cri.
Un coup de frein.
Un crissement de pneus.

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