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Chapitre 15 : Il m'a embrassé. (3/3)

Mary le savait, elle s'en doutait bien avant cette soirée. Mais Julian s'en voulait d'une certaine manière, se sentant incapable de satisfaire sa belle, de lui apporter du réconfort, de l'amour à l'état pur, comme il savait, et surtout aimait le faire.

Mais Mary préférait ça à l'épuiser, pour de bon. Tendrement, elle glissa sa main droite sur la joue du jeune homme. La caressant, traçant de ses fins doigts les cernes de Julian, tendrement, lui apportant de l'amour, à sa manière. Julian ne put s'empêcher de sourire, ses yeux verts étaient tout bonnement plongés, comme jamais dans les billes de Mary. Il était faible, sa voix était douce, calme.

-Tu es un ange Mary.
-Je suis ton ange, celui de personne d'autre.
-Je suis épuisé, si tu savais.
-Ça ne fait rien. Je le vois sur ton visage de toute manière, et c'est normal d'être fatigué après ce que tu as vécu...
-Parle moi.
-Tu auras la force d'écouter, Rockstar ?
-Ta voix me bercera.
-Oui, mais te parler de quoi ?
-De Nathan...

Alors que Mary était, deux mots avant, amusée par sa demande, elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Il savait. De quoi parlait-il ? Du secret à propos de la santé de Mary, ou de leur baiser ? Sophia lui avait dis ? Nico ? Elle essaya de rester calme, le plus possible.

-Vous me cachez quelque chose, lui et toi, je le sens. Et ça me met hors de moi, tu le sais.
-Je le considère comme mon frère. Chuchota Mary, espérant esquiver la question.
-Je sais. Mais, dis-moi.
-Il m'a embrassé.

Valait mieux lui avouer ça que ses problèmes de santé...Le visage de Julian se ferma, en une fraction de seconde. Il se pinça les lèvres, pour ne pas exploser. Il savait parfaitement qu'en temps normal il serait descendu au salon et aurait cogné son frère. Il se retenait, respirant fortement, bouillonnant. Il n'avait pas la force de se lever, et c'était certainement préférable, s'il en avait été capable, il aurait détruit tout sur son passage, il le savait.

Et comme si Mary sentait la tempête arrivée, elle retenait son souffle, trop paniquée, en pensant à la future réaction de Julian. Il ferma les yeux, gardant son calme presque olympien, se répétant qu'il y avait une explication, que de toute manière s'énerver ne servirait à rien... Mais il serrait les poings, sa mâchoire était crispée, il était en train d'imploser. Il reprit la discussion, d'un ton extrêmement sévère.

-Quand ? Et pourquoi ?
-Le jour de ton réveil, il était trop heureux. C'était juste un bisou, bref.
-Tu as ressenti quelque chose?
-Non.

Mary lui répondit, de manière catégorique. Sur le coup, elle avait été tourmentée, surprise, paumée. Avec le recul, elle n'avait plus de doutes. Il n'y avait rien d'amoureux entre Nathan et elle.

-Bien. Alors pourquoi tu m'en parles ?
-Pour que tu ne l'apprennes pas par quelqu'un d'autre...
-Qui ?
-Sophia, ou Nico.
-Pourquoi Nico ?
-Ça s'est passé devant lui, dans la salle d'attente.
-Bien...

Il souffla bruyamment, respira un grand coup et rouvrit ses yeux. Ses prunelles étaient terrifiantes. Mary savait très bien, qu'un rien pourrait le faire vriller. Il lui murmura quelques paroles, la mâchoire serrée, toujours, contenant sa rage tant bien que mal.

-Parle moi. Entendre ta voix va me calmer... J'ai besoin de me calmer Mary, au risque de faire quelque chose de mal, de descendre et de tabasser mon frère, ou encore pire, de te faire mal, à toi. Alors parle moi, apaise-moi. Parce que là, tout de suite, ça ne va pas du tout.
-Je ne te tromperai jamais. Je ne suis pas Anne ou Léa, jamais Julian. Je ne veux que ton bien, que ton bonheur.
-Je sais. Continue.
-Tes cheveux virent au roux, le soir, quand on est au point de vue. Je sais pas pourquoi, mais j'adore ça, ça te donne un charme fou.

Mary avait totalement changé de sujet. Et Julian, lui, en était presque amusé, malgré la colère qui était toujours en lui.

-Original, poursuis.
-Je... J'ai prié, pour toi. Quand tu étais dans le coma. Je ne suis pas croyante, du moins je l'étais pas, maintenant que tu es sauvé je sais plus mais.. J'avais trop peur de ne plus pouvoir t'embrasser, j'aurais été prête à tout, pour te retrouver. Quand tu as fait ton arrêt, j'ai eu l'impression de mourir de malheur. Mon monde s'était écroulé, parce que mon monde, c'est toi désormais. C'est la première fois depuis la mort de mon père que je ne me souciais plus de moi, ou même indirectement de moi, la seule chose qui m'importait, c'était de te revoir sourire, de pouvoir te regarder dans tes yeux verts, de croiser ton regard malicieux quand je suis à califourchon sur toi et que tu adores ça. Je ne pouvais plus m'imaginer vivre sans tes mains qui glissent sur ma peau, sans tes caresses, tes baisers... Parce que sans toi, je ne suis plus rien.

Silence.

-J'aime ta voix, Mary. Ça me calme, ça marche. S'il te plait ne t'arrête pas. Tu me fais du bien, rien qu'en parlant.
-J'ai écrit une chanson, sur toi, ou plutôt pour toi, pendant que tu étais en tournée. Rien d'original, j'avais juste besoin d'écrire, d'extérioriser mon manque, de coucher mes idées sur le papier à musique. Quand tu m'as joué ton morceau au piano, la dernière fois,je me serais cru au paradis. Tu étais ... éblouissant, la perfection incarnée, je t'aimais avant, mais après ce morceau, j'ai eu la conviction que tu serais le seul à me donner tant de bonheur. Je... Je sais que ton point faible, c'est le cou, surtout ton côté gauche. Tu crois que je l'ignore, mais je sais qu'en passant ma main le long de ton cou tu frissonnes, tu adores ça. Et un jour, tu me supplieras de t'embrasser et de faire glisser mes lèvres le long de ta peau, tellement tu seras dépendant de moi...
-Je le suis déjà...
-Autant que moi.
-Tu me joueras la chanson ?
-Oui, si tu y tiens.
-Je ne peux plus jouer, moi, pour le moment. J'ai trop mal.
-Tu as de la volonté, tu rejoueras bientôt. J'en suis sure !
-Espérons...
-Optimiste...Il faut être optimiste, Rockstar.
-Quel changement radical...
-C'est grâce à toi.
-Tes yeux sont remplis de paillettes dorées, quand tu m'embrasses au soleil.
-C'est à ton tour, si je comprends bien...

Julian hocha la tête, et en même temps, posa sa main gauche, difficilement, mais sûrement, sur la cuisse dénudée de Mary par son mini-short de pyjama rose à cœur. Le sourire qui se dessina sur le visage de Mary enleva toute douleur à Julian alors qu'elle, glissa sa main le long du torse du jeune homme, le caressant délicatement, amoureusement. Elle avait réussi à le calmer, à le canaliser. C'était une victoire, pour eux deux.

-Le premier jour, dans le train, je me souviens m'être dit que tu pourrais être ma muse. Je ne te connaissais pas, je n'avais même pas croiser ton regard, mais ta silhouette, ta manière de te recroqueviller sur toi-même, me donnait déjà envie de te serrer dans mes bras, de te rassurer, même si je ne savais rien de toi. Je crois qu'en fait, c'était le coup de foudre, pour toi, même si je m'étais persuadée du contraire. Et puis, ce que je préfère chez toi, c'est tes fesses bien galbées.
-Galbées ?? Plaisanta-t-elle.
-Elles sont parfaites... Tu m'émerveilles chaque jour par ton talent. Tu respires la beauté et la pureté. Ce monde a besoin de toi, tu es destinée à faire de grandes choses, je le sens. Un jour, tu seras prête à aider, et à ouvrir ton cœur aux gens, et ce jour là, tu arriveras à être heureuse, et il viendra, je le sais...-il soupira pour reprendre sons souffle- Tu es faite pour moi. J'aime tout chez toi.
-Tout...?
-Tout. Même quand tu doutes, de mes sentiments. Tu me fais craquer, je sais que tu as l'impression que je suis fort, que je résiste à tout. Mais non, toi, tu me rends faible, vulnérable. Tes yeux, ton regard si éprouvé me font chavirer, m'énervent mais me rappellent à quel point j'ai envie de te sauver, à quel point tu me rends meilleur...
-Merci...
-Merci à toi.

C'était impossible de ne pas être ému. Mary se colla à son chéri, profitant de sa chaleur, de son odeur, de cette amertume qui avait un impact incandescent sur elle. Doucement mais sûrement, faisant durer le délicieux supplice elle remontait ses lèvres le long du cou du jeune homme, sa technique marchait, il se sentait décoller...

Elle l'embrassa, tendrement, affectueusement et intensément. Longuement, le plus longtemps possible, quitte à en avoir les lèvres gercées, leurs langues se mêlaient... Un bonheur parfait. Leur baiser prit fin, mais la passion qui traversait leur regard était tellement forte qu'au fond, ils étaient toujours en contact. Ils s'aimaient.

-Si je pouvais...
-Je sais Julian. Ne t'inquiète pas. C'est parfait comme ça.
-On en a que très peu parler.
-De... notre première fois ? Et des fois d'après ? Hésita Mary.
-Oui, enfin surtout, des fois d'après.
-Qu'est-ce que t'en as pensé ? Alors ?
-C'est addictif. C'est une drogue...
-Tu es ma drogue personnelle, oui.
-Et toi alors ? Comment tu qualifierais nos relations sexuelles ?

Julian testait Mary, elle le savait. Il voulait voir si elle arrivait à parler de ce sujet plus facilement qu'auparavant. Elle mobilisa tout son courage pour lui faire plaisir.

-Je n'ai pas beaucoup d'expérience...
-Mais tu as le droit d'apprécier, ou pas.
-Non ! J'adore ! C'est extra ! C'est génial ! Orgasmique !

Il rigola franchement, face à son enthousiasme. Elle garda son regard plongé dans celui de son amoureux, pour lui montrer qu'elle n'avait pas peur. Il lui répondit avec beaucoup de tendresse.

-Mary... c'est une torture... J'ai tout le temps envie de toi.
-Je croyais que tu étais fatigué...
-Je suis mort de fatigue.
-Et si j'essayais de te faire plaisir ?
-Comment ça ?

Elle l'embrassa une nouvelle fois, longuement, tendrement, parfaitement, mêlant ses jambes à celle de Julian, tentant de le rassurer, de lui prouver qu'elle aussi, pouvait lui faire plaisir sans rien attendre en retour, comme il l'avait fait avant son départ, quelques semaines plus tôt.

-Laisse-moi tenter quelque chose...
-Quelque chose ?
-Chhhhut... Laisse-toi faire.

Elle avait susurré ses mots tout en glissant sa main le long du torse de son amoureux jusqu'à descendre à son entre-jambe et entreprit des caresses à la fois tendre et sensuelle, tout en s'imprégnant de l'expression de plaisir et d'agréable étonnement de Julian. Elle était satisfaite de réussir à lui apporter tant, à son tour. Elle était au moins aussi heureuse que lui, ils ne faisaient qu'un, à leur manière, son bonheur à lui, était son bonheur à elle, aussi. Le manège dura quelques minutes, pour le plus grand plaisir de Mary, qui se découvrait un amour pour Julian, inédit, rien d'autre n'avait d'importance, à ses yeux, que son bien-être à lui.

C'était nouveau, mais agréable... Elle continuait en rendant ses caresses plus intenses, alors que Julian ne retenait même plus ses soupirs de satisfaction, elle adorait ce moment, tout simplement. Après presque 1 mois d'abstinence, il n'en fallait pas beaucoup à Julian...Rapidement, elle entreprit un dernier mouvement, sentant que Julian était au bout, profitant du son de son dernier soupir, à lui.

Il reprit sa respiration et rouvrit les yeux, une lueur de désir dans son regard, une lueur s'intensifiant lorsqu'il embrassa Mary, lui transmettant tout ce qu'il avait ressenti durant ces quelques minutes de caresses charnelles. La jeune fille sentit, une fois de plus, son cœur battre dans le bas de son ventre, elle l'aimait, comme jamais. Le baiser prit fin, difficilement...

Et comme Mary aimait le faire, elle se retourna pour coller son dos au torse de Julian, se moulant contre lui. Un long silence prit place, pour leur plus grand plaisir, ils n'avaient besoin de rien de plus, pour être heureux, que d'être ensemble. Mary sentit Julian se faire emporter par le sommeil, elle lui murmura, tout doucement, une phrase qui avait tout son sens.

-Je ne vis que pour toi, Julian.

Il ne lui répondit, pas tout de suite. Il laissa quelques secondes de silence avant de trouver la formule parfaite, pour elle.

-Tu es mon âme, Mary.

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