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Chapitre 11 : 23 jours (2/3)

Rien n'avait bougé depuis la dernière fois que Mary y était rentrée, et c'était incroyablement rassurant. Julian la quitta rapidement pour aller prendre une douche, laissant Mary seule. Elle se posa au bureau du jeune homme, regardant pour la première fois les nombreuses photos qui étaient accrochées à son mur.

Certaines de ses frères et lui, d'autres de ses amis et lui, Tom et lui petit, Alice et lui, du bonheur tout simplement. Et Mary ne se lassait pas de voir le sourire de son Julian, il n'y avait aucune photo d'elle...Ils n'avaient pas eu l'occasion d'en prendre. Il fallait y remédier... Elle continuait de contempler le mur de Julian quand elle entendit la porte de la chambre se fermer. Julian était là,incroyablement beau. Il ne portait que son jean, n'ayant pas encore mis son tee-shirt blanc.

A cette seule vue, Mary sentit des papillons voler dans son ventre, on aurait dit un Apollon. Elle se mordilla la lèvre, d'envie, sans aucun contrôle sur elle-même. Il était, parfait, pour elle. Ses cheveux étaient encore humides et Mary ne put s'empêcher de s'approcher de lui, tout en le regardant dans les yeux, et de laisser ses mains s'aventurer dans les cheveux mouillés de son chéri.

Elle avait tout simplement, terriblement, envie de lui, une envie qui prenait le dessus sur tout ses principes, tout ses à priori. Plus rien d'autre ne comptait, que Julian.

-Mon copain est sexy !
-Ah oui ?!
-A tel point que je vais t'embrasser je crois...
-Ce n'est pas un problème !

Julian était franchement surpris de son comportement, mais il adorait ça. Il était réellement content qu'elle prenne les devants. Elle l'embrassa langoureusement, avec passion et envie. N'en pouvant plus de ne pas l'avoir vu pendant trois semaines.Elle laissa ses mains glisser sur le torse parfaitement musclé de Julian, et ne délaissait aucune parcelle de sa peau.

Il n'en fallait pas moins pour que Julian la plaque contre le mur juste à côté du bureau en émettant un son rauque de satisfaction, pelotant généreusement les cuisses et fesses de Mary. Il le savait, il perdait tout contrôle sur lui-même, en manque tout simplement. Ses instincts prenaient le dessus sur le reste, quelques minutes et ils franchiraient le pas, ils feraient l'amour, c'était une évidence.

Leurs baisers étaient d'une intensité inédite, d'une sensualité incroyable, leurs langues dansaient rapidement et parfaitement alors que lui comme elle ne pouvait s'empêcher de mordiller les lèvres de l'autre, créant dans leurs deux corps un désir surpuissant, extrême, presque dangereux. Mary ne savait plus quoi faire , comme si son cerveau était en pause et que seul le corps de Julian et les baisers fiévreux qu'il lui déposait le long de son décolleté et dans sa nuque lui importaient, rien d'autre que lui, que son corps, que son amour.

Et Julian avait plus envie que jamais de lui faire l'amour, de sentir le corps fin et harmonieux de Mary contre le sien, de ne faire qu'un avec elle. Il avait l'impression de devenir fou, tellement son désir était puissant, et il n'arrivait même pas à retenir des grognements d'envie, causant une impatience encore plus forte chez sa partenaire. Comme si chaque parcelles de leurs peaux prenaient feu,et que personne ne voulait y mettre fin, surtout pas eux deux.

Il porta Mary pour la poser sur le bord de son bureau et commença à défaire les boutons de sa chemise noire, laissant ses doigts s'aventurer sur le ventre plat de Mary jusqu'à faire totalement glisser le haut de la demoiselle au sol. Il profita un long moment de la poitrine de sa belle, l'embrassant, la dégustant presque. Et Mary se sentait d'hors et déjà décollée, direction le septième ciel. Leurs corps étaient collés l'un à l'autre, un pur bonheur...

Il commençait à défaire les boutons du slim de Mary alors qu'elle aussi, en faisait de même avec le pantalon de son amoureux, laissant ses mains s'aventurer sur puis sous le boxer de son homme. Mary ne se reconnaissait plus, jamais, avant Julian elle n'aurait pu faire une caresse de ce style aussi facilement. Il avait raison, finalement,c'était naturel. Elle sentait qu'il était dans le même état qu'elle et qu'il appréciait ce simple contact, autant qu'elle appréciait le contact des lèvres du jeune homme sur sa peau...

-Julian on mange !

Nicolas était entré dans la chambre, d'un coup d'un seul, accompagné de Mina. Mary se détacha immédiatement de Julian, elle se rhabilla précipitamment tout en tournant le dos à l'autre couple de la pièce. Choquée, Gênée. Elle n'en revenait pas, à tel point qu'elle fut prise de tremblements. Mary tremblait de tout son corps.

Le choc ? La sensation incroyable que lui avait déjà procuré son homme, rien qu'en l'embrassant et la caressant ? Elle était incapable de donner un nom à ce qu'il venait de se passer, une injection, pure et dure, d'une substance qu'elle voulait déjà retrouver, mais qui la figeait sur place, d'angoisse. Julian leur fit face après avoir reboutonné son jean, il était évident pour tout le monde qu'il aurait eu besoin d'une bonne douche froide.

Il était énervé,énervé de s'être fait surprendre, de la réaction de Mary, comme si elle n'assumait pas, et surtout de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout de ses envies. Il était tout simplement à bout, et s'adressa à son frère en criant.

-Merde Nico ! T'es pas au courant qu'on peut toquer avant d'entrer !
-Calme-toi Ju' ! On a toqué trois fois ! Tu crois quoi ? Merci pour l'accueil d'ailleurs, ça fait trois semaines qu'on s'est pas vu!
-Et tu vas me faire croire que t'as pas pensé qu'on pouvait être occupés ?
-Vous n'avez qu'à fermer la porte à clé pour faire vos affaires ! Nathan et Sophia nous attendent, grouillez-vous.
-C'est ça, barre-toi !

Nicolas s'exécuta alors que le léger rire de Mina résonnait comme un tambour aux oreilles de Mary. « Faire vos affaires »,« être occupés », les mots résonnaient dans la tête de la jeune brune. Elle était déjà rhabillée, et elle tournait toujours le dos à Julian, face à la fenêtre. Elle avait posé ses deux mains dans sa nuque, tête baissée, essayant tant bien que mal de reprendre ses esprits.

Elle cherchait quoi dire, quoi faire face à Julian. Lui, avait enfilé son tee-shirt rageusement. Déçu de la tournure qu'avaient pris les choses, il ne comprenait pas pourquoi Mary était tellement mal à l'aise. Et cette situation le mettait hors de lui.

Il était en colère.

Une colère noire, intense, beaucoup trop forte, montait en lui. Il était prêt à exploser. Il était frustré, et très énervé. Mary l'entendit soupirer bruyamment, marmonner des choses qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Là, tout de suite, elle pensait tout simplement que leur relation était d'une dangerosité réelle, elle était perdue, face à tout ce qu'il se passait.

Elle avait peur.

-Bordel Mary ! Qu'est-ce qu'il y a ?

Elle lui fit face en sursautant, n'ayant pas le choix, Julian venait presque d'hurler, elle était tétanisée. Elle se raidit directement en voyant l'expression de colère sur le visage de son amant.

-Rien.
-Me prends pas pour un con !

Julian rageait, elle avait l'impression qu'il était à deux doigts de dépasser les limites. Il serra les poings en soupirant longuement. La jeune femme voyait qu'il essayait de se calmer, afin de ne pas faire de gestes déplacés. Elle répondit à voix basse, trop apeurée par son comportement.

-Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ?
-Je te demande Pardon ?

Elle soupira, ne sachant pas quoi dire d'autres. Et Julian, lui, explosa. Il cria, comme il avait crier sur son frère quelques secondes auparavant.

-Ils penseront juste qu'on était sur le point de faire l'amour toi, et moi. Ce qui est plutôt normal, si on pense qu'on ne s'est pas vu pendant trois semaines, et qu'on est ensemble !
-T'énerve pas, s'il te plait.

Mary le suppliait de se calmer, tout en s'approchant de lui doucement. Mais il ne se calmait pas, au contraire. Elle vit dans son regard qu'il voyait noir. Elle ne l'avait jamais vu comme ça. Jamais elle n'aurait pu l'imaginer se mettre dans un tel état face à elle.

-J'suis censé sauter au plafond peut-être ?
-C'était pas contre toi..
-J'ai tenu trois semaines sans rien faire avec personnes, pour toi ! Pourtant, Dieu sait que les occasions étaient là, et tu me sors ça ? Que t'as peur de leurs avis ?
-Arrête Julian...
-Tu te payes ma tête ou quoi Mary ?

Il se rapprocha d'elle à son tour, presque menaçant. Mary n'arrivait plus à bouger, face à l'homme qu'elle aimait. Julian continuait de crier, tout le monde dans la maison devait comprendre que quelque chose se passait mal, et la honte que ressentait la jeune brune, ne faisait que grandir. Ses yeux se gorgèrent de larmes. Face à Julian et son comportement, elle ne savait plus comment agir. Elle savait qu'elle ne trouverait plus les mots pour le calmer.

-Non...
-On était à deux doigts de faire l'amour ensemble et la seule chose à laquelle tu penses c'est ça ? Ce qu'ils vont penser de toi ?
-Je sais plus quoi dire...

La voix de la jeune femme venait de se casser, de peur, de tristesse. Elle aurait aimé se cacher, disparaître de la surface de la terre.Jamais, elle n'aurait imaginé être la cause de la colère de Julian. Pas à ce point là. Il voulut mettre fin à la discussion,de manière plus qu'autoritaire.

-Viens, on descend !
-Non Julian écoute-moi...
-Vas-y, justifie-toi. Tu sais Mary si t'as honte c'est même pas la peine qu'on soit ensemble.
-Julian...
-Allez j'attends, qu'est-ce que tu vas encore me sortir comme excuse bidon pour éviter ce moment ?
-...
-Trop tard, je t'écoute plus.

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