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5 - Orgueil et préjugés

Mycroft fixait les lettres qui s'affichaient sur son écran, osant à peine y croire.

« Sherlock va bien (moi aussi mais je pense que vous vous en fichez). Nous nous cachons de Scott. JW »

« Où êtes-vous ? MH »

« Il ne veut pas que je vous le dise. »

« Je vais faire tracer ces messages »

« Nous serons déjà partis »

Mycroft laissa échapper un soupir, mi-exaspéré mi-amusé.

« Il va vraiment bien ? »

« Oui :) nous attaquons Scott ce soir. Il ne veut pas que vous interveniez »

« J'interviendrai »

« Si vous pointez ne serais-ce que le bout de votre nez nous disparaîtrons à nouveau »

Mycroft ne répondit rien, indécis.

« Je veillerai sur lui. » reçu t-il.

« Je vous le promets. ».

« Faites attention. »

Aucune réponse. John avait dû éteindre son téléphone.

Soudain incroyablement las, l'homme qui incarnait le gouvernement britannique posa ses coudes sur la table pour enfouir ses mains dans son visage.

-Quelque chose est arrivé à Sherlock et John ? Demanda une voix inquiète.

Merde. Il l'avait oublié, celui-là.

-Ils vont bien, soupira Mycroft.

-Mais Sherlock refuse que vous le protégiez, c'est ça ?

Mycroft lui lança un regard déconcerté.

-Hé, répondit Lestrade en levant les mains, je ne suis pas aussi idiot que vous semblez le croire, et je commence à connaître votre frère ! Mais il a John avec lui. Vous ne devriez pas vous en faire.

-John est son point faible, grogna l'aîné des Holmes.

-Vous vous trompez. John est son point fort. C'est lui qui le rend meilleur. C'est lui qui le fait avancer malgré son ennui et sa fascination morbide pour la drogue.

Mycroft ne répondit rien. L'inspecteur venait de marquer un point.

-Mais vous, vous devez bien avoir quelqu'un, repris le policier. À part votre frère. Une femme, une maîtresse ? Ou un amant ? La jeune fille de ce matin...

-Anthéa ? Mycroft lui jeta un regard désabusé. Elle n'est intéressée que par les femmes. Mon frère me déteste plus ou moins cordialement. Je n'ai pas de maîtresse ou d'amant attitré. Je pratique de temps en temps, c'est tout.

Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Le voila qui se mettait à parler de sa vie privée avec un étranger. Ça lui ressemblait si peu... Mais ces deux dernières nuits blanches, rongées par l'inquiétude, devaient y être pour quelque chose.

-Votre frère ne vous déteste pas, répondit Lestrade.

-Qu'est-ce que vous en savez ?

-Ça se voit. Bon, d'accord, acquiesça t-il finalement devant le regard sceptique de l'autre. John me l'a dit.

C'était stupide. Mais dieu, que ça lui faisait du bien !

-Bon, alors, ce pari, reprit-il en finissant son assiette, l'appétit soudain retrouvé.

-Quel pari ?

-Pour vous prouver que les sentiments sont manipulables. Je vais faire en sorte que vous m'appréciez.

Les sourcils de Lestrade gravirent quelques degrés.

-Mais c'est quoi le problème avec vous, les Holmes ? Vous ne pourriez pas être normal, de temps en temps ?

Le visage de Mycroft se durcit dangereusement.

Il aurait dû le savoir.

Mais il refaisait toujours la même erreur. Se découvrir, ne serait-ce qu'un peu, devant qui que ce soit... c'était récolter une blessure.

Sherlock et lui avaient été traités d'anormaux durant toute leur enfance. Il détestait, il haïssait viscéralement ce mot qui ne voulait rien dire, rien exprimer d'autre qu'une jalousie malsaine ou une peur irraisonnée.

-Pour quoi faire ? Répondit-il sèchement. Les gens normaux sont déjà bien assez nombreux comme ça.

-Je suis désolé, se reprit Lestrade, conscient de son erreur, je ne voulais pas...

Il y eu un blanc.

-Pas quoi, inspecteur ? Finissez au moins vos phrases.

Sherlock ne voulait pas qu'il meurt? Soit. Mais il n'avait rien dit à propos de le malmener un peu.

-Quelle est la pire des douleurs ? Demanda t-il enfin.

-Perdre la personne qui compte le plus à vos yeux ? Aimer qui vous méprise ?

Oui, pensa Mycroft en laissant ses lèvres esquisser un sourire de requin, ce dernier point fera l'affaire.

Et, sans un mot de plus, il repartit au salon reprendre la conversation avec le chef des djihadistes qu'il avait mis en pause pour manger ses pâtes.




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Oui, je sais, ce chapitre est plus court... mais ça me semblait mieux de m'arrêter là ^^. Après, on va vraiment entrer dans le vif du sujet...
Bon, je n'aime pas trop faire des apartés comme ça, mais cette fois, j'avais envie de me justifier ^^ je pense que je ne le ferais plus par la suite ;).
Je sais que je met du temps avant de les mettre ensemble, mais c'est que contrairement à John et Sherlock, où l'alchimie est déjà là et où on s'attend toujours plus ou moins à ce qu'ils se sautent dessus, ceux là sont très différents, et ne vont pas s'aimer comme ça, sur un tour de magie (même si je n'ai rien contre la magie, notez bien ^^). Autant vous prévenir, donc, qu'ils risquent de se tourner un peu autour XD.

(Sinon, si vous aimez et les contes de fées et le johnlock (et les dragons) je vous encourage à aller lire "Les contes d'une fangirl à la dérive", qui aborde tous ces thèmes à la fois ;). )

Vos commentaires me font toujours super plaisir :D

(~^3^)~ <3

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