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8 - Le diadème de béryls

(les dialogues en italiques sont en français)

Sherlock descendit du taxi, laissa John payer, s'approcha de la pâtisserie... et son sourire satisfait mourut aussitôt.

-Sherlock, ironisa Mycroft, tu en as mis du temps. Tu as de la chance que j'ai décidé de t'attendre.

-Tu n'as rien décidé du tout, grogna Sherlock, tu viens d'arriver.

Mycroft leva un sourcil.

-Grégoire a levé les yeux au ciel quand tu as dit que tu m'attendais, s'expliqua l'autre.

-GREGORY ! S'énerva Mycroft.

-Greg, corrigea l'inspecteur, blasé.

-Vous voyez, triompha Sherlock, même lui ne sait pas.

Toutes les personnes présentes le fusillèrent du regard. Ce qui ne sembla pas l'émouvoir plus que ça.

-Comment êtes-vous arrivé aussi tôt ? Finit-il par demander.

-Nous avons prit le métro.

-Mycroft dans le métro ? Chuchota John à Greg. J'aurais bien aimé voir ça !

-Tout le wagon est descendu à la station d'après, répondit le policier sur le même ton. Je ne sais pas exactement comment il a fait, mais il a réussis à faire croire aux passagers qu'il avait une bombe dans son parapluie. Juste pour pouvoir s'asseoir tranquillement.

-Sherlock aurait réellement mis une bombe dans le parapluie, remarqua placidement John.

-Merde !

-Quoi ?

-Ils nous ont laissé en plan...

John se retourna à temps pour voir... rien. Les deux Holmes étaient effectivement entrés dans la pâtisserie, ignorant superbement les affiches que les deux londoniens ne pouvaient pas lire, mais qui énonçaient que la boutique était momentanément fermée.

Lestrade haussa les épaules et poussa la porte, le médecin sur ses talons.

-Vous êtes venus ! S'exclamait en anglais -avec un fort accent français- un petit homme rond aux joues roses. Sherlock Holmes ! Mais où est le docteur Watson ?

John fit un signe de la main en entrant dans la pièce, et le petit homme battit des mains, l'air ravi.

-Je savais que cette affaire vous intriguerait ! Un cambriolage dans une pâtisserie ! Et je peux vous assurer qu'aucun gâteau n'a disparu ! C'est incompréhensible...

-Max ! Tonna soudain une voix, pétrifiant le petit homme. Qui sont ces messieurs, et que veulent-ils ?

-C'est Sherlock Holmes ! Il vient pour...

-Je ne sais pas qui est ce Herlock Sholmès mais cette histoire n'est pas un jeu ! George est mort !

-Messieurs, dit-il en se tournant vers les nouveaux venus, je vous prierais de partir sur les champs.

-Qui était George ? Demanda Sherlock.

-Voyons, Sherlock ! Le réprimanda Mycroft. C'était le veilleur de nuit ! Qui veux-tu qui soit mort pendant un vol ?

Son frère lui jeta un regard assassin et, sans prendre en compte la mine furibonde de celui qui venait de les chasser, posa une main sur le comptoir et sauta par-dessus. Mycroft leva les yeux au ciel et poussa la petite porte qui permettait de passer de l'autre côté.

-Excusez-nous, lança un John contrit à celui qui regardait l'endroit où les Holmes venaient de disparaître, la face partagée entre la fureur et l'incrédulité. Ils n'ont pas trop le sens des convenances. Mais je vous assure que quoi qu'il se soit passé ici, ils l'élucideront.

Le pauvre pâtissier leva les mains au ciel, haussa les épaules, et leur fit signe de passer, un air de profonde lassitude inscrite sur le visage.

L'arrière-boutique était sens-dessus dessous. Des cadavres de macarons gisaient ici et là, innocentes victimes de la brutalité humaine.

Sans même se concerter, Mycroft et Sherlock se dirigèrent vers le seul coin de la pièce qui n'avait pas été retourné. Sherlock souleva le petit miroir qui était cloué au mur, révélant aux yeux de tous un petit coffre fort.

-Comment saviez-vous... Bégaya le pâtissier avant de se reprendre. Comment saviez-vous que ce coffre était là ?

-Il n'y avait aucune raison pour que les voleurs retournent toute la pièce et pas cet endroit, répondit Sherlock. S'ils ne l'ont pas fait, c'est qu'ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient... Qu'y avait-il dans ce coffre ?

-Mais qui êtes vous ?

-C'est Sherlock Hooooolmes ! S'exclama le petit homme rond en passant sa tête dans la pièce.

Son patron le fusilla du regard.

-Max, rentre chez toi. Tu es consigné jusqu'à nouvel ordre.

-Mais...

-Max !

Le petit homme envoya un dernier regard triste à son héros et tourna le dos pour quitter la pâtisserie.

-Racontez-nous tout, lança Sherlock. Dans l'ordre.

-Il n'y a pas grand-chose à dire, soupira l'autre. Je m'appelle Alexander Holder. Mon frère est un banquier de renom. Un gros client lui a demandé de cacher à l'abri un diadème de béryls d'une immense valeur jusqu'à ce qu'il en conclut la vente. Mais il y a eu des fuites dans sa banque, et il a eut un peu peur... Alors il me l'a confié. Il devait venir le reprendre ce soir. Mais ce matin, quand je suis venu ouvrir la boutique, j'ai trouvé l'endroit comme vous le voyez et le pauvre George - George Burnwell, notre veilleur de nuit depuis plus de deux ans - étendus sur le sol. Apparemment, les voleurs ont voulu l'assommer, mais ont un peu forcé la dose...

-Qui était au courant, pour le diadème ? Demanda Sherlock, que la tragédie touchait moyennement.

-Personne à part mon frère.

-Quand avez-vous dissimulé le diadème ici ? Reprit Mycroft.

-Avant-hier soir.

-Max était là ?

-Non, il venait de partir.

-Et lorsqu'il était là, où aviez-vous mis le diadème ?

-Dans ma sacoche. Mais vous ne soupçonnez tout de même pas Max...

-Dans quelle banque travaille votre frère, déjà ?

-Holder et Stevenson. Mais Max...

Mais les deux Holmes étaient déjà sortis de la pièce.

-Merci, lança John au pauvre homme.

-Nous vous tiendrons au courant, ajouta Lestrade en quittant précipitamment la pièce pour rattraper les deux frères.

*

Le frère d'Alexander s'appelait Arthur, et c'était l'image même du désespoir.

-C'est terrible... souffla-t-il lorsque les nouveaux venus lui eurent exposés les raisons de leur visite. C'est affreux... Je suis finis. Finis. Je devais rendre le diadème après-demain. Lorsque le client s'apercevra que je ne l'ai plus... Tout est foutu... foutu... foutu...

-Pourquoi avoir donné le diadème à votre frère au lieu de le garder ici ? Demanda Mycroft.

Gregory eut un sourire imperceptible. Il ne comprenait pas ce que son amant était en train de dire, mais pour une obscure raison, il trouvait que l'entendre parler français le rendait encore plus sexy.

-Il y a eut une tentative de vol dans la banque, geignit Arthur Holder. Personne ne sait comment c'est arrivé... Alors je me suis dit qu'il était plus prudent...

-Montrez-nous ça, le coupa Sherlock.

-Tout ce que vous voulez, répondit l'homme, une étincelle d'espoir dans le regard.

La salle des coffres numéro dix était une petite pièce grise, austère. Sur les murs s'alignaient, bien sage, des numéros correspondant à autant de porte, suivis d'une petite serrure. Au centre de la pièce se trouvait une table grise, en métal nu.

-Les clients n'ont le droit de pénétrer que un par un dans la pièce, expliqua Arthur. L'autre jour, un fait inexplicable s'est produit... Le sol et le mur de droite était quasiment entièrement couvert de peinture rouge, comme un avertissement. Les caméras avaient été brouillés. Elles sont toujours hors service d'ailleurs. Nous avons aussitôt déménagé le contenu des coffres, mais je n'étais pas tranquille. Si quelqu'un avait pu entrer dans la pièce...

-Vous êtes un imbécile.

-Sherlock ! S'exclama John qui, au ton du détective et à l'air effaré qui s'était apparu sur le visage de l'autre -ajouté à une certaine connaissance du détective en question- avait compris qu'il venait de l'insulter.

-Mais c'est vrai, John ! S'exclama son amant. Il vient de dire qu'il avait trouvé la pièce pleine de peinture rouge, et qu'il en avait aussitôt conclu que des gens avaient pénétré dans la banque pour peindre les murs en signe d'avertissement ! Alors que quelqu'un qui le connaissait assez pour savoir comment il allait réagir aurait très bien pus acheter un coffre dans cette banque et y déposer une bombe de peinture fumigène... Si je ne m'abuse, les coffres ne sont pas étanches. La fumée s'est répandue dans la pièce, et l'a teinté en rouge en retombant. Et lui, comme un idiot, à couru mettre son joyau autre part, là où le voleur pourraient l'atteindre...

Et, sans plus s'attarder, il fit volte face et prit son blogueur par la main pour l'entraîner dehors.

Il tiqua cependant et se retourna vers son frère, qui arborait une mine concentrée.

-Pouvez-vous nous laisser seuls dans la pièce ? Demanda l'aîné des Holmes à Holder.

-Heu... Certainement.

-Donnez-moi la clef.

-C'est l'unique...

-Justement.

-Mycroft, qu'est-ce que tu... Oh, s'interrompit Sherlock.

Un sourire barra sa face.

-Tu es sûr que tu veux t'imposer ce handicap ?

-Même avec tous les handicaps de la terre, je te battrai quand même, petit frère ! Lâcha l'autre.

Sherlock haussa les épaules et entraîna avec lui un John un peu perdu.

Holder remit la clef dans la main tendue de Mycroft et quitta la pièce en faisant claquer la porte.

-Euh... Mycroft ? Demanda Greg, qui ne comprenait rien à ce qui se passait.

L'interressé se tourna vers lui, sourit, et balança la clef par-dessus son épaule.

-Mycroft ?

Au lieu de répondre, l'autre s'approcha de lui pour le faire reculer, jusqu'à ce que ses fesses heurtent la table...

Mycroft posa ses mains sur sa poitrine et le renversa en arrière.

-Hé ! Glapit le policier en s'étalant de tout son long sur la surface métallique, qu'est-ce que tu... My !

Toujours sans répondre, le politicien s'était penché au-dessus de lui pour lui donner un baiser violent, plaquant sa tête contre la table.

-Ce n'est pas le moment ! Souffla Greg lorsque leurs lèvres se séparèrent.

-Pourquoi ? Répondit l'autre. Personne ne viendra nous déranger, et les caméras sont hors service...

-Mais...

Toujours sans l'écouter, Mycroft attrapa le bas de son t-shirt et le fit passer par-dessus la tête du policier. Mais il n'alla pas jusqu'à l'enlever totalement, préférant de loin l'entortiller autour de ses poignets.

-On peut savoir ce que tu es en train de faire ? Demanda l'inspecteur, un sourire en coin.

-Tu vois bien, j'abuse de toi dans un coin sombre...

Une main tenant fermement les bras du policier au-dessus de sa tête, il écarta les jambes de son amant se glisser entre elles et fit descendre son autre main jusqu'à son pantalon.

-Tu aimes ? Susurra-t-il.

Greg lui lança un regard surpris.

-Ne crois pas que je n'ai pas vu les regards que tu me lançais quand je parlais en français... Et j'ai très envie de te faire l'amour.

Lestrade n'avait capté que le mot « amour », mais, à vrais dire, il n'avait pas besoin de comprendre pour être encore plus émoustillé.

Toujours réduit à l'impuissance, il sentit la main du politicien défaire la braguette de son pantalon pour se glisser en dessus...

Il gémit doucement lorsque les doigts de Mycroft trouvèrent un point vulnérable à ses caresses.

-On dirait que tu n'en peux déjà plus... Murmura Mycroft dans son oreille.

Greg voulu dégager ses mains, mais Mycroft le tient fermement en place.

-Tu sais que je vais me venger un jour ? Murmura le policier.

-Mais j'y compte bien, répondit l'autre en l'embrassant.

Les jambes de Gregory se refermèrent autour de Mycroft.

-Te voilà pris à ton propre piège, plaisanta-t-il.

-Si tous les pièges pouvaient ressembler à ça... Répondit l'autre en accélérant ses caresses.

Gregory se cabra dans un gémissement. Le métal froid de la table contrastait avec la chaleur de son corps, et l'endroit saugrenu où ils se trouvaient...

Il s'abandonna dans un soupir.

-Je ne sais dire qu'une seule chose en français, murmura Gregory. Heureusement, c'est tout ce dont j'ai besoin pour le moment...

Mycroft fronça les sourcils.

-Je t'aime.

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