6 - Tendresse
Bon, je vous explique: je viens de lire le dernier OS du recueil mystrade de @LemVok (que je vous invite fortement à aller lire au passage ;) ) et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Du coup il fallait absolument que j'écrive quelque chose de fluffy pour me calmer, sinon ça n'allait pas aller ^^' ce qui explique l'explosion de cœurs que vous allez voir maintenant... ;) Voilà voilà...
Biiz!!
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Mycroft s'éveilla en sursaut, le front couvert de sueur, les yeux écarquillés.
Greg, qui le regardait dormir depuis quelques minutes, tendit une main vers lui.
-My ?
Mycroft tourna son regard vers le policier et se jeta sur lui pour le serrer dans ses bras. Fort. Le plus fort possible.
-Mycroft ? Murmura Greg en refermant ses bras autour du politicien. Est-ce que ça va ?
-Ça va aller... répondit l'aînée des Holmes, tant que tu resteras avec moi.
Gregory caressa les cheveux de Mycroft, qui avait enfoui sa tête dans son cou. Il sentit quelque chose de chaud couler sur sa peau. De quoi avait bien pus rêver son amant ?
-Je te tiens, Mycroft, murmura-t-il. Je ne te lâche pas. Je t'aime. Je t'aime, et rien de ce qui pourra arriver dans le monde ne changera ça.
-Rien ?
-Rien.
Mycroft releva la tête pour poser son front contre celui du policier, et plonger son regard dans le sien.
-Je t'aime aussi, Gregory Lestrade. Oublie ce que je t'ai dit hier soir. On va se marier. On va vivre ensemble jusqu'à la fin des temps.
Gregory rit doucement.
-Tu es sûr ?
-Oh que oui.
-Et si je disais non ?
Mycroft lui jeta un regard inquiet.
-Tu vas dire non ?
-Non.
-Bien.
Mycroft le poussa gentiment pour qu'il retombe sur le lit, et s'allongea sur lui, les bras fermés autour de son torse.
-Je t'aime.
-Je sais, My. Tu viens de le dire.
-Je dois te le dire encore. Je veux que tu en sois sûr. Je veux que les mots s'écrivent sur ta peau, dans ta mémoire, dans ton cœur, et que tu ne les oublies jamais. Je veux te le dire encore, et encore. Parce que j'aime bien le dire, aussi. Je t'aime.
-Je ne savais pas que tu étais poète...
-Je suis politicien. Les mots, je les connais bien.
-Qu'est-ce que tu veux que je te dise après ça ?
Il tendit sa main pour caresser doucement son visage.
-Je t'aime aussi. Je te l'ai déjà dit, mais apparemment, il faut le répéter pour que ça marche, donc... Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Mycroft le coupa d'un baiser.
Ses lèvres étaient brûlantes, avides et dévorantes, mais cette fois, la tension entre eux n'était pas sexuelle. C'était de la tendresse pure.
-On va vraiment se marier ? Demanda Gregory lorsqu'ils se séparèrent.
-Oh que oui ! Trop tard, mon amour, tu as déjà dit oui !
-Mon amour ? Mycroft, tu me fais peur. De quoi as-tu rêvé ?
Le regard du politicien se fit sombre.
-J'ai rêvé qu'on habitait autre part. Dans un endroit où on aurait pas le droit d'être ensemble. J'ai rêvé qu'on t'arrachait à moi, et que je mourrais au lieu de t'épouser. J'ai eu peur. La plus grande peur de ma vie.
Gregory ne dit rien. Il savait que des endroits comme ceux-là existaient. Ils étaient heureux de ne pas y être, à présent. Il enlaça Mycroft en posa sa joue sur son épaule.
-Ne t'inquiète pas, souffla-t-il, tout va bien se passer.
*
-Un hôtel cinq étoiles ? S'exclama John. Mais Sherlock, on a pas les moyens pour...
-Ne t'inquiète pas, je connais bien le gérant. Il va nous faire un prix.
-Quoi ? Mais hé, Sherlock, attends-moi !
Rémi releva la tête de son livre de compte, écarquilla les yeux, et fendit sa face d'un énorme sourire.
-Sherlock !
Et sous le regard stupéfait de John, il s'approcha du détective pour lui ébouriffer les cheveux. Sherlock arbora la mine boudeuse d'un enfant qui ne veut pas qu'on le cajole devant ses camarades, et écarta la main du français, qui ne s'en formalisa pas. À la place, son regard se posa sur le médecin blond...
-John Watson, se présenta le blogueur, qui hésitait encore entre rire et être gêné. Je suis avec Sherlock. Enfin, je veux dire, je suis avec lui en voyage, pour élucider cette affaire et...
-Vous aussi vous êtes en lune de miel ? S'exclama Rémi, aux anges.
-Nous aussi ? Releva Sherlock.
-En lune de miel ? Répéta John.
-Oh, peut-être vouliez-vous leur faire la surprise ? Ils sont en haut pour le moment, dans la suite nuptiale bien sûr...
Sherlock et John échangèrent un regard interloqué.
-Mais qui ?
-Mycroft et son mari, bien sûr !
-Greg et Mycroft sont ici ? Répéta John, incrédule. Ils sont mariés ? Ils sont en lune de... Hé, Sherlock ! SHERLOCK !
Il envoya un signe désolé à Rémi et partit en courant à la suite du détective, qui gravissait quatre à quatre les marches du grand escalier.
-Sherlock ! S'exclama-t-il en lui attrapant le bras. Mais où est-ce que tu vas ?
-Je vais leur dire deux mots ! Mon frère ne peut pas s'empêcher de...
-Sherlock ! Tu ne crois pas qu'ils doivent être légèrement occupés, en ce moment, dans la suite nuptiale ?
-Occupé ?
John soupira. Son amant pouvait, sur certain sujet, être légèrement long à la détente.
-Oh, répondit Sherlock, qui venait de comprendre.
Il fronça les sourcils.
-Mais si je frappe avant...
-Non. Non, Sherlock... Et je ne suis pas sûr qu'interrompre Mycroft soit très positif pour notre intégrité physique...
-En effet, confirma l'autre, qui réfléchissait à toute allure. Mais s'il ne sait pas que c'est nous...
-Sherlock ! Cesse deux seconde tes blagues de gamin ! Mycroft et Greg ont eut assez de problèmes comme ça dernièrement, ils ont bien mérité un peu de temps ensemble ! Et je suis fatigué, au cas où tu aurais oublié. À moins que ça ne t'intéresse pas ? Après tout, il ne s'agit que de moi...
Il tourna le dos et commença à marcher. Catastrophé, Sherlock le rejoint et l'enlaça par derrière. John sourit et appuya sa tête contre son épaule.
-Tu es fâché ? Murmura Sherlock, qui n'arrivait jamais à décrypter correctement les expressions du blogueur de son cœur.
-Mais non, répondit l'autre en levant une main pour caresser ses cheveux.
-PRENEZ LA CHAMBRE QUE VOUS VOULEZ ! Hurla Rémi du bas des escaliers.
John rougit tandis que Sherlock, qui ne voyait pas le problème, ouvrit une à une toutes les portes libres pour choisir celle qui lui convenait. John lui attrapa la manche, le poussa dans la chambre qu'il était en train d'examiner, et referma la porte derrière lui.
-Hé ! Protesta le détective. Et si ce n'était pas cette chambre que je voulais ?
-Si, je t'assure que c'est celle-là que tu préféreras.
-Et pourquoi donc ? Répondit l'autre en levant un sourcil.
-Parce que je suis dedans. Et parce que je suis en train de me déshabiller.
-Oh... murmura Sherlock.
Son manteau tomba à terre. Il s'agenouilla devant John, assis sur le bord du lit, déjà en caleçon, et referma ses bras autour de sa taille en posant sa tête sur sa poitrine.
-Sherlock ? Souffla le blogueur.
-Mmm ?
-Qu'est-ce que tu fais ?
-J'ai froid. Je me réchauffe.
-En m'enlaçant ?
-C'est la méthode la plus efficace.
-Je suppose que c'est scientifiquement prouvé ?
-Tout à fait. Quoique, quelques expériences restent encore à mener...
-Et si je te dis que je connais une méthode encore plus efficace ? Murmura John en l'attirant à lui.
-Je dirais qu'il faut que j'essaie...
Il posa ses lèvres sur celles de John. Le médecin glissa ses deux mains dans ses cheveux pour attirer un peu plus sa tête contre la sienne.
-Je t'aime, murmura-t-il entre deux baiser. Sherlock, je t'aime.
Les mots firent frissonner le détective, qui reposa une nouvelle fois ses lèvres sur celles de son amant.
-Moi aussi, murmura-t-il si bas que John aurait douté de l'avoir entendu si le visage su détective n'avait pas affiché une expression aussi douce.
Sherlock serra John contre lui et le laissa s'endormir, sa tête posée sur sa poitrine.
Pendant qu'il réfléchissait à la raison qui pouvait pousser un voleur à cambrioler une pâtisserie parisienne.
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