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20 - Vivre seuls?

Hello! Désolé, je n'avais pas vu le temps s'écouler entre les chapitres ^^' il faut vraiment que j'arrête d'écrire autant d'histoires en même temps... mais breef... bonne lecture ! ;)

Oh et, totalement hors sujet, personne ne cherche un prof particulier pour des cours de soutient/methodo en philo/litterature sur Paris par hasard? ^^

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Comme la vie était lente !

Les visages se succédaient les uns aux autres.

Les secondes devenaient des minutes.

Les minutes se coulaient en heures.

Les heures en jours.

Comme la vie était vide !

Vides, ses paroles. Ses actes. Ses gestes. Ses regards.

Le sens de son existence échappait à Mycroft.

Avant, tout ce qu'il faisait tendaient à protéger son petit frère, étendre son pouvoir et, plus tardivement, aimer Gregory.

Maintenant, Sherlock n'avait plus besoin de lui. Faire grandir son influence lui semblait ennuyant, trop facile. Sans aucun but. Et Gregory était parti.

Mycroft avait mis longtemps à rentrer chez lui, ce soir-là. Il avait patienté plus d'une demi-heure devant la porte. Il avait si peur d'entrer et de trouver la maison vide. Si peur.

Puis il avait posé la main sur la poignée.

Et le silence de la chambre à coucher lui avait crevé le cœur.

Il n'avait même pas cherché où Gregory était allé. Pour quoi faire ? Il l'avait perdu. Il devait cesser de penser à lui.

Alors pourquoi tout son être tendait vers le policier ? Pourquoi chaque odeur lui rappelait la sienne, chaque parole le ramenait à sa voix, et chaque éclat argenté à sa chevelure ?

Il n'avait pas essayé de le retrouver parce qu'il ne voulait pas entendre les mots.

Ces mots.

Les mots qui mettraient fin à leur relation.

À tout.

Mycroft se rendait bien compte à quel point il s'était donné au policier. Une part de lui trop grande pour qu'il puisse espérer un jour la reprendre, la retrouver, ou même la reconstruire. Un gouffre qu'il se savait incapable de combler.

En fait, Mycroft se sentait incapable d'aimer, désormais. Incapable d'aimer quelqu'un d'autre que lui. Alors il s'abandonnait à la solitude. Et laissait son cœur s'asphyxier tout doucement derrière ses murailles de glace, qui ne laissait passer aucun rayon de soleil.

Il était devenu trop fragile, son cœur. Un rien l'aurait brisé. Écrabouillé. Anéanti.

Autant attendre qu'il meure. Et puis devenir une statue de marbre.

Oui, c'est ce qu'il allait faire. Devenir froid. Insensible.

Le meilleur moyen pour ne pas souffrir, n'est-ce pas ?

Ce fut totalement fortuitement que Mycroft surpris une conversation entre deux policiers, dans la rue.

-Et l'inspecteur est mort ?

-Ouais, sur le coup. Parait que c'est pas très beau à voir. L'assassin lui a tranché la gorge.

-C'est triste. Je l'aimais bien, moi, ce vieux Greg...

À cet instant précis, le monde se figea autour de Mycroft.

Ce n'était pas possible.

Si. Si ça l'était. Il lui était arrivé tellement d'horreur dans son existence. Pourquoi la vie l'épargnerait, juste pour cette fois ?

-Où ? Demanda-t-il aux policiers.

Sa voix, aiguisé par la panique, trancha nette la conversation des deux hommes du Yard, qui lui répondirent en balbutiant.

Ce n'était pas très loin d'ici.

Alors Mycroft se mit à courir.

Vite. Le plus vite possible. Plus vite encore qu'il n'avait couru pour secourir son frère, quelques jours plus tôt.

Car il savait qu'il jouait sa vie dans cette course. Si Gregory était mort, il mourrait aussi. Il venait de le décider, sur un coup d'effet dramatique. Mais cette résolution s'inscrivit en lettre de feu sur son âme. Tu meurs, je meurs. Point.

Il dépassa encore un pâté de maison.

Il était tout prêt.

Mycroft détestait courir. Il sentait son souffle le brûler à chaque passage dans sa gorge, sa cage thoracique s'enfoncer avec de plus en plus de peine, et cette boule douloureuse qui lui sciait les côtes...

Mais il devait savoir... Il devait savoir...

Des bandes jaunes.

La police.

Il déboula à toute berzingue sur la scène de crime.

Un homme aux cheveux gris était allongé sur le sol. Ses yeux fixaient le ciel, aussi vides que l'immensité des nus. Le sang qui tachait ses habits s'étalait en étoile rouge tout autour de lui. Sa main était crispée sur sa poitrine, comme une dernière prière.

Et ce n'était pas Gregory.

-Monsieur, intervint un agent. Vous n'avez pas le droit d'être ici...

Mycroft, haletant, ne réussit qu'à pointer du doigt le macchabée.

-Ce n'est... Ce n'est pas...

-Vous le connaissiez ? Demanda le policier, soudain compatissant. C'était Gregoire Nelson, un de nos meilleurs agents...

Mycroft l'écarta négligemment d'une main sur l'épaule.

Gregory, son Gregory, venait de pénétrer sur la scène de crime.

L'inspecteur aux cheveux argentés lui jeta un regard stupéfait.

-My...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Mycroft s'était jeté sur lui pour le prendre dans ses bras.

-Mycroft ? Murmura Greg, complètement abasourdit.

Le politicien le serra un peu plus fort contre lui. Il ne voulait plus le lâcher. Jamais.

-Mycroft ? Repris Gregory en se séparant tout doucement. Allons autre part.

Il lui prit la main et, ignorant l'air stupéfait de ses collègues, l'emmena dans un parc, quelques rues plus loin.

Il faisait froid et gris. Ils étaient les seuls promeneurs.

Gregory s'arrêta et lâcha sa main. Ils se regardèrent un instant, un long instant, en silence, chacun essayant de lire l'âme de l'autre par un regard.

Mycroft sentait qu'il fallait qu'il dise quelque chose, n'importe quoi.

-On m'a dit qu'un inspecteur était mort...

-Et tu as cru que c'était moi, finis Gregory d'un ton neutre.

Mycroft hocha la tête comme un enfant d'accord avec le professeur.

L'inspecteur soupira. Son cœur battait douloureusement contre sa poitrine, lui rappelant les longues heures qu'il avait passé à l'attendre, lui, lui qui se trouvait maintenant debout, un air perdu sur le visage. Il avait souffert de ces derniers jours. De la trahison de son amant. De son long silence. De tous ces doutes qui rongeaient son cœur. De l'insupportable solitude.

-Je te déteste, dit-il enfin.

Les mots s'enfoncèrent avec une telle violence dans le cœur de Mycroft qu'il tituba.

-Je te déteste, repris Gregory, parce que je n'arrive pas à te détester. Alors que je devrais. Je t'ai attendu, je t'ai maudit de tous les noms, je me suis dit que j'allais faire ma vie sans toi, ou vivre seul... Et maintenant tu es là, devant moi, et tous ce à quoi je peux penser c'est t'embrasser. Te serrer dans mes bras. Te déshabiller, aussi. Et te garder contre-moi pour toujours. Toujours. Parce que je t'aime. Je suis vraiment trop con.

Mycroft retient sa respiration. Il avait peur qu'un souffle ne casse l'instant. Un faux geste de sa part. Une parole déplacée. Un rien, dans son esprit, pourrait faire changer Gregory d'avis.

-En plus, continua le policier, je sais que ce ne sera pas la dernière fois que tu me laisses en plan pour n'en faire qu'à ta tête. Aider Sherlock, c'est ce que tu es. On y peut rien. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je continue à parler.

Il franchit l'espace qui les séparait, referma ses mains des deux côtés de la tête de Mycroft, et l'embrassa.

Mycroft fondit dans ce baiser. Son cœur se dégela. Ses barrières de glace s'écroulèrent.

Il referma ses bras autour du policier. La vie valait la peine d'être vécue. Oh oui !

Les mains de l'inspecteur se glissèrent à l'intérieur du manteau de son amant. Gregory le poussa légèrement, et Mycroft s'assit puis s'allongea dans l'herbe, entre deux buissons. Continuant à explorer de ses lèvres les trésors de sa chair, le policier défit un par un les boutons de sa chemise.

Mycroft lâcha un grognement lorsque les doigts de son amant effleurèrent son torse, titillant les zones sensibles.

Puis Gregory descendit plus bas.

Il y eut le bruit d'une fermeture éclair. Sa main glissa dans le pantalon de Mycroft...

Le politicien se mordit les lèvres et rejeta sa tête en arrière, ce qui permit à Gregory d'embrasser son cou, juste au-dessus de sa cravate.

Sa main se referma sur l'objet de sa convoitise.

Mycroft se mordit les lèvres un peu plus fort, les yeux fermés. Ses mains étaient glissées dans les cheveux du policier qu'il caressait spasmodiquement, en rythme avec les allez-retour qu'exerçait le-dit policier sur le bas de son corps...

-My... Souffla Gregory.

Mycroft abaissa son visage pour le regarder. Au moment où les lèvres du policier touchaient les siennes, il sentit la vague de plaisir l'emporter, le laissant pantelant, essoufflé. Heureux.

Il piégea aussitôt Gregory dans l'étreinte de ses bras et roula sur lui-même pour le coincer contre le sol.

-Hé ! Protesta mollement l'inspecteur, qui ne se scandalisait pas outre mesure d'être plaqué contre la poitrine chaude de son amant. Tu as peur que je m'échappe ?

-Oui, répondit Mycroft d'une voix un peu cassée. C'est trop de bonheur, tout ça. C'est trop pour moi. Ça ne peux pas durer.

Profondément touché, Gregory passa une main sur la nuque de son amant, et glissa l'autre dans le creux de ses reins.

-Je vais pas m'en aller, My... Pas avant notre mariage, tout de même. Ça ne serait pas très convenable.

Mycroft eut un sursaut de surprise.

-Hein ?

-Ne me dis pas que tu as oublié, tout de même !

-Tu veux encore m'épouser ?

-Pourquoi, toi tu ne veux pas ?

-Gregory Lestrade, je vous passerai l'anneau au doigt, dusse être la dernière chose que je ferai en ce monde !

La réponse se perdit dans un baiser.

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