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12 - Mycroft aux arrêts

Un chapitre assez long pour me pardonner mon délais de publication ^^' Mais j'étais en train d'écrire une histoire un peu plus sombre (Le Dilemne du précipice, si vous aimez le Victorian Johnlock -avec les personnages originaux), et ça me faisait bizarre de retourner au fluffy... Bref, bref, bref. Je tiens à vous prévenir que même pour moi ce chapitre est légèrement partit en cou... cacahuètes... et pas du tout de la manière prévue XD
Merci de me lire!! :3

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-Vous pouvez parfaitement prendre un autre taxi, ronchonna John.

Le détective encore un peu groggy, logé dans les bras de son blogueur, envoyait des regards meurtriers à son frère.

-Hors de question, trancha Mycroft. S'il a une commotion cérébrale, je veux être présent.

-Mais pour quoi faire ! S'exclama John, cette fois parfaitement excédé. Je suis médecin ! Je saurais me débrouiller !

-Je...

À cet instant, Gregory se pencha par-dessus son épaule pour lui murmurer à l'oreille :

-Arrête de t'inquiéter pour Sherlock. Je vais finir par être jaloux.

Le politicien se retourna vers son amant, un air un peu choqué sur le visage.

-De Sherlock ?

-Je plaisantais. Presque. C'était juste une diversion pour laisser John embarquer...

Mycroft fit volte face en étouffant un juron. John avait glissé Sherlock sur la banquette du taxi et claqué la porte dans son dos.

Il lança un regard plein de rancœur à Greg, qui se teinta immédiatement de douceur pour finir sur une note plaintive.

-Je n'arrive même plus à être en colère contre toi, se plaignit-il.

Le policier lâcha un petit rire en attrapant la main de son amant.

-Nous ferons le chemin à pied, souffla-t-il. C'est beau Paris, la nuit...

*

La tête de Sherlock reposait sur la poitrine du médecin. Le reste de son corps était allongé en travers de la banquette. John enfouit ses mains dans les boucles brunes du détective pour le caresser machinalement.

-Tu es bien silencieux, dit-il finalement.

-J'essaie de déterminer à quel point tu m'en veux et élaborer en conséquence la meilleure stratégie qui me fera pardonner.

Un sourire dérida l'air grognon du docteur.

-Le prix à payer va être lourd, Sherlock.

Le détective sentit son cœur se serrer brièvement.

-Je crois que pour ton escapade, repris l'ex-militaire, tu mérites bien quelques jours d'emprisonnements. Dans une chambre d'hôtel. Sans internet.

-Des jours entiers ! Glapis Sherlock, catastrophé. Je trouverai un moyen de m'enfuir.

-J'en doute fort.

-Vraiment ?

-Parce que tu ne voudras pas t'enfuir.

Sherlock leva un sourcil intrigué. John sourit tout doucement pour murmurer dans le creux de son oreille :

-Pas lorsque je serai passé aux châtiments corporels...

Sherlock déglutit difficilement et adressa à son amant un regard insondable.

-Tu sais que tu deviens de plus en plus redoutable ? Implacable.

John laissa échapper un petit rire.

-Ou c'est toi qui te ramollis !

-Et cruel ! Peut-être que tes anciens instincts de soldats sont en train de...

Un baiser coupa le flot de ses paroles. Il accueillit dans un élan d'affection les lèvres qui s'offraient à lui et se laissa aller à être heureux, blottis dans les bras de l'homme qu'il aimait.

*

-Remi, chuchota Greg au concierge somnolent. Tu pourrais nous donner une autre chambre ? Loin de celle de Sherlock ?

Le brave homme releva la tête et lâcha un bâillement peu protocolaire.

-Impossible, marmonna-t-il. J'ai eu un afflux de client incroyable depuis hier matin. S'ils restent, je vais devoir embaucher du personnel supplémentaire, c'est pour dire !

-Qu'est-ce que tu fais ? Intervint Mycroft en s'insérant dans la conversation. Oh, tu demandes une autre chambre ?

-Comment...

-Qu'est-ce que tu pourrais dire d'autre à voix basse à un concierge ?

-J'aurais pu demander qu'on nous dérange pas... Ou qu'on nous monte le petit déjeuner au lit...

-Mais j'ai raison.

-Oui, soupira Greg en levant les yeux au ciel. Comme toujours. Comme tous les Holmes.

Mycroft sourit.

-Ne t'en fais pas pour Sherlock. Je pense qu'on ne le verra pas beaucoup ces prochains jours. Ni John...

-Hein ? Pourquoi ? Oh...

-Mais si c'est la suite nuptiale qui vous dérange... intervint Rémi avec un sourire entendu.

-Tout est très bien, répliqua Mycroft en se dirigeant résolument vers l'escalier. Maintenant, si tu permets, Rémi, mon fiancé et moi avons quelques heures de sommeil à rattraper.

-Ton fiancé ? S'étrangla Greg en le rejoignant quatre à quatre.

-Tu n'as pas accepté de m'épouser ? Demanda Mycroft sans le regarder.

-Heu... si. Mais ça m'était sorti de l'esprit.

Cette fois, Mycroft s'arrêta en plein milieu du couloir pour lui jeter un regard mi-choqué mi-contrarié.

-Ça t'était sorti de l'esprit ?

-Je t'ai déjà promis que je resterai avec toi. Le reste, ce ne sont que des formalités...

-Bien rattrapé, inspecteur... ironisa Mycroft en entrant dans leur chambre. Mais tu ne t'en sortiras pas aussi facilement...

Il entendit soudain la porte claquer, et se retourna en sursaut.

La clef tourna dans la serrure.

-Gregory ?

Sans répondre, le policier alla poser la clef sur un guéridon, et s'approcha du politicien, qui déglutit difficilement.

-Gregory ?

Le silence de l'autre, conjugué avec son regard insistant, maintenant vissé dans le sien, le mettait mal à l'aise.

-Qu'est-ce qui...

-Silence !

La voix de Greg, empreinte de toute l'autorité que pouvait avoir un chef de division, claqua dans la chambre comme un coup de fouet. Mycroft frissonna. Mais ce n'était pas de peur. C'était... Oh non, ça, il n'était pas encore prêt à se l'avouer...

La main de Gregory se referma sur son parapluie. Il le laissa arracher l'objet de ses mains pour le lâcher sur le sol, où il se réceptionna avec un bruit mat.

-Mycroft Holmes, déclara Gregory avec gravité. Vous êtes entré par effraction dans une propriété privée. Je vous arrête. Veuillez ne pas opposer de résistance.

Quelque chose de froid enserra les poignets de Mycroft. Des... menottes ?

-Mais... tenta le politicien.

Un baiser violent lui coupa le souffle.

-Il est dans mon devoir de vous prévenir que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous, haleta Gregory, son visage à quelques centimètres à peine du sien.

Mycroft déglutit de nouveau, voulu parler et se mordit la lèvre. La situation était totalement inédite...

Gregory le poussa en arrière. Pris par surprise, il trébucha et s'affala de tout son long sur le lit.

Le policier posa ses genoux de chaque côté de ses hanches et le regarda d'en haut, une lueur lubrique dans le regard.

-Je vais devoir vous fouiller, ajouta-t-il, une fausse note de regret dans la voix. Vous pourriez avoir des armes ou des substances dangereuses quelque part sur vous...

Il tira sur les mains menottées de Mycroft pour les remonter au-dessus de sa tête, arracha de son autre main la cravate de Mycroft, qui retenait son souffle, et attacha les menottes à l'un des barreaux du lit.

Puis il se pencha sur son torse et défis un à un les boutons de sa chemise. Lentement. En prenant tout son temps.

Mycroft se mordit de nouveau la lèvre pour se retenir de lui dire d'aller plus vite.

-Je t'avais dit, souffla Gregory. Que je me vengerai...

Mais l'aîné des Holmes n'eut pas le loisir de répondre. Une bouche s'était posé sur son torse pâle, au niveau de son cœur, qui eu un petit raté.

-Mmm... fit Gregory en caressant de ses paumes l'ensemble de la peau du politicien. Il semble que nous n'avons rien de suspect ici. Là, par contre...

Tout en parlant, sa jambe s'était aventurée entre celle de son amant, qui les écarta docilement.

La main de Greg se posa pile sur son entrejambe.

-Que cachez-vous là, Mycroft Holmes ? Souffla-t-il.

Mycroft déglutit, bien incapable de parler. Il ne se souvenait pas avoir été aussi excité de toute sa vie. Il ne se souvenait pas avoir autant désiré quelqu'un. Autant aimé non plus. C'était comme si son affection pour le policier ne cessait de grandir. Pourtant, ce n'était pas très logique. Il aurait dû y avoir une fin, un pic maximum, puis une rechute... Mais Mycroft venait de comprendre, comme son frère avant lui, qu'en amour, la logique pouvait aller se faire voir. Cordialement. Ou pas.

La main du policier s'était aventuré dans son pantalon.

Il se cabra lorsqu'elle se referma sur l'objet de ses recherches.

Gregory laissa courir sa main sur le membre tendu, appréciant secrètement la chaleur au creux de sa paume, comme la figure de Mycroft qui fermait les yeux, et ce corps pâle et tremblant, offert, vulnérable...

Il sentait, lui aussi, monter l'excitation bouillante.

-Mycroft ? Chuchota-t-il.

-Vas-y ! répondit le policier sur le même ton.

Mycroft ne s'était jamais laissé dominé à ce point-là. Au point d'avoir perdu tout contrôle sur la situation. Mais d'être quand même à l'abri. Soudain, ici, entre ces bras, être vulnérable n'était plus une faiblesse. Plus une honte. Plus un problème à résoudre, plus un danger pour qui que ce soit. À part pour son cœur, qui n'en croyait pas sa chance et exécutait des loopings répétés, à l'étroit dans cette petite poitrine.

Le policier tira à lui le pantalon de sa victime et se pencha au-dessus d'elle, haletant, pour graver dans sa mémoire l'image qui s'offrait à son regard fiévreux. Mycroft ne portait plus que sa veste et sa chemise, largement ouvertes sur sa poitrine.

Greg souleva ses jambes, incapable d'attendre encore, et entreprit de donner au politicien un aperçu de ce qui l'attendait... Mycroft gémis quand les doigts se mirent à fouiller sa chair. Mais les deux amants étaient déjà tellement enfiévrés qu'il ne leur fallut pas beaucoup de préparation...

Gregory s'enfonça dans son amant, profondément. Puis recula. Et recommença. Le tout par gestes brusques, saccadés, de plus en plus rapides.

Mycroft tirait inconsciemment sur ses mains, déplorant d'être attaché et de ne pouvoir enlacer son amant, mais prenant un plaisir pervers à en être incapable, totalement à sa merci. À cet instant, Gregory Lestrade avait le gouvernement entre ses mains. Enfin, ses mains...

Mycroft sentit monter en lui une vague de plaisir énorme, un raz-de-marée contenu, qui n'attendait pour se déverser que...

-Mycroft... murmura Greg.

Le plaisir explosa dans leur deux corps en même temps, remportant tout sur son passage. L'espace d'un instant, il n'y eut plus rien, rien sur terre qu'eux deux, eux deux seuls.

-Gregory... souffla Mycroft alors que l'autre se désengageait.

-Voui ?

-Détache-moi. Maintenant.

-C'est un ordre ? S'amusa gentiment le policier.

-Une supplication.

-Alors je ne peux que céder... répondit Greg en se penchant à côté du lit, sur le sol, où traînait la clef des menottes.

Aussitôt libres, les bras de Mycroft se refermèrent de leur propre volonté autour du policier.

-My tu... m'étouffes...

-Tant pis pour toi, répliqua l'autre en desserrant son étreinte.

-C'était bien ? Demanda Gregory, un peu inquiet.

Mycroft lui jeta un regard torve.

-Tu as le sens de l'euphémisme. Recommençons. Je vais te montrer, moi, si « c'était bien »...

Gregory lança un coup d'œil par la fenêtre, où le jour achevait de se lever.

-My, tu n'as pas dormis la nuit dernière et je... hééééé !

Et c'est ainsi qu'une fois de plus dans l'Histoire, la victime devint bourreau. Heureusement, cette fois-ci, les deux ne s'en portèrent que mieux...

*

Mycroft sortit de la douche et se sécha tranquillement, laissant l'odeur des croissants chaud émoustiller son appétit. Son regard se posa sur ses bras. Ses cicatrices. Avec une immense surprise, il s'aperçut qu'il n'y avait plus pensé depuis... depuis...

Gregory, en entrant à ce moment-là dans la salle de bain, le trouva assis sur le bord de la baignoire, un air étrange sur le visage.

-Ça ne va pas ? S'inquiéta-t-il aussitôt en s'agenouillant sur le sol froid.

-Gregory... Ces cicatrices ont toujours bouffé ma vie. Elles symbolisent tous ce qui va mal chez moi. Mes douleurs profondes. Mes incertitudes. Mes peurs. Mes remords.

Gregory lui jeta un regard inquiet.

-Regarde ce que tu en as fait... souffla Mycroft en se penchant sur lui pour lui voler un baiser. Les plaies ont cessé de saigner. Elles sont en train de disparaître...

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